Il y a des moments comme ça où quand on découvre un artiste plein de talents, on a envie de le dire à tout le monde, de le crier sur les toits tellement l’émotion de la découverte est forte.
Ces moments sont rares donc autant en garder une trace écrite…
Cette découverte en question, c’est la voix unique de Ryan Downey. Un auteur, compositeur et interprète australien dont nous ne connaissions pas grand chose, si ce n’est qu’il assure la première partie de Marlon Williams sur sa tournée européenne.
Il s’est présenté à nous hier soir au Stéréolux à Nantes, serein et souriant, vêtu d’une chemise rouge vif, devant à peine une centaine de personnes. Dès les premiers instants où il a commencé à chanter, des frissons ont parcouru nos bras. Les quelques spectateurs qui étaient dos à la scène se sont immédiatement retournés, ceux qui discutaient se sont tus. Nous sommes face à un jeune homme à la voix unique, à la fois apaisante et enivrante, il y a pas d’autres alternatives que le silence et l’écoute attentive.
Durant une petite heure, l’australien va jongler entre guitare acoustique et électrique pour accompagner sa voix. Il mélange subtilement les styles folk, rock et pop. Les arrangements sont judicieusement réduits au minimum pour pouvoir profiter pleinement de sa voix. Le public est conquis et totalement bluffé, les applaudissements entre les morceaux sont nourris et amplement mérités.
Et comme si Ryan Downey voulait définitivement nous séduire, il termine cette première partie (qui n’en a que le nom) par une reprise pleine de classe de Jacques Brel, « Ne me quitte pas ».
Vous vous doutez bien qu’aujourd’hui son premier et unique album « Running » tourne en boucle dans mes oreilles. Je ne peux que vous inviter à en faire de même….