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#LiveReport : Eisbrecher + Unzucht (Le Trabendo)

Samedi 14 octobre, « Stormy Trip Tour », la tournée européenne du groupe allemand de metal industriel Eisbrecher, s’achevait au Trabendo (Paris). Le groupe, dont c’était le premier passage en France, défendait son 7e album « Sturmfahrt », sorti en août 2017. La première partie était assurée par un autre groupe allemand, Unzucht (traduction : fornication !), que l’on avait déjà pu voir à Paris l’année dernière en première partie de Oomph !, autre groupe allemand de metal indus.

Le Trabendo est déjà bien rempli lorsque Unzucht entre en scène. Quelques minutes après le début du concert, un problème d’alarme qui s’est enclenchée fortuitement obligera le groupe à interrompre sa prestation faute d’électricité ! Les allemands vont garder le sourire et en profiter pour prendre quelques poses pour les photographes serrés dans le mini pit du Trabendo. Cet incident terminé, Unzucht va pouvoir remplir son rôle de « chauffeur de salle ». Musicalement, Unzucht se définit comme un groupe de Dark Rock. Leur style est un mélange de metal alternatif, goth, black, electro. La combinaison des voix du charismatique chanteur Daniel Schulz et du guitariste Daniel De Clercq fonctionne très bien et le groupe va conquérir sans problème le public du Trabendo. Le frontman, très souriant, une jambe sur la scène, l’autre sur la barrière du mini-pit ne va cesser d’aller au contact du public. J’ai presque envie de dire qu’il est trop souriant pour le style de musique ! Incroyable comme ces allemands ont l’air sympathiques. Leur set passe très vite, le public, déjà très réactif, headbangue à l’unisson. La température commence à grimper, le Trabendo est prêt pour la tête d’affiche.

.: Set list Unzucht :.

  • See
  • Widerstand
  • Lava
  • Neuntöter
  • Nur die Ewigkeit
  • Ein Wort wie ein Stein
  • Engel der Vernichtung

Au changement de plateau, un siège assez haut est installé derrière le micro. Aïe, un problème avec le chanteur ? Si j’ai quelques craintes que la prestation ne soit pas à la hauteur avec un chanteur un peu « diminué », elles seront bien vite dissipées !

Après une intro assez douce, le groupe fait son entrée sur le titre éponyme de son dernier album « Sturmfahrt » et là, plus question de douceur ! Batterie au taquet, voix impressionnante de puissance, lumières aveuglantes, on en prend plein les yeux et les oreilles ! Quelle claque ! Dès le premier titre, on mesure l’ampleur du talent de ce groupe et on se demande bien pourquoi ils ne jouent pas, en France, dans une salle plus grande que le Trabendo. D’autant qu’il n’ont pu y installer tout leur matériel et que leur show est, visuellement, bien plus impressionnant dans des grandes salles. Le frontman, Alexander Wesselsky, assis pour cause de problème au genou, très impressionnant dans sa tenue d’officier militaire, réussit à rester dynamique en dépit de son immobilité forcée et va faire le bonheur des photographes. Le chant en allemand ne semble pas déranger les nombreux fans qui reprennent les refrains à l’unisson. En une vingtaine de titres, dont 6 tirés du dernier opus, le groupe va retourner le Trabendo. Le frontman, qui s’exprime dans un français plus que correct, communique régulièrement avec le public avec beaucoup d’humour. Et au rappel, il invitera Unzucht à les rejoindre sur scène pour trinquer. Très bel esprit pour ce groupe décidément trop peu connu en France.

De cet excellent concert que je place directement dans mon top 5 pour cette année, je retiendrai, entre autres, le très beau moment de percussions sur « Amok », digne des tambours du Bronx, les excellents « Das Gesetz » et « Automat » du dernier opus, la très belle reprise de « Eisbär », grand succès de Grauzone dans les années 80. A noter également les changements de look et le lancer d’ours en peluche. Du très lourd, visuellement et musicalement. Le frontman, coincé sur sa chaise, n’en dégage pas moins un charisme incroyable, compensant par la gestuelle de ses bras sa position assise. Il a bien tenté de se lever parfois mais on a bien senti que c’était douloureux !

Un groupe à suivre absolument et qu’on espère revoir à Paris dans une salle lui permettant d’exploiter tout son potentiel scénique.

Merci à Tangui et Garmonbozia pour l’accréditation.

.: Setlist Eisbrecher :.

  • Intro
  • Sturmfahrt
  • Willkommen im Nichts
  • Das Gesetz
  • Automat
  • Fehler Machen Leute
  • Eisbär (Ideal cover)
  • Amok
  • So Oder So
  • Die Engel
  • Prototyp
  • Himmel
  • Arsch und Zwirn
  • Wo Geht der Teufel Hin?
  • Eiszeit
  • 1000 Narben
  • Was Ist Hier Los?
  • This is Deutsch
  • Verrückt
  • Drums vs maschine
  • Miststück (Megaherz cover)
  • In Einem Boot

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