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Live Report : Foals + Egyptian Blue – (Zénith de Paris – 16/05/2022)

On y est, après plusieurs reports et trois ans et demi d’attente Foals est enfin de retour à Paris pour le « Life Is Yours Tour ». Et l’attente en valait la peine, les Britanniques d’Oxford et ses titres endiablés nous ont catapulté au septième ciel ce soir.

– Egyptian Blue –

20h tapantes et c’est au quatuor de Brighton, Egyptian Blue, de préchauffer le public. Le groupe formé de Andy Buss, Leith Ambrose, Luke Phelps et Isaac Ide nous propose du post-punk bien British. Il faut avouer que le groupe est un bon choix musicalement parlant, les titres nous rappellent les débuts de Foals. Un rock nerveux, des changements de tempos habiles, et des riffs prenants. Malheureusement le groupe ne semble pas être taillé pour ce genre de salle et le public a du mal à accrocher.

– Foals –

Pour vous rafraîchir la mémoire Foals c’est une grande carrière de 17 ans, des festivals comme le prestigieux Glastonbury, l’award du meilleur album de l’année avec son double album « Everything Not Saved Will Be Lost – part I et II » (2019) et le tour des plus grandes salles au monde. Cela n’est donc pas surprenant de voir des personnes de plusieurs générations différentes ce soir. Et c’est dans un Zénith bien bouillant, de la fosse aux gradins que le groupe mythique, composé de seulement Yannis Philippakis, Jack Bevan et Jimmy Smith, fait son entrée avec Wake Me Up, premier single issu de leur prochain album « Life Is Yours« . La foule parisienne a du mal à se lancer et est assez calme lors des 4 premiers titres, mais plus le temps passe et plus la température monte. Lentement mais sûrement. Les premières notes d’Olympic Airways sonnent dans l’enceinte du Zénith et le public enclenche, ENFIN, la 2e. Le visuel est impressionnant et magnifique et la salle se transforme en nightclub sur l’indétournable My Number, la funky Life Is Yours et l’infectieuse In Degrees.

Les nouveaux titres sont tous fait pour l’été. Plus ensoleillés, dansants et pop que les chansons d « Everything Not Saved Will Be Lost ». Malheureusement le nouveau single 2001 sonne beaucoup moins bien en live qu’en studio, un peu vide. Il est temps de se reposer quelques instants avec Late Night et Spanish Sahara. Malgré le fait que ces chansons soient plus lentes et touchantes, Foals ne perd en rien de leur showmanship. On retiendra le solo à la fin de Late Night, le refus du public de s’arrêter de chanter le refrain de cette dernière (surprise très appréciée du groupe), ou encore toute la fosse à genoux au beau milieu du Zénith les lampes torches allumées sur Spanish Sahara.
L’heure de passer la 4e arrive avec Providence, un son bien violent, suivi de la mythique Inhaler. Les pogos étaient déjà au rendez-vous mais ils ne font que s’intensifier. Le frontman Yannis se lâche aussi et n’hésite plus à sauter, grimper un peu partout, et se balader dans la salle en pleine chanson.
C’est avec l’encore que la 5e est enfin enclenchée, une vraie guerre dans la fosse est lancée. Black Bull, What Went Down et la légendaire Two Step, Twice fermeront le bal. Et encore une fois on comprend pourquoi Foals a été élu meilleur groupe live il y’a quelques années de cela. Notre corps nous en voudra pour les jours à venir mais quel plaisir, quelle soirée !

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