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Live report – Psykup + Pogo Car Crash Control + TARLD (Bikini le 19/03/22)

Plus d’un an après la sortie officielle de leur dernier album, nous voici enfin à la release party de « Hello Karma », le dernier bijou des Toulousains de Psykup. Exit la soirée des 20 ans de Antistatic avec Sidilarsen initialement prévue, ce sera donc un autre plateau mais tout aussi qualitatif. Quant à nos autres Toulousains de Sidilarsen, ils nous donnent rendez-vous également au Bikini mais en octobre prochain. C’est donc The Amsterdam Red Light District ou TARLD pour les intimes, ainsi que Pogo Car Crash Control qui font office de premières parties de luxe. Grosse soirée en perspective !

Les Lyonnais de The Amsterdam Red Light District ouvrent le bal et c’est une jolie surprise pour ma part. N’ayant jamais eu le plaisir de les voir en live, je découvre un groupe de metalcore/punk hardcore survitaminé prêt à jumper pied au plancher pendant 40 minutes non stop ! Oui les gars de TARLS ne tiennent pas en place et ont une folle envie de réveiller le public du Bikini. Seul bémol à mont goût, un choix hasardeux dans les couleurs des lights et des effets stroboscopiques trop présents, je ne saurai dire si cela est habituel dans leur set mais le rendu est trop confus pour ma part. Le set finira en apothéose avec le chanteur traversant la fosse du Bikini pour finir debout sur le bar. La grande classe !

Tiens revoilà Pogo Car Crash Control que je retrouve pour un 4ème report Vacarmesque ! Toujours prêt à défendre leur excellent opus « Tête Blême » ainsi que les deux nouveaux morceaux (quel solo de folie sur « Criminel Potentiel »), les P3C sont visiblement ravis d’être là. En toute décontraction, et entre deux bières, le groupe démontre la puissance de leurs compositions toujours aussi efficaces et surtout de plus en plus lourdes. En revanche le bémol sera identique à celui du groupe précédent, mais qui s’est occupé de ces satanés lights ?! Alors que les lumières ont toujours étés parfaitement cohérente avec ce groupe lors des concerts que j’ai pu voir, ce soir ce n’est visiblement pas la même chose… Une déception de ce côté là… à voir pour les prochains concerts donc … (spoileur : rdv au Rio Grande de Montauban le 1er avril pour un nouvel avis).

Après leur dernier passage sold out en 2017, les défenseurs de l’autruche-core sont de retour à domicile pour défendre l’excellent « Hello Karma ». Si Psykup n’a pas oublié son 2nd degré tant apprécié par ses fans, les chemises à fleurs de la précédente tournée sont elles belle et bien rangée au placard. Back in black donc pour un set axé sur les deux derniers albums avec un bel accent sur le dernier évidemment, release party oblige. Les nouvelles compositions font toujours la part belle aux riffs de guitare de Mister Cassarino qui semble plus à l’aise que jamais. Julian Gretz à la basse fait toujours autant le show tandis que son acolyte guitariste Victor Minois est impartial dans sa démonstration de maitrise. A la batterie, et cela depuis les tout débuts, Brice Sansenitto semble avoir monté le niveau encore d’un cran, sa démonstration sur un Lucifer is sleeping laissera tout le monde d’accord. Enfin Matthieu Romarin à la lourde tache de remplacer Matthieu Miegeville. Fort heureusement il a le bon sens de ne pas singer ce dernier, si le chant claire de Romarin est moins singulier que celui de son prédécesseur, son scream est d’une bestialité rappelant celle d’un Julien Truchan de Benighted. Au final inutile de comparer, cela est simplement très différent et ce nouveau chanteur s’en sort avec les honneurs. Impossible de ne pas reparler des lights après mon énorme déception sur les deux derniers groupes, ici elles sont tout simplement parfaites. Chaque morceau dispose de sa propre ambiance bien mise en valeur par des éclairages soignés et s’adaptant aux rythmes des musiques. C’est tout simplement magique et le photographe en moi apprécie une telle démonstration !

Psykup a réalisé un show magistral avec une setlist aux petits oignons faisant la part belle à leurs nouvelles tueries sans oublier une pointe de classiques indémodables (« Love Is Dead », cœur avec les doigts !), avec deux premières parties qualitatives, dans un Bikini pas aussi rempli qu’on aurait aimé le voir mais tout de même bien en forme pour pogoter dignement ce soir !
Merci à Regarts pour l’orga de cette magnifique soirée !

Textes et photos : Matt (Instagram : heavy.matt_pics / Facebook : heavy.matt.all)

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