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Stubora nous parle de son dernier album « Horizon Noir » sorti le 20 novembre 2019.

Le 21 novembre 2019, au Hard Rock Café (Paris), Cyril, Mick et Niala du groupe Stubora ont répondu aux questions de Vacarm à l’occasion de la sortie de leur nouvel album «Horizon Noir».

« On a toujours de l’espoir, on a des enfants, on a foi en l’espèce humaine mais on se dit qu’il serait peut-être temps de se bouger le cul ».

Pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs de Vacarm qui ne vous connaissent pas encore ?
Cyril 
: je suis Cyril, guitariste et chanteur du groupe. Le groupe a deux chanteurs puisque Mick, le bassiste, chante également et Niala est le batteur. Stubora est ancien, il a été créé il y a très très longtemps, en 1996, un autre siècle, ça fait bizarre de dire que mon groupe a été créé le siècle d’avant et même le millénaire d’avant ! A l’époque on était quatre, c’était un groupe de hardcore, ça n’a plus rien à voir maintenant, des gens sont partis, on a changé. Mick est arrivé le premier donc ça a créé une autre période, ensuite on s’est plus ou moins arrêtés avec le batteur d’avant et Niala nous a rejoints en 2014, et ça a relancé une dynamique, une énergie, quelque chose de complètement différent. Du coup on a sorti l’album Résurrection fin 2015, début 2016, il s’appelait ainsi parce que c’était vraiment une résurrection, parce que ça faisait 5 ans qu’on végétait, qu’on faisait plus grand chose, c’était un peu la dépression (rires) et c’était vraiment la relance. Donc là Horizon noir c’est un peu comme notre nouvel deuxième album parce qu’on a atteint une maturité, une expertise aussi dans les différents domaines nécessaires pour un album. C’est ça dont on avait besoin et c’est un peu là où on en est donc même si on a une grande histoire, même si on a fait beaucoup de choses, on est vraiment sur une relance et plus sur un 2e album qu’un 5e.

Vous vous êtes rencontrés comment ? Comment s’est faite l’arrivée du nouveau batteur ?
Niala : Moi je venais de Vendée, je reviens en Lorraine et je me dis qu’il faut que je trouve un groupe, que je fasse de la zic parce que c’est ma vie c’est comme ça. J’ai été voir sur un site et j’ai trouvé une annonce à laquelle j’ai répondu, on s’est donné rendez-vous et ça a marché tout de suite.
Cyril : c’est vraiment un coup de bol. Avec Mick on se connaît depuis l’enfance. On est deux amis. On a eu des parcours différents et à un moment donné on s’est dit on peut jouer ensemble, on faisait quelques projets mais rien de concret, on avait chacun nos groupes de notre côté. En plus lui était à Paris quand moi j’étais en Lorraine, je suis venu à Paris au moment où il repartait, c’était compliqué. On voulait un nouveau batteur parce qu’on en avait plus, on en a essayé quelques uns et ça tiltait pas. Soit pas le niveau, soit pas le rapport humain. On a passé une annonce et je crois que t’es un des seuls à avoir répondu et ça a matché tout de suite, on avait la même façon de voir et de travailler la musique, tout correspondait. Ça a collé du premier coup, on s’est bien trouvés, c’est le pur hasard.
Niala : moi je suis super content parce que humainement c’est des personnes que j’apprécie beaucoup et leur professionnalisme que je ne retrouvais pas avant avec des personnes plus jeunes, sans vouloir juger ces personnes qui font leur petit bonhomme de chemin. Nous on a la chance d’être établis dans nos vies, d’avoir de la maturité et moi j’adore arriver en concert là, on est à l’heure, si on te dit oui c’est pas un petit oui, on a cette maturité qui nous permet d’être francs l’un envers l’autre. J’apprécie beaucoup de travailler avec eux.

Que signifie Stubora ? D’où vient le nom du groupe ?
Cyril 
: ça vient de stubborn qui veut dire entêté. A l’époque on était un groupe de hardcore, on était jeunes, c’était un peu genre on s’en branle, on avance. Ça venait de là mais comme on ne voulait pas un nom avec un vrai sens, on a enlevé un bout, enlevé un b, gardé le OR et mis une syllabe à la fin pour que ça fasse Stubora et pour les français c’était moins chiant à dire, on a gardé le A qui fait une syllabe donc c’était plus sympa

C’est à partir du nouveau batteur que vous êtes passés du hardcore à quelque chose de plus hard rock ?
Cyril 
: non, on avait déjà entamé ce changement avec l’arrivée de Mick, en fait ça faisait huit ans que je faisais du hardcore mais j’avais envie un peu de changer, Mick était venu au départ pour remplacer le bassiste sur deux dates et puis je lui ai demandé de rester et du coup c’était la bonne occasion de faire évoluer le style avec une palette un peu différente donc plus forcément hardcore, plutôt ce mélange de metal et de rock qui s’est affiné au fur et à mesure de ce qu’on produisait et puis l’arrivée de Niala avec sa patte, sa rythmique, ses influences, ça a remis une couche sur l’évolution du style du groupe.

Parce que toi tu venais du hardcore et toi plutôt d’un univers plus hard rock ?
Niala 
: alors au départ rien à voir moi j’ai travaillé un peu tous les styles musicaux, j’ai commencé très jeune le musette, j’ai fait beaucoup de jazz, j’ai évolué vers le jazz fusion etc ce qui m’a permis à un moment donné de découvrir le jeu de l’ex batteur de Dream Theater, Mike Portnoy. Je suis tombé vraiment fou de ce type de jeu, qui mélange le très technique mais aussi la subtilité, la finesse, et je me suis dit voilà c’est ça que je veux faire donc je me suis mis à travailler comme un malade différents plans mais avant je travaillais des batteurs de jazz comme Steve Gadd et tout ça, ça a fait un melting-pot, un shaker de plein de choses.

Vous sortez aujourd’hui un bel album hard rock et avant d’entrer un peu plus dans le vif du sujet c’est à dire la promotion de cet album, j’ai vu que le précédent datait de 2015, qu’est ce que vous avez fait entre le dernier album et celui là, est-ce que vous avez un peu tourné ?
Cyril : on a fait quelques dates et on a quand même pris deux ans pour faire Horizon noir. Comme on a vécu Résurrection un peu comme un premier album, on remettait un peu tout en place, on relançait des contacts parce que ça faisait cinq ans qu’on végétait on n’avait pas prévu vraiment de pousser le truc trop loin mais on s’est dit maintenant faut qu’on avance sur un nouvel album et on veut qu’il soit parfait, on veut aller jusqu’où on peut aller et atteindre le meilleur de nous-mêmes. Comme on avait investi pas mal dans notre studio, pour avoir tout pour enregistrer, c’est complètement de l’auto-prod, ça fait partie de notre démarche, on veut contrôler , on veut se donner le temps donc on a passé un an pour commencer à écrire les morceaux, à revenir avec Niala pour voir les parties un peu rythmiques, challenger les arrangements, parfois même un peu la structure des morceaux parce que forcément quand tu touches à la rythmique tu touches à tout, on a passé un an à bosser là-dessus et un an à l’enregistrer, on a quand même fait quelques trucs, notre dernière date c’était en février de cette année, à Metz mais l’objectif c’était se donner les moyens pour l’album donc on n’a fait que l’album pendant deux ans. On est contents, il sort mais on s’est énormément challengés parce qu’on n’a jamais été aussi loin en fait dans nos échanges, dans la remise en question des éléments, et même sur la durée puisque là on a passé deux ans à se poser tout le temps des questions, à se demander si on ne pouvait pas mieux faire cet élément là ou là dès qu’on avait un doute. On a donc été dans la recherche de la perfection pour cet album.

L’album est sorti hier, vous avez eu des premiers retours de personnes qui l’ont entendu pour la première fois hier ?
Cyril 
: on a eu quelques retours, pas beaucoup parce que c’est sorti hier mais les retours ont été extrêmement positifs
Niala : il y a toujours un moment de soulagement, de fierté et un moment d’angoisse aussi, on se dit merde, est-ce qu’on ne va pas se prendre des retours de flamme, des « c’est pas terrible », surtout que c’est quand même beaucoup partagé sur les réseaux sociaux où il y a tout et n’importe quoi, c’est fabuleux les réseaux sociaux et à la fois c’est facile de critiquer gratuitement derrière son écran, mais dans l’ensemble ça se passe plutôt bien et je pense qu’on peut arriver à fidéliser un public qui aime ce style.
Cyril : les premiers retours ont été vraiment extrêmement positifs mais bon encore une fois c’est le début ! On a eu les premières chroniques, les premiers retours des gens qui nous connaissent, il y a aussi des nouvelles personnes qui nous découvrent puisqu’on se donne aussi beaucoup plus de moyens pour cet album là, c’est celui qu’on veut pousser le plus, donc là on a engagé une dynamique différente et les premiers feed-back sont hyper encourageants parce que quand on passe autant de temps , autant de passion, parce qu’on se dévoile quelque part aussi en y mettant tout ce qu’on aime , tout ce qu’on a envie, ça fait du bien d’avoir des retours positifs.

L’enregistrement est en auto production et le son est quand même assez bon, notamment sur la batterie , comment avez-vous enregistré ça ? Quel est votre matériel ?
Cyril 
: depuis des années on investit sur du matériel donc en fait quand tu regardes, si tu voulais comparer , tu pourrais partir de l’Ep qu’on a sorti en 2005 et voir l’évolution. A partir de 2005 c’est là qu’on s’est engagé sur l’investissement interne, sur s’assurer d’avoir le matériel donc petit à petit on construit le son, on ajoute des éléments pour être capables de mieux produire, on ajoute des micros, on ajoute des éléments, on a ajouté des pré-amplis, on a amélioré aussi tout ce qui est digital puisque maintenant on travaille forcément sur des ordinateurs, tout ça a fait les effets.

C’est vous qui avez fait le mixage et le mastering aussi ?
Cyril 
: oui. L’enregistrement on peut le faire, maintenant avec l’expérience on est capables de le faire, moi j’aurais bien voulu le faire mixer, en fait j’avais contacté Fred Duquesne mais on n’avait pas le budget. Donc comme j’avais déjà mixé l’album et que j’avais déjà masterisé avant, on est resté sur cette formule parce que par contre on ne voulait pas aller chercher n’importe qui donc c’était soit aller chercher quelqu’un qui allait vraiment ajouter quelque chose, soit on retournait à la formule où on auto-produisait tout parce qu’on est sûrs de maitriser et d’avoir ce qu’on veut.

Vous êtes contents du résultat ?
Cyril 
: on est plutôt extrêmement contents du résultat, je pense que c’est notre meilleure production, on s’est pas mal challengés, on s’est posé pas mal de questions,par exemple on sait que l’un des défauts qu’on avait avant c’était la basse, elle n’avait pas assez de présence, on a fait des effort, on a beaucoup étudié comment faire pour que la basse sorte, équilibrer les fréquences, laisser plus de plages, on a fait en sorte aussi de faire attention, de travailler, parce que Niala utilise pas mal de cymbales, donc de faire attention pour que tout ressorte, pour qu’il y ait des ambiances, des émotions aussi dans nos instruments , c’est un travail qu’on a fait en plus parce qu’on s’accordait du temps, ce qu’on n’aurait pas été capables de faire si on avait été voir n’importe quel studio, ce qu’on aurait eu probablement encore mieux si on avait été voir Fred Duquesne, ça c’est certain parce qu’on n’a pas son niveau du tout mais par rapport à ce qu’on était capables de faire, je pense qu’on a réussi à trouver la bonne balance parce qu’on était maître de ce qu’on voulait faire et on a surtout pu y passer du temps. Passer du temps ça veut dire que tu peux écouter, tu enregistres, tu laisses même un peu de temps et puis tu reviens donc tu as les oreilles qui sont à nouveau fraîches, tu laisses certaines choses gommées par le temps, ça nous a permis d’itérer beaucoup comme ça.

Parlons un peu du chant. Parce qu’il y a deux chanteurs. Comment vous êtes vous réparti les morceaux ? Est ce que vous écrivez à quatre mains ?
Mick 
: c’est celui qui chante la chanson qui l’écrit. Il peut y avoir des petites exceptions. Il y a des morceaux où celui qui est à la base de la composition va penser que la voix de l’autre va amener quelque chose sur tel ou tel passage donc on peut finalement chanter les textes de l’autre mais en majorité celui qui chante la chanson l’écrit et on ne se fixe pas de thèmes. Il n y a pas de règles.

Le français c’était une évidence ?
Mick 
: ça l’est devenu parce qu’on ne maitrisait pas assez bien la langue anglaise ni dans l’accent ni dans un vocabulaire assez détaillé et ça ne nous permettait pas d’exprimer notre sensibilité. Les paroles en français ça nous a permis d’écrire des textes plus personnels , plus profonds mais c’est un vrai challenge.

On est quand même dans un genre musical majoritairement dominé par l’anglais, même les groupes français chantent en anglais dans le hard rock, est-ce que ce n’est pas devenu une force pour vous de chanter en français ? Votre marqueur ? 
Niala 
: Stubora c’est ça qui m’a plus aussi, c’est que j’ai retrouvé plein d’originalité déjà dans le mariage des deux voix que je trouve assez exceptionnel, ça aussi c’est rare, une voix qui est death, plus rauque, pêchue, dynamique et à côté de ça une voix claire très mélodique mais en même temps bourrée d’émotion, on le voit bien avec le titre « Soleil noir » et je trouve que le mariage des deux est assez exceptionnel, c’est tout de suite ce qui m’a fait flasher quand il m’ont envoyé une première démo quand je devais entrer dans le groupe. Et c’est original aussi dans les riffs parce que Mick compose, Cyril compose mais ils n’ont pas la même manière de composer, pas la même manière de faire une petite démo et de me l’envoyer après pour que je travaille, je reçois vraiment deux environnements, deux couleurs différentes à chaque fois. Et moi j’essaie de faire le lien, c’est moi qui apporte le liant avec mon jeu qui reste assez identique dans les compositions donc oui on a un trio mais qui ne tourne pas sur trois pattes.

Revenons un peu sur les textes, c’est agréable de pouvoir les lire et les comprendre. C’est un album assez sombre, on sent qu’il y a du vécu, du sensible. D’où vous vient l’inspiration ?
Mick : De la vie, des expériences de la vie, du monde qui nous entoure , pas toujours très blanc.

« Au pied du mur » par exemple, j’y ai vu un message écologique c’est ça ?
Mick 
: Oui bien sûr. On s’est retrouvés là-dessus sans se concerter justement, on a fait chacun une chanson qui traite du même thème avec notre manière de l’aborder différente mais finalement c’est le même thème parce que comment ne pas être sensible à ça, on a des enfants, on pense à eux , à l’avenir, je pense qu’on est tous concernés et on est un peu dépités de voir que nos dirigeants ont du mal à se bouger le cul.
Cyril : c’est vrai que tous les textes représentent les émotions qu’on a depuis quelques années donc il y a des textes qui sont assez personnels mais on a toujours cette limite de garder de la pudeur sur les textes qui fait que tu peux aussi t’approprier le texte sur quelque chose qui va être un peu différent pour toi, ça fait partie aussi de ce qu’on aime dans l’écriture, c’est exprimer des émotions qui nous sont personnelles mais que chacun peut aussi interpréter à sa manière même si on a des textes qui sont quand même bien dirigés.

On reproche souvent au hard rock de ne pas être directement politique , là j’ai l’impression que vous avez un peu fait l’inverse, que vous aviez des messages politiques à faire passer. c’est un peu une tribune ?
Mick 
: Pour moi c’est pas de la politique. Personnellement je n’aime pas les textes trop politiques. Je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois penser et je n’ai pas la prétention de dire aux autres ce qu’ils doivent penser, pour moi l’écologie c’est plus de la politique.

Parce que vous parlez de l’identité aussi et c’est quelque chose d’assez moderne.
Cyril 
: oui c’est probablement ce qu’on vit, ce qu’on ressent, mais on n’a pas un caractère pour dire aux gens voici ce qui est bien ou pas bien, voici ce qu’il faut penser, c’est un peu une tribune, on est là pour dire ce qu’on vit, ce qu’on ressent, et ça transparaît dans les textes.
Mick : il y a des choses liées à des expériences de notre vie intime, des questionnements qu’on peut avoir.
Niala : moi je n’ai pas écrit les textes et quand je les ai découverts petit à petit avec un regard peut-être objectif, je pourrais presque me placer en tant que public, et c’est pas un défouloir, pour moi c’est une sensibilisation et c’est une réflexion, c’est projeter l’auditeur dans une ouverture de débat et j’espère que les gens vont débattre entre eux de ce qu’ils ont entendu, et comme tu l’as fait, tu es le premier pour l’instant à venir avec le livret , l’ouvrir et pouvoir parler des paroles, je trouve ça très important.

Une phrase m’intrigue énormément c’est « comme un soleil noir qui menacerait » et le soleil noir c’est un symbole nazi, y a t il un lien ?
Mick 
: alors ça pour le coup c’est Cyril qui me l’a appris pourtant je suis très intéressé justement j’ai écrit sur le précédent album un texte sur l’holocauste c’est des choses qui m’intriguent et que j’arrive pas à comprendre, c’est le mystère de l’être humain qui est capable de faire des choses pareilles, ce sont des choses qui m’obsèdent mais alors pour le coup ça ne traite pas du tout de ça. C’est plutôt lié à une histoire sentimentale et c’est Cyril qui m’a dit que soleil noir était lié aux nazis.

Vous avez un titre préféré sur l’album ?
Niala 
: moi c’est « Identité », je décolle complètement quand on part dans le refrain avec cette mélodie qui pour certains pourrait paraître pas très originale ou un peu rétro mais qui a vraiment un impact

Votre album s’appelle Horizon Noir, vous votre avenir vous le voyez comment ?
En choeur
: nous on le voit bien !
Cyril : dans horizon noir y a noir mais y a aussi horizon, si tu enlèves le noir, horizon quelque part tu vois loin, t’es pas emmuré.
Mick : c’est une formule forte pour justement essayer de secouer l’auditeur, les gens qui l’écouteront. Y a de quoi être pessimiste même si on ne l’est pas. On a toujours de l’espoir, on a des enfants, on a foi en l’espèce humaine mais on se dit qu’il serait peut-être temps de se bouger le cul.

Vous avez des dates de concert prévues ?
Cyril 
: on travaille sur des dates, l’objectif de cet album c’est de nous aider aussi à aller chercher des dates plus importantes, des festivals, c’est ce qu’on aime aussi, on aime aussi aller faire des concerts dans des cadres hyper pros, avoir de belles affiches, jouer avec des groupes qu’on aime, ça c’est vraiment l’objectif, c’est ce qu’on veut faire les deux prochaines années et après on relancera la machine parce qu’on a été un peu lents jusque là mais on veut maintenant se donner tous les moyens pour continuer.

Avant de vous laisser, une dernière question, vous écoutez quoi en ce moment à part Stubora ?
Mick 
: le dernier Alter Bridge
Cyril : le nouvel album de Ginger
Niala : j’écoute Bonobo et Sons of Apollo

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