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Hellfest : Vendredi 21 Juin

Et oui, ce Vendredi 21 Juin, c’était bel et bien la fête de la musique. Et par la même occasion l’été. Histoire de tester l’un et l’autre, nous sommes partis fouler les terres inconnues (ou pas) de Clisson, histoire de trainer nos Doc Marteens à l’un des plus grands festivals européens de musiques extrêmes, le bien connu Hellfest.

Plus de 100.000 festivaliers de tous les horizons se sont rassemblés ce week-end pour venir headbanger devant 160 groupes, répartis sur 6 scènes. Un public de fidèles Metalheads que ne manquera pas de remercier Ben Barbaud, grand manitou du Hellfest depuis bien des années, lors de sa conférence de presse du dimanche après-midi. Début des hostilités, Vendredi matin, 10.30.

hell21:6 1Le festival ouvre donc ses portes le vendredi matin, et c’est déjà la queue devant les grilles pour pouvoir venir découvrir le nouveau site. Début de la journée sous la Valley, avec 7 Weeks (que nous avons interviewé plus tard, à retrouver sur notre site très prochainement). Les français nous livrent un rock’n’roll-stoner impeccable, parfait pour commencer la journée. En bon fan de goodies que nous sommes, nous faisons un petit tour aux stands qui côtoient la tente. Résultat de la pêche : guitares en carton, cassettes, cds, crayons, pins… Mais bon, pas le temps de trainer, Vera Cruz commence sur la Warzone et il ne faut pas que l’on rate ça.

Peu de changements sur le site du Hellfest cette année, juste deux choses ont été transformées depuis l’année dernière : la Warzone, qui n’est plus une tente mais une scène ouverte, et les stands de nourriture qui, à la demande des exposants, ont tous été regroupés. On arrive donc sur le show musclé des coreux de Vera Cruz, qui ouvrent une journée de bagarre sur la Warzone avec le premier circle-pit et braveheart du week-end. Petit détour par Stille Volk et Black Spiders, dans l’attente des thrasheux de Vektor sur la Mainstage 2. On avait envie de voir les Hardcore Superstar, mais malheureusement nous ne voulions pas rater Bane.
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Les américains de Bane continuent d’échauffer la Warzone comme il faut avec un set punk-hardcore au poil, malgré un polo aux couleurs douteuses porté par le chanteur qui ferait presque tache dans ce peuple tout de noir vêtu.

Rapide passage devant Tyr, passage au bar obligatoire pour se réchauffer sous la pluie qui ne cesse de tomber par averses depuis le matin, et on continue sur Negative Approach et Hellyeah, respectivement devant une Warzone boueuse et une Mainstage 2 remplie, le premier tueur de foules là où le second joue un set fédérateur mené d’une main de maître par un Chad Gray survolté et surmonté d’une crête rouge vif.

Passons maintenant aux choses sérieuses. Très bien Europe jouent sur la Mainstage, mais on les a déjà vu et ceux qu’on est venus voir, c’est les Deez Nuts.
hell21:6 3Les muscles sont de sortie devant la Warzone, où l’on semble bien partis pour passer la majeure partie de notre journée, hardcore oblige. Le temps est capricieux depuis le matin mais ça ne semble freiner personne. Les australiens de Deez Nuts délivrent un set hardcore efficace bien que simple et sans surprise, jouant leurs morceaux les plus connus pendant les 50 minutes qui leur sont accordées.
Rapide pause, juste le temps de reprendre ses esprits avant que reprenne Terror, héros massif de la scène hardcore qui ne prend pas à la légère son statut de bête de scène, écrasant le public du hellfest par un son puissant et massif, mettant tous les coreux présents dans le pit d’accord. Steve Vogel, frontman du groupe, gratifie le festival de ses bien-connus « Vogelisms » (vous ne connaissez pas, allez donc faire un tour par ) mais surtout d’une présence scénique à toute épreuve. Petit tour devant Kreator qui, sans surprise (pour les avoir vu récemment), délivrent un show chevelu et impeccable.

hell21:6 4On peut dire que presque toute la familia du hardcore était là ce jour là. Ne manquait plus que Madball à l’affiche et le NYHC aurait vu ses plus dignes représentants mettre à sac Clisson. Le hardcore est de la musique à voir en live, et Agnostic Front le montre encore et toujours. Malgré un pit qui devient de plus en plus chaotique et mouvant, cela n’empêche pas les festivaliers téméraires de venir profiter de Roger Miret et de toute sa bande.

On fait une courte pause nourriture et bar, histoire de reprendre un peu de forces après ces shows qui nous ont bien fait suer (dans le bon sens du terme hein !), avant de terminer la soirée par (encore) des américains : Anti-Flag et Sick of it All, qui délivrent tous les deux un punk-hardcore, sans pour autant se répéter dans les styles. Un peu plus mélodieux, les Anti-Flag reposent avant le hardcore straight to your face des Sick of (comme on les surnomme dans le milieu) qui mettent définitivement tout le monde sur les genoux. Ça mosh-pit et ça stage-dive de partout. Un show hardcore comme on les aime.

 

On quitte le site du festival pour rejoindre notre tente au milieu des joyeux lurons qui feront la fête sur le camping toute la nuit. Malgré les hurlements, et la bière et la fatigue aidant, on s’endort comme des bébés en attendant que démarre le deuxième jour.

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