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Report Shaka Ponk à l’AccorHotels Arena (Paris) le 22 mars 2018

Jeudi 22 et vendredi 23 mars, le MonkAdelic Tour de Shaka Ponk, le déjanté groupe de rock français, passait par l’AccorHotels Arena (Paris). Vacarm a eu l’immense privilège d’assister au premier des deux concerts.

En première partie, la chanteuse française Mai Lan, issue d’une famille d’artistes puisque son père n’est autre que le graphiste, peintre et vidéaste urbain Christian Chapiron alias Kiki Picasso et son frère le cinéaste Kim Chapiron. Se produire à Bercy ne doit pas trop impressionner la jeune femme puisqu’après sa collaboration avec le groupe M83, elle a arpenté les plus grandes scènes du monde notamment dans des festivals comme Coachella, Glastonbury, Lollapalooza, ou encore le Sziget, rien que ça ! Accompagnée d’un claviériste et d’un batteur vêtus d’une combinaison rouge un peu dans le style Télétubbies, puis rejointe par sa sœur pour quelques pas de danse, Mai Lan va présenter son univers au public de l’AccordHotel Arena, un mélange de pop et d’électro-dance, à découvrir dans son deuxième album Autopilote sorti il y a quelques mois. Un joli moment pour patienter avant la tête d’affiche.

Difficile de raconter un concert de Shaka Ponk, ce sera forcément en-dessous de la réalité. Leur prestation est une véritable définition du mot live et un live ne se raconte pas, il se vit. Venus défendre The Evol’, leur dernier opus, Frah, Sam et leur bande ont offert aux milliers de spectateurs un spectacle visuel et sonore d’une richesse hallucinante. Le show commence à 21h00 tapantes sur l’intro du « White Pixel Ape Show » et le public comprend dès les premières secondes que cette soirée sera mémorable. Débauche d’effets visuels et sonores, énergie incroyable des membres du groupe, quelle claque dès les premières minutes !

Pour ce MonkAdelic Tour, Shaka Ponk a sorti l’artillerie lourde avec un spectacle absolument grandiose. Le plus étonnant, c’est qu’avec tant de moyens et dans une salle aussi grande, ils arrivent à donner l’impression d’une vraie proximité avec le public. J’ai pas mal fréquenté les salles de concerts ces dernières années mais je ne crois pas avoir vu quelque chose d’équivalent. Les photographes ont le droit non seulement d’assister à l’intégralité du concert mais aussi de shooter depuis la fosse en plus des trois titres habituels dans le pit. Pour les lecteurs non concernés ça n’a l’air de rien mais je peux vous assurer que c’est tout à fait inédit et incroyable dans une grande salle. Ma reconnaissance éternelle au groupe et à la production pour cette autorisation !

J’en reviens au récit de ces deux heures magiques de pure folie. Dès le premier titre, « Killing hallelujah », Frah se jette dans la fosse. Le ton est donné. Sam porte une tenue et une coiffure éblouissantes. Sur l’écran géant en fond de scène, Goz, le 7e membre du groupe, prend vie. La set-list ce soir fera évidemment la part belle au dernier opus et on ne s’en plaindra pas tant il regorge de pépites.

Concernant cette soirée mémorable, on retiendra des moments forts comme ce circle pit géant ou plutôt danse des indiens orchestrée par un Frah torse nu debout sur une petite estrade au milieu de la fosse, petit îlot perdu dans cette salle gigantesque sur lequel Sam viendra à son tour se percher pour une version de « Smells Like Teen spirit » de Nirvana à se damner, avec Frah au milieu des gradins et un duo qui restera assurément dans les annales des concerts. Et que dire de cette battle avec des grands noms du rock en version animée, Bowie, Prince, Kurt Cobain ou Lemmy Kilmister ? Un merveilleux hommage à tous ces seigneurs de la musique, une grosse claque visuelle et sonore et l’impression d’avoir vécu un grand moment de l’histoire du rock. Grand moment aussi sur « Gung Ho / war dance » lorsque Frah et Sam vont se lancer dans une chorégraphie parfaitement synchronisée avec une armée de robots numérique et un joyeux bordel dans la fosse quand Frah va demander au public d’exécuter un braveheart. Au rappel, deux titres du dernier album « Mysterious ways » et « Rusty fonky » avec un ultime bain de foule pour Frah qui décidément ne se lasse pas de slammer, porté par son public.

Une soirée magique tout simplement. Ils sont français, produits par un label indépendant et offrent un show grandiose. Qui osera prétendre encore après les avoir vus sur scène que rock et français sont incompatibles ?

Si vous les avez ratés ou si vous en voulez encore, Shaka Ponk donnera six concerts à la Cigale à l’automne prochain.

Un immense merci à Lauriane de ZOUAVe pour l’accréditation !

Set list Shaka Ponk :

  • The White pixel ape show intro
  • Killing hallelujah
  • On fire
  • Wanna get free
  • Twisted mind
  • Party / Yell
  • Smells like teen spirit (nirvana cover)
  • Bunker
  • Shiza radio
  • Faking love
  • Fear ya
  • Summer camp
  • Gung ho / war dance
  • Share a line
  • Battle ion vs goz
  • I’m picky
  • Palabra mi amor
  • mysterious ways
  • rusty fonky

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