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Live Report – Ultra Vomit + Toybloïd au Bikini le 17 janvier 2020

Dernière ligne droite dans leur gigantesque tournée Panzer Surprise ! Ultra Vomit débarque et pose ses valises à Toulouse, que dis-je, Ramonville-St-Agne en ce vendredi soir d’hiver (et non divers) pour notre plus grand plaisir. La preuve en est : Le Bikini est complet depuis déjà de nombreux mois et dès l’ouverture des portes une foule importante se masse pour venir profiter de cette soirée.

TOYBLOÏD

20h, Toybloïd démarre la soirée et monte sur scène. Le trio composé de Lou à la guitare et au chant, de Madeleine à la basse et de Greg à la batterie nous livre un set pêchu mêlant rock garage, mélodie et sonorité clairement punk. Le son de basse est omniprésent et les riffs de guitares suffisent à éveiller un Bikini déjà bien rempli. Les deux frontwomen haranguent la foule et donnent toutes les deux de la voix et la fosse le leur rend bien. Beauty & the Beast, leur récent single, ponctue un très bon concert d’une quarantaine de minutes, Toybloïd repart sous les applaudissements d’un public conquis.

Setlist Toybloïd au Bikini le 17 janvier 2020

  • VIOLENCE
  • 7
  • SHINY KID
  • HALO
  • MONSTER
  • RCKNRLL
  • OFF THE POST
  • YEAH YEAH
  • IF YOU DARE
  • SUNRISE
  • ANTS
  • DIAMONDS
  • BEAUTY&THE BEAST


ULTRA VOMIT

21h, les lumières s’éteignent enfin et l’intro du générique des Looney tunes retentit. Le groupe apparaît héroïquement sur fond sonore du thème de Fort Boyard, puis entame les hostilités avec Darry Cowl Chamber, occasion pour le public présent de réviser son élocution. Les Bonnes Manières suit et les premiers slameurs pointent le bout de leur nez (ou de leur pied, tout dépend le point de vue). Les coudes ne sont pas sur la table mais ils s’articulent plutôt dans la fosse où le public est en furie.

Petit interlude, le groupe salue Ramonville et son Bikini et présente ses meilleurs vœux à tout le monde, promettant des « nouveautés exceptionnelles » dans le spectacle qui va suivre. Et la liste est longue, le chanteur guitariste Fetus la sort de sa poche et commence à énumérer tout le nouveau matériel qui sera utilisé durant le concert nous apportant « une qualité sonore toujours meilleure ». Est-ce un stand-up, un concert de Metal ou les deux ? Manard le batteur du groupe se pose encore la question mais pas le temps d’y répondre. Un Chien Géant arrive suivi de E-tron (digital caca) et son jeu de lumière impressionnant avec ses lasers rendant le morceau particulièrement épique. Le groupe poursuit avec Mechanical Chiwawa puis Je ne t’es jamait autans aimer avant qu’une violence inouïe s’abatte (voir même s’Abbath) sur le Bikini avec Maïté Ravendark. Suivent Calojira et son refrain chanté par toute l’audience puis Takoyaki et ses colonnes de fumée jaillissant de la scène. Nous ne distinguons même plus les limites du pit, la foule pogotant à souhait et sans retenue. Nous reprenons notre souffle avec le morceau Jésus entonné par le Bikini tel le gospel d’une église. Very special guest, Jésus arrive tel le messie pour une belle reprise de volée dans la surface de réparation. Après avoir distribué quelques pains, il sépare la fosse en deux pour préparer le fameux Wall Of Chiasse du titre Pipi VS Caca. De mon point de vue, la team pipi du bassiste Matthieu Bausson inflige une sacrée déculottée à la team caca du guitariste Flockos. Le comble pour un bikini !

Les morceaux s’enchaînent, le pit se déchaîne, Manard prend alors le micro pour chanter Le train fantôme. Légèrement « fatigué », ce dernier propose de calmer le jeu avec des morceaux plus calmes. Une souris verte et Phoned to death sont sortis des cartons de l’album M. Patate. Pas si reposant ! Je collectionne des canards (vivants) offre une deuxième apparition d’Andreas dans un costume pailleté jaune. Se donnant corps et âme, il peinera à revenir vers le groupe après son bain de foule. La fin du morceau est jouée avec des enfants présents dans le public et montés sur scène, Ultra Vomit quitte alors la scène sous un « tonnerre de triomphe ». L’heure du rappel a sonné, UV revient pour un Kammthaar très attendu suivi de Quand j’étais petit qui retourne littéralement la fosse. Evier metal, très attendu également, est repris à l’unisson par tout le Bikini et clôture parfaitement le concert. Après près de trois ans de tournée pour leur dernier album en date, Ultra Vomit prouve une fois de plus qu’il est un groupe taillé pour le live. Mêlant humour, parodie et technique, Ultra Vomit a offert ce soir un grand moment de joie et de partage et on les en remercie.

Setlist Ultra Vomit au Bikini le 17 janvier 2020

  • Looney Tunes Theme/ Fort Boyard Theme
  • Darry Cowl Chamber
  • Les Bonnes Manières
  • Un Chien Géant
  • E-TRON (digital caca)
  • Mechanical Chiwawa
  • Je ne t’es jamait autans aimer
  • Maïté Ravendark
  • Calojira
  • Takoyaki
  • Jésus
  • Pipi Vs Caca
  • Boulangerie Pâtisserie
  • Batman Vs Predator
  • Super Sexe
  • Hyper Sexe
  • Le Train Fantôme
  • Une souris verte
  • Phoned to Death
  • La Ch’nille
  • La Bouillie
  • Keken
  • Pink Pantera
  • I Like to Vomit
  • Anthracte
  • Je Collectionne Des Canards (Vivants)
    RAPPEL
  • Kammthaar
  • Quand J’étais Petit
  • Évier Metal

Un grand merci à Acces Live pour l’accréditation, nous vous invitons à suivre leur actualité tout comme celle de Toybloïd (nul doute qu’on les reverra) ainsi que celle d’Ultra Vomit (mais ça vous le faites sûrement déjà !).

Texte : Criket
Photo : Matthieu Tramond

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