Comme un ouragan (non pas celui-là), trois nanas, originaires de Melbourne débitent leur rock alternatif sur des compositions qui ne sont pas sans rappeler la grande période des Riot grrrls (90’s). C’est en 2015 que Georgia McDonald (chant/guitare), Kelly-Dawn Hellmrich (basse) et Sarah Thompson (batterie) fondent Camp Cope. “How to socialise & make friends” est leur deuxième album sortie en mars 2018 sur Poison City Records. Souvent comparés à Courtney Barnett ou Julianna Hatlfield (rien d’original me direz-vous), Camp Cope dégage pourtant un style bien plus brut et plus frais dû sans doute à la jeunesse de leur groupe. Qu’on ne parle pas d’un album de la “maturité”, ce n’est qu’une bullshit journalistique quand l’artiste arrive au bout de sa créativité. Camp Cope a encore beaucoup à offrir, elles ont faim, elles ont soif de rock’n’roll. “How to socialise & make with friends” est un pied de nez au conformisme ambiant, offrant des titres criant de tristesse dans “The Opener” ou “The Omen”, de colère, d’amour et de justesse “Anna”, “The Face of God”, “UFO lighter”. Il me manquait un groupe dans ma vie pour exprimer mes instants de colère et de mélancolie, Camp Cope vient de combler ce vide. L’album s’écoute librement sur YouTube ou Spotify, à découvrir d’urgence.
Maggy May
Chroniqueuse rock/metal depuis 2010 sur Vacarm. Bipolaire musicale j'aime les paillettes de Mötley Crüe, la rage de Franck Carter & The Rattlesnakes tout autant que l'eyeliner de Behemoth. J'aime aussi les chats mais je ne me soigne pas.
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