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[LIVE REPORT] Electro Alternativ : Tom Terrien, CloZee et Thylacine

Toulouse, le 16 septembre de la 504ème année bissextile vue du calendrier grégorien, instauré en 1582 par le pape Grégoire XIII pour réajuster le calendrier julien. Sale histoire de chiffres, en plus c’est complètement hors-sujet.

Toulouse accueillait donc en son sein depuis plusieurs jours les contorsions sonores du festival Electro Alternativ, et on a décidé de venir voir ce qu’il s’y passait ce vendredi-là. Grise était la ville rose, pluvieux était le soleil, froides étaient les rues. Il faisait moche quoi. Slurp la Guiness dans ce bon vieux Delicatessen, glou-glou le shot de Tequila-Liqueur de café, miam-miam le street food, et tap-tap-tap les petits petons qui nous ont gentiment conduits au Bikini pour voir Tom Terrien, CloZee et Thylacine.

C’est donc Tom Terrien qui ouvre le bal à 20h pétante, avec 45 minutes de son. D’avance, c’est un peu trop court et notre vécu en dit tout autant. On a à peine eu le temps de s’échauffer que le set sera déjà fini, mais Tom a très nettement su rendre le rapport temps/prix du billet déjà très satisfaisant (OK, nous on était accrédités mais c’est pas toujours le cas. Alors non, nous n’avons jamais perdu l’enthousiasme d’acheter une place de concert, et encore moins perdu nos attentes d’un artiste en fonction du prix qu’on a mis dedans, non mais !). Tom nous sert sans encombre et sans artifice sur un plateau sa marque de fabrique : une electronica nostalgique, intimiste mais intellectuelle.

Tom Terrien (©Antony Chardon - Thorium Mag)

Le « mais » ne dit pas que ce n’est pas compatible en temps normal, mais il y a dans la musique de Tom ce travail anti-mièvrerie dans son invitation à découvrir son monde qui mérite clairement d’être précisé quand on s’attaque à décrire sa musique. Tom éveille plus qu’il ne réveille mais la sauce prend parfaitement, et montre très sincèrement que le festival sait manier sa programmation avec diversité, accessibilité et recherche.

Deuxième partie, c’est la découverte pour certains ou un rendez-vous automatique pour d’autres : CloZee. La toulousaine débarque avec ce sourire aux lèvres qu’elle peinera à effacer tout au long du set.

ClooZee (©Antony Chardon - Thorium Mag)

Ça fait plaisir de voir un artiste prendre autant de plaisir à jouer devant nous, à tel point que c’en est très vite contagieux! CloZee emmène sans contrainte son public à s’éclater dans une lente et douce progression entre le downtempo et la glitch vers une musique chaleureuse et tellement vivante ! Véritable flèche montante, CloZee enrichie la renommée de la scène locale de ses univers alternatifs et musicaux qui ne demandaient qu’à s’exprimer dans un lightshow plus personnalisé, bien que sur place les techos n’étaient pas avares de bonnes idées et en symbiose avec les artistes. N’empêche qu’un truc aussi bien foutu que celui de Thylacine n’aurait pas été démesuré, histoire de plus que parfaire le truc. On n’en dira pas plus pour l’instant, il semble qu’un autre papelard se profile à l’horizon sur CloZee… HIN HIN.

Bref, après un apéro gastronomique et une entrée exotique, place au plat de résistance, la tête d’affiche donc, Thylacine. Inutile de vous présenter l’engin, crois-je, non ?

Thylacine (©Antony Chardon - Thorium Mag)

Autre espoir français plus affirmé, William Rezé de son vrai nom n’a plus besoin de se faire une place sur la scène nationale : elle est déjà bien définie et sa renommée n’est plus à faire. Machines tournées vers le public, Thylacine expose son talent sans compromis et s’offre même le luxe de pianoter sur son saxo de temps à autres quand il n’est pas occupé à sauter sur ses percussions électroniques, donnant une dimension encore plus live à son live.

Thylacine (©Antony Chardon - Thorium Mag)

Je crois qu’on a tous eu envie de le rejoindre sur scène pour frapper ces petits toms de joie avec lui, mais d’un autre côté son jeu de scène et son lightshow nous captivaient tellement qu’il aurait été dommage de rater un bout de ce spectacle. Mélodique, fusionnel et sans oublier sa part de festivité, le son de Thylacine a l’intelligence de rassembler amateurs et chieurs connaisseurs sous un même toit le temps d’une valse électronique. Comme pour les deux zozios précédents, le temps est trop court en sa compagnie même si le bougre rallongera son set histoire de moins rester sur notre faim, décalant l’heure de fermeture de cette première partie de soirée de quelques quinze minutes. Ouh.

Thylacine (©Antony Chardon - Thorium Mag)

La deuxième partie de la soirée se déroulant plus tard avec un édito légèrement différent, c’est donc à 23h15 que nous quittâmes les lieux pour se rentrer, les rétines pleines de couleurs.

 

On remercie gracieusement les artistes, l’équipe d’Electro Alternativ qui a concocté une programmation aussi plaisante que l’organisation était sans faille. Merci également à Antony Chardon pour ses photos, si vous voulez jeter un œil à sa galerie complète de la soirée, c’est par ici !

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