Pour son album Skins, Black River Sons revient à ses origines heavy rock. Les Lillois souhaitaient, en effet, un second album « plus lourd, groove et à l’empreinte plus affirmée » comme ils le soulignent. Le rock sudiste, c’est l’ADN de ce groupe du Nord. Et chaque membre de ce quatuor apporte ses influences pour la conception de cet opus, mêlant rock des années 70 ou encore riffs hendrixiens. Leur but étant de « ne pas se mettre de barrière afin de plaire aux puristes ».
Formé en 2016, Black River Sons exploite d’abord la musique blues, rock et metal qui le caractérise. Il sort immédiatement un EP auto-produit dans le but d’exister. Deux ans plus tard, son premier album Poison Stuff voit le jour chez Music-Records. Très vite, la presse spécialisée le remarque. Le quatuor effectue plus de cent cinquante concerts, et même la première partie de groupes prestigieux tels que No One Is Innocent et D-A-D, ou encore de la guitariste et chanteuse Laura Cox.
Le 25 août dernier, Black River Sons tease son nouvel album à venir sur ses réseaux. Une courte vidéo d’une trentaine de secondes qui en dit long, avec un extrait de son titre éponyme au disque « Skins ». Un délicieux son heavy rock, accompagné de la voix du chanteur-guitariste Emeric Martel. L’occasion de découvrir l’autre guitare du neo-membre Guillaume Singer, qui avait été officiellement présenté le 28 avril dernier. Le visuel, quant à lui, montre la pochette et rappelle le logo du groupe.
Cinq jours plus tard, Black River Sons présente « Birds And Beats », son nouveau single, qui commence par un chant d’oiseaux. Sur la vidéo, une bête ouvre subitement les yeux avant qu’une musique bien chargée ne démarre. Les deux guitares sont accompagnées par la basse de Frédéric et la batterie de Vincent Bourrée, membre originel du groupe. Les quatre garçons sont encerclés par des fils barbelés. La voix puissante et rauque d’Emeric accompagne ce titre, en somme, très réussi.
A mesure que le temps passe, Black River Sons communique sur son prochain album, entre deux publications où il annonce ses dates de concerts à venir. Il devient même possible de le précommander en ligne. Le visuel est reconnaissable à ce personnage, dépourvu de peau par endroits dévoilant os et organes, et cherchant un billet dans la poche intérieure de sa veste. Côté chœurs, le groupe collabore avec la talentueuse Cindy Baumann sur plusieurs titres.
Skins, c’est un album de neuf titres pour 42:22 minutes qui tiennent en haleine, et même 47:04 minutes si vous optez pour la version CD Digipack qui propose le dixième titre « Lone Boy » en bonus. Morceau qui avait été écrit et chanté par l’ancien guitariste du groupe. Le second opus de Black River Sons est ce qu’on peut appeler une réussite. Des solos magnifiques, des refrains endiablés, des riffs haletants. Mais aussi de la mélancolie irréfragable à laquelle on ne peut résister.
Skins de Black River Sons, c’est bien plus qu’un album heavy rock. C’est un retour à l’essentiel.
.: Tracklist :.
- Skins
- Birds And Beasts
- Out Of Range
- No Pain No Gain
- Spit Me Out
- Uncanny Land
- Don’t Tell It Twice
- Underneath
- The Road
Bonus track sur CD Digipack : Lone Boy
