À l’occasion de la 31ème édition du Festival Art Rock à Saint-Brieuc, le duo Cats On Trees nous a accordé cinq minutes de son temps pour répondre à nos questions. L’occasion pour Vacarm d’en savoir un peu plus sur ce groupe, composé de Nina Goern (chant et piano) et Yohan Hennequin (batterie), qui commence à se faire un nom dans le paysage de la pop française.
D’où vient le nom de Cats On Trees ?
Nina : Ça ne vient pas de grand-chose en fait ! À l’époque, je faisais des études de musicologie à Montpellier et j’avais commencé un petit projet toute seule, juste pour m’exercer. J’avais deux morceaux et je ne savais pas du tout comment m’appeler du coup j’ai choisi Cats On Trees. C’était juste sorti sur Myspace avec une tête de lapin… Rien à voir avec aujourd’hui ! C’est que plus tard que je me suis mise en colocation avec Yohan sur Toulouse. Il a écouté, il a kiffé, du coup on s’est dit qu’on allait continuer et faire avancer le projet à deux. On a décidé de garder le nom parce que ça nous définissait bien tous les deux. C’est vrai qu’à l’époque on avait pas toujours les pieds sur terre, et toujours pas aujourd’hui ! Et toute la poésie liée au chat nous parlait, donc voilà.
Et quelles sont vos plus grandes influences musicales ?
Nina : Oh tu sais, il y en a plein et pas que musicales. Après, ce qui est assez intéressant, c’est qu’on a tous les deux, deux parcours musicaux différents. Yohan a commencé à jouer en groupe dès le début alors que moi j’ai fait du piano pendant des années, soit en cours particuliers, soit au Conservatoire. Du coup, je pense que c’était deux manières différentes d’appréhender la musique et c’est ce qui fait la richesse du projet aujourd’hui. J’ai écouté beaucoup de musique classique très tôt et Yohan était plutôt rock électro, même encore aujourd’hui. Et puis chacun a appris de l’autre et, aujourd’hui, on écoute vraiment de tout donc c’est de la pop, de l’électro, même du reggae. Tout nous influence en fait !
Et, justement, est-ce que vous pensez conserver cette association spécifique piano-batterie sur vos prochains morceaux ?
Yohan : Ce sera toujours à la base du projet car ce sont les instruments dont on joue de la manière la plus naturelle. De toute façon, pour nous, une bonne chanson doit toujours fonctionner en piano-batterie-voix et, une fois qu’on a ça, on peut construire dessus avec d’autres sons, l’arranger différemment, essayer pleins de choses, aller dans d’autres directions. Je pense qu’on aura toujours la même ossature. En tout cas, au-delà de nos instruments, on est très attachés à la complicité qu’on a tous les deux et au fait de garder ce projet ensemble. C’est ça qui nous permet de créer autant et avec autant de plaisir. Après on est toujours ouverts à d’autres collaborations pour faire des choses différentes.
Les textes de vos chansons sont principalement inspirés par des tranches de vie du quotidien, parfois un peu tristes. Est-ce que c’est votre source d’inspiration principale ?
Yohan : Bien sûr, toujours. Après, ce n’est pas que triste. Justement, dans les expériences tristes ou mélancoliques, on s’attache toujours, quand on peut parce que des fois c’est trop dur, à garder des perspectives positives et surtout à regarder comment ça nous a fait évoluer, quelles leçons on en a tirées. Après, c’est vrai qu’on est très attachés au fait de parler de tranches de vie parce que ça nous permet de transmettre des émotions sincères sur scène et du coup de les transmettre, on l’espère, aux gens. C’est ce qu’on aime, c’est ce qui nous touche. Notre volonté première était vraiment de transmettre quelque chose d’honnête, de parler de qui on est. C’était une belle manière de faire un premier disque je pense.
Dernière question : est-ce que vous connaissiez Art Rock avant de venir et comment vous appréhendez le concert de ce soir ?
Nina : Moi personnellement, je ne connaissais que de nom. C’est la première fois que l’on vient sur ce festival. On appréhende ce soir comme n’importe quel autre concert, avec du stress et de la pression. Mais c’est bien, il va y avoir du monde, la scène a l’air chouette et le son d’être bon. En plus, on a une bonne équipe avec nous donc ça devrait bien se passer !
