Voici Charlotte Sands, la nouvelle star montante de la scène pop-rock. Venant du Massachusetts et élevée par les classique pop-rock/pop-punk des années 1980’s et 2000’s. Et c’est exactement ce que l’on peut entendre tout le long de son album indépendant “can we start over?”. Il est difficile de la manquer avec ses performances lives explosives, que vous l’ayez vu en première partie de PVRIS ou 5 seconds of summer. Ou alors vous avez entendu parler d’elle comme étant “l’une des 11 stars montante qui ont raffiné leur son en 2020” par les classiques Alternative Press, ou c’est de son retour tant attendu sur les planches avec sa propre tournée mondiale qui à fait tilt ( à ne pas rater! ).
L’album commence avec un puissant futur hymne des salles “use me” sur le sujet de la confiance en soi, et de l’acceptation de soi-même malgré les mauvaises langues. Les fûts de la batterie ne sont pas épargnés et on adore les guitares armés de power chords et pleines de distos. Simple mais efficace comme chanson, le pont est très intéressant à écouter. Alors que Sands hurle avec rage “i think I’m losing it? Is that all you got ?” le rythme change, le tempo s’accélère et on entre dans un son beaucoup plus agressif – les cymbales prennent cher-. “Use me” ressemble bien à un tube pop-rock qui boost bien comme il faut. Coté paroles “pity” est un peu aux antipodes mais la chanson envoi sérieusement du pâté surtout le pont, on a même droit au classique “lalala” du genre. Deux chansons seulement et cela est limpide que Charlotte Sands maîtrise à la perfection le style. Tout y est, tout est étudié minutieusement. Et plus le temps passe, plus c’est une évidence que les titres nous rappellent la bonne époque du pop-rock/pop-punk à son apogée. On vous le répète mais ça risque d’envoyer sévère en live. Et nous avons hâte de pouvoir se lâcher sur “pity”, “use me », ou encore “spite” qui apporte un petite touche électro à la Waterparks.
Mais l’album tant attendu en trépignant est une représentation de l’artiste en entier. Alors certes, c’est une centrale électrique à elle seule avec sa voix puissante, mais pas seulement. On peut entendre des ballades rappelant Avril Lavigne avec “get over it”, des chansons un peu niaises comme “blindspot”, et des titres plus lents comme “on the outside” ou encore “die in this room”. Mais la pépite de l’album reste la magnifique ballade de clôture, qui est dans la même veine que « die in this room », “can we start over ?”. Ces chansons nous permettent de voir le côté sensible de la chanteuse. “Can we start over?” ne manque pas de puissantes notes vocales mais le piano est tout aussi important. La chanson est chargée, chargée musicalement, chargée d’émotions et une chanson parfaite pour finir ce très bon premier album.
En conclusion, la pop-punk revival est belle et bien présente et compte rester un petit moment avec des artistes comme Charlotte Sands qui sont capables de vulnérabilité, de gros riffs, des cymbales malmenées, des paroles et une voix puissantes. Sa maîtrise et connaissance du genre est apparente et rend l’album un peu prévisible à certains moments mais cela est rassurant et elle ne se contente pas d’être une pâle copie. Non, la chanteuse est sa propre artiste du genre, ce qui est rafraîchissant et la démarque de ses compères. Avec ce premier album Charlotte Sands consolide son statut de star montante de la scène pop-rock. Alors prêt à se déchainer dans le pit ?
.: Tracklist :.
- use me
- pity
- get over it
- spite
- teeth
- blindspot
- dead body
- on the outside
- die in this room
- can we start over?
