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Hellfest : Samedi 22 Juin

Deuxième jour de la fête de l’enfer. On tente de réprimer les débuts de fatigue qui parcourent nos mollets et l’estomac qui commence à se révolter, bières et Tartines de l’enfer oblige. Réveil au petit matin. Le temps semble être avec nous. Ça ne durera pas et nous ne l’apprenons très rapidement, car bien assez tôt (à peine dix minutes après notre réveil) les averses nous rappelleront à l’ordre. Petit déjeuner, et on part pour cette deuxième journée.
Plus grosse journée du festival selon les organisateurs. Plus de 40.000 personnes se sont attroupées ce samedi. La raison semble être l’ouverture musicale, un peu plus grand public, et forcément des questions de praticité pour se déplacer en festival un samedi. Bref, allons voir de quoi il en retourne.

 

hell23:6 1Nous ne voulions les manquer sous aucun prétexte, et à juste titre. Début de la journée avec la branlée (si vous nous passez l’expression) Regarde les hommes tomber, et leur set est tout bonnement incroyable. Ça prend aux tripes, c’est d’une lourdeur impressionnante, les musiciens impassibles délivrent une musique malsaine à souhait qui nous écrasent sous la Valley dès 10.30. On se dit qu’on aura vraiment du mal à s’en remettre, et qu’on va retourner les voir sans hésitation au Motocultor ! Une fois le set terminé, on va voir ce qu’il en est sur la Warzone qui portait son nom mieux que jamais quand nous l’avons laissée hier soir. On arrive devant les français de Justine. Bof, ça ne casse pas trois pattes à un canard (une nouvelle fois, si vous nous passez l’expression), c’est punk-rock jeunot, on est pas fans mais le set est carré et semble satisfaire le public debout de bonne heure. Suite des événements sur Asking Alexandria, qui délivrent sur la Mainstage 2 sur deathcore un brin mélodique qui a de quoi satisfaire les fans. Pas grand monde devant le concert des britanniques qui livrent malgré tout un set efficace. On voit rapidement Audrey Horne et P.O.D, et nous commençons sérieusement à être trempés jusqu’à l’os alors que les deux groupes offrent un set rock’n’roll pour l’un et néo-métal pour l’autre qui nous remonte rapidement à l’adolescence.

La pluie ne cesse de tomber mais pourtant rien ne nous empêchera d’aller voir Coal Chamber. Dez Fafara et ses tatouages géniaux débarquent sur scène, et pendant 50 minutes nous sommes une nouvelle fois plongés dix ans en arrière. Tous les titres phares y passent, le groupe ouvre sur « Loco », et ne manque pas d’inscrire à sa set list « Fiend » ou encore « Sway ». Rapide passage de 3 Doors Down que nous quittons très vite, avant de revenir sur Parkway Drive. Ce n’est pas la première fois qu’on voit passer devant nous les australiens mais à chaque fois c’est la même claque. Nous avons le droit à un métalcore puissant et la foule commence à se rassembler alors que quelques éclaircies se font sentir, accueillant comme il se doit un set destructeur que le public apprécie avec grand plaisir.

hell22:6 3Partout où ils se déplacent, le « Allstars Band » de Down est accueilli comme le messie. Kirk Windstein ne s’est toujours pas coupé la barbe et Phil Anselmo semble avoir un tout petit peu forcé sur le vin de messe mais cela fait partie du folklore du personnage et ne gâche en rien le show qu’il orchestre d’une main de maître (on lui passera même l’ouverture qu’il se fait sur le front en se frappant avec son micro). Le groupe avait prévenu : ils resteront sur le festival tout le week-end, et pas de doute, ils sont chez eux. Le public s’est d’ailleurs agglutiné devant la mainstage 1 autour du groupe qui reste un des groupes les plus fédérateurs du week-end.

 

Pause apéro et nourriture, on a besoin de reprendre des forces avant de retourner fouler la Warzone, parce que Converge nous y attend. Le son n’est pas forcément au rendez-vous mais l’énergie est communicative et le groupe rend à la Wazone ses lettres de noblesse : c’est tout bonnement la guerre ! On a le temps de voir la fin de ZZ Top, et c’est ce à quoi on nous avait dit de nous attendre : tellement carré qu’on a l’impression d’écouter un cd. Ils ont pourtant l’air d’assurer le show et le public est conquis, on ne peut donc que peu juger des quelques notes que nous avons entrevu ! Après tout une majeure partie des festivaliers étaient venus aujourd’hui rien que pour eux, il doit y avoir une raison !

 

Suite des hostilités sous la Temple, pour Finntroll. Fidèles à eux-même, les finnois assurent un show folk-metal conquérant devant un public définitivement conquis. La Temple se rappellera longtemps du show dantesque des païens du nord ! Ça headbang de partout (on voit plus souvent des cheveux que le groupe, au final), le public reprend en choeur, tape des mains. Bref, un concert génial.
hell22:6 2Voilà que les grands rockeurs de Kiss sont enfin là pour assurer le spectacle ! Ce n’est pas leur première fois et les Kiss sont comme à la maison. De plus en plus de monde sont devant la Mainstage et l’on commence à ressentir la foule et surtout l’attrait des festivaliers pour les légendaires américains. La scène est gigantesque et le show spectaculaire, cotillons, pyrotechnie et écrans géants sont de la partie, malheureusement pas grand chose de différent de ce que nous avions déjà vu, pour un show qui ressemble quasiment trait pour trait à celui qu’ils avaient proposé quelques années auparavant. On va donc faire un tour devant Immortal qui jouent leur set black-métal habituel, toujours aussi efficace, eux aussi devant une foule immense. C’est à croire qu’aucune scène ne désempli, d’après les échos que nous avons de la Warzone qui est bondée devant NOFX. Pas de le temps de voir si le groupe crachera du feu ou non (mais sous une tente, surement que non), il nous faut aller devant la Mainstage 2.

Et nous voilà donc devant Korn. On dit souvent jamais deux sans trois mais Jonathan Davis et son crew ont prouvé le contraire en n’annulant pas cette troisième programmation au Hellfest. Le groupe est en forme et semble vraiment content d’être là. Le show démarre avec un très bon « Blind », et il semblerait que ce soit la journée retour en adolescence car nous sommes très vite de retour au début des années 2000. Jusqu’à ce que le groupe se décide à nous jouer ses nouveaux morceaux qui font fuir une grande partie du public, apparemment venu pour le retour en arrière, pas vraiment fan des dernières sorties du groupe.

Nous ne tardons pas à aller vérifier par nous-même les échos que nous avons eu sur la foule immense de la Warzone pour constater par nous même qu’il est difficile de circuler. « Ah ce qu’on est serrés, au fond de cette boite » comme dirait l’autre. Le choix de cloisonner les scènes en fonction des styles fait par le Hellfest a ses bons côtés, mais quelques inconvénients quand ce sont des grosses têtes d’affiches comme Bad Religion qui jouent. Le combo termine la journée du samedi par un set punk-rock old-school efficace comme on leur connait bien. Malgré la boue et la foule, un show qui reste mémorable.

On termine donc une nouvelle fois sur les genoux, après une journée sous le signe du retour à l’adolescence avec des groupes métal et néo-métal, mais cela a dû être le même sentiment pour les hardos de plus de quarante ans qui étaient venus voir ZZ Top ou encore Kiss. Le camping est encore une fois survolté, et on se prépare pour la dernière ligne droite.

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1 commentaire

Vacarm.net | Art Sonic 2013 2 août 2013 at 14 h 54 min

[…] arrivons en plein milieu de Justin(e), que nous avions déjà croisé au Hellfest cette année, et qui confirment l’impression que l’on avait eu ce jour là : pas mal, mais rien de […]

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