Après le titre « Son » sorti en septembre et le clip sublime réalisé par David Bertram, Wassailer livre un second extrait « 242 ».
Son premier album « i, the bastard » sortira le 27 janvier 2021.
« 242 » raconté par Wassailer :
Ce morceau a été composé pour Clare. Originaire de Newcastle, elle écrit des pièces de théâtre, et sans elle WASSAILER n’existerait pas. Elle m’a épaulé alors que je galérais à finir ces morceaux, plein de doutes et dépourvu de confiance en moi. C’est elle qui m’a tout appris sur la musique folk et traditionnelle du nord, des poètes comme Auden, le théâtre de Pinter. C’est elle qui m’a fait lire Hemingway. Elle m’a poussé à chanter moi-même plutôt qu’à chercher d’autres voix, alors que je perdais la foi en mon timbre tremblant de fumeur, que je ne peux toujours pas saquer par ailleurs. Quand nous nous sommes séparés, j’ai du déménager d’urgence dans une sorte de squat / guardianship avec plus de dix autres paumés, dans Dalston, le côté assez sombre de la fête, mais j’ai quand même réussi à enregistrer cette partie de guitare. Le bus 242 m’emmenait de RIdley Road Market jusqu’à Biddle Bros, un pub où je jouais régulièrement des nouvelles chansons. À chaque fois, je m’empêchais de descendre en route et de retourner vers notre ancien chez nous où elle vivait encore. Le texte parle de ce sentiment d’après rupture, plein de regrets, de culpabilité, et à la fois de mélancolie, voire d’espoir. Et puis de cette difficulté que j’ai à être moi-même sans avoir honte, comme c’est facile de jouer la comédie.
