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Interview : Asylum Pyre

Asylum Pyre continue de développer son metal mélodique à travers l’ensemble de la sphère metal. Cet album se concentre sur l’accroche et la puissance des chansons entrainées par le chant versatile de Chaos Heidi. Forgé une nouvelle fois en collaboration avec Didier Chesneau (Headline, La Ventura, Invictus, ADX…), le son de « Spirited Away » est le parfait mélange des personnalités du Metal Européen et du Metal Américain.

En effet, tout en incluant quelques éléments électro, le groupe renforce le côté organique et analogique des instruments comme vous pourrez immédiatement vous en rendre compte dès les premiers riffs de l’album. Alors que les deux premiers albums se concentraient sur les thèmes écologiques, les paroles de ce nouvel essai traitent de l’esprit humain et de toutes ses subtilités, ses défauts, ses variations, ses problèmes…Ce qui donne une autre couleur aux ambiances d’Asylum Pyre. « Spirited Away » devrait ainsi ravir les fans de la nouvelle scène metal tout autant que les aficionados de la « old school » ! Johann Cadot, membre fondateur du groupe qu’on retrouve au chant et à la guitare, nous parle de ce nouvel album. La release party aura lieu le jeudi 22 octobre 2015 au Dr Feelgood à Paris à 20 heures.

Bonjour Johann ! Parle-nous de ce nouvel album « Spirited Away » ! Tout d’abord, ce titre, ça a toujours été une évidence ?

Bonjour Nathalie ! Oui, c’est un peu le premier titre qui nous est venu, oui. On est très fan de Hayao Miyazaki et ce titre c’est la traduction anglaise du « Voyage de Chihiro ». On voulait faire un clin d’œil à ce qu’on aime. Il ne s’agit pas d’un album-concept. Avant on traitait des problèmes d’écologie mais ici nous voulions nous rapprocher de l’être humain et notamment du fonctionnement du cerveau. Dans nos morceaux, on parle donc de différents sujets qui nous tiennent à cœur, dont la schizophrénie, l’autisme, la fin de vie entre autres.

Didier Chesneau y a ajouté son son de guitare. Comment cela s’est fait ?

Disons qu’on dû se séparer de notre ancien guitariste pour des problèmes d’emploi du temps. Didier était là pour faire les arrangements de l’album et donc du coup cela s’est fait naturellement. Il savait ce qu’on voulait et il avait envie d’y participer. Voilà.

Il y a un son très organique sur cet album. C’était un effet voulu ?

On aime beaucoup ce son en particulier et je pense que c’est ce qu’on recherchait à avoir. Comme notre intention était de raconter des histoires avec les différents morceaux, les sons compressés n’avaient aucun sens. Nos histoires sont vivantes, il fallait donc que notre musique soit vivante aussi. Nous avons donc évité le numérique pour obtenir plus de nuances, plus de subtilités dans ce que nous faisions.

Dans votre biographie et dans notre introduction, on mentionne le « métal européen » et le « métal américain ». Est-ce que ces notions ont un sens pour toi ?

Oui. D’après ce que j’entends en Europe, notamment en Allemagne ou en Scandinavie, les sons sont plus aseptisés. Aux Etats-Unis la musique est plus organique. Je pense qu’on peut retrouver un grand nombre d’influences américaines dans ce que nous faisons : je pense à Sixx:A.M. ou encore Nickelback par moment. Dans notre façon de composer et dans notre musique, je trouve que notre son est très américain.

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Parlons de la pochette. Elle est très différente de vos précédents albums. C’était aussi l’effet voulu, j’imagine ?

Oui, nous avions envie de quelque chose de différent. Notre son évoluant, il fallait que notre visuel évolue aussi. En fait j’ai contacté un artiste dont j’avais vu le travail sur Facebook. Je ne lui ai donné qu’une seule indication. La couverture de l’album devait refléter la phrase suivante : « Un esprit visible dans un corps invisible. ». Il n’a donc pas écouté l’album et il n’a pas eu accès aux paroles. Le résultat est celui qui tu vois aujourd’hui.

Ce n’est donc pas Chaos Heïdi sur la pochette ?

Non, ce n’est pas elle. Mais je lui dirais que tu pensais que c’était elle. Cela lui fera plaisir !

Quelle relation avez-vous avec les clips vidéo, comme le visuel a l’air d’avoir une grande importance pour vous ?

 C’est toujours intéressant de mettre les paroles d’une chanson en images. Comme nos morceaux sont des histoires, ils se prêtent bien à l’exercice. Nous ne faisons pas de clip, juste pour faire un clip. Je constate de plus en plus que beaucoup de clips n’ont finalement pas un grand intérêt. Pour moi, il faut joindre l’utile à l’artistique. Il n’est pas là juste pour assouvir le besoin des fans.

Quels sont vos prochains projets ou prochains concerts ?

Là nous allons faire la première partie de Stream of Passion sur trois dates. D’autres dates vont encore se rajouter mais rien n’est confirmé pour le moment.

Enfin notre question rituelle: Beatles ou Rolling Stones et pourquoi?

Je vais choisir les Beatles pour leur sens du « hit ». Ils ont réussi à faire bon nombre de titres accrocheurs et surtout fédérateurs. On y adhère plus facilement.

 

Propos recueillis par : Nathalie Barbosa pour Vacarm.net

 

Ils feront la première partie de Stream of Passion aux dates suivantes :

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