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Live report – Le Gros 4 (Zénith de Toulouse 04/06/22)

Nous y sommes ! Initialement prévue au mois de février dernier et reportée pour des raisons de restrictions liées à la pandémie, le Gros 4 pose enfin ses valises en terre Toulousaine pour l’avant dernière date de sa tournée des Zénith.
C’est en fin d’après-midi que nous apprenons le running-order de l’évènement, évolutif tout au long de la tournée. Et quoi de mieux que les Toulousains de Sidilarsen pour entamer cette folle soirée ?

Sidilarsen

Récemment débarqués pour remplacer les No One Is Innocent, le groupe a bouleversé son planning musical du week-end pour pouvoir répondre présent en ce samedi soir. Et quelle présence : 19h pétantes, les lumières se teintent de rouge sang lorsque le groupe arrive sur scène. Les premières notes de A vif retentissent lorsque Didou le chanteur lance leur traditionnel Wall Of Death de début de concert. La fosse est déjà totalement retournée. Money Game suit. Le duo de chanteurs Didou et Viber est toujours aussi complémentaire. La fosse est déjà humide, transpirante, des sensations qu’on a plaisir à retrouver. Le groupe est très grande forme et assure une maitrise musicale et vocale de haut vol.

Sidilarsen

Le sol tremble littéralement sous les sauts du public sur Retourner La France. Les gradins ne sont pas en reste et sont sollicités pour effectuer des vocalises sur On Va Tous Crever. Etienne, derrière les fut depuis quelques mois, est parfaitement en place pour Guerre à Vendre tandis que Sylvain et Benben headbangue autant que possible. Le bassiste s’offrant même un petit slam pour prendre la température de la fosse. Le set se termine avec Des Milliards, le Zénith debout chantant le refrain tel un seul homme. Très souriant et visiblement heureux de participer à l’évènement, Sidilarsen sort de scène après un superbe show.

Les bras du premier rang pendant Sidilarsen

Quelques minutes de changement de plateau et les lumières s’éteignent de nouveau. Des tonneaux en fer enflammés arborant les lettres TGD et JNS sont répartis de chaque côté de la scène. L’écran géant en fond de scène s’allume, un visage apparait et après une courte intro Tagada Jones entament A Feu et à Sang, morceau qui débute l’album du même nom.

Tagada Jones

La température monte en flèche. La pyrotechnie est tout de suite employée, elle embrase la fosse qui joue déjà sévèrement des coudes. Nous avons la Rage puis Je Suis Démocratie s’enchainent chantés par tout le public présent ce soir. Assurant avec brio les chœurs sur les morceaux, Stéphane, Job et Waner entonnent le début de Vendredi 13. La gorge toujours aussi serrée, cette chanson est dédiée aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 ainsi qu’à leurs familles. Superbement interprétée, les images projetées derrière le groupe illustrent des gouttes perlant le long d’une vitre, mélange de pluie et de larmes rougeoyantes.

Tagada Jones

Le ton repart à la fête avec Zéro de Conduite et le groupe enchaine : Cargo, ici aussi magnifiquement illustrée, De Rires et de Larmes, Nation to Nation, Le Feu aux Poudres viennent terminer le concert sous un déluge de feux avant le désormais classique Mort aux Cons. Véritable hymne du groupe le titre est ultra efficace, et transforme la fosse en pogo géant. Chanté encore et encore par un public du Zénith conquis par cette belle prestation, Tagada Jones quitte la scène après une heure de concert.

Tagada Jones

Nouveau changement de plateau, et quoi de mieux pour patienter qu’un petit bœuf improvisé par de mystérieux roadies bien décidés à profiter de la scène du Zénith de Toulouse… Vous l’aurez deviné, au menu du troisième concert de ce soir : Ultra Vomit. Arrivant déjà bien échauffés sur scène les hostilités démarrent avec Quand j’étais petit face à un public toujours plus au taquet. Très en forme et toujours aussi drôle, le groupe invite Niko Jones sur Un Chien Géant et déroule tranquillement son set. Tou-putain-de-louse en redemande !

Ultra Vomit et Niko de Tagada Jones

« Ça va chier et c’est le cas de le dire » : ce sont les mots que nous retiendrons de Fetus avant Pipi vs Caca. Même après plus de 2h de concerts la fosse ne se refroidit pas, au contraire. C’est l’heure pour Manard et sa voix de merde de nous interpréter un petit morceau. Aidé de Flockos à la batterie et de Waner de Tagada Jones à la guitare c’est Mylène Farmer qui est à l’honneur ce soir. Entendre la foule du Zénith chanter le refrain de Désenchantée à l’unisson : émotion garantie. Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous entendîmes retentir les notes d’une nouvelle chanson ! Véritable ode à un certain Mouss de Mass, un titre du même nom a récemment vu le jour. Le groupe est alors rejoint par Mouss de Mass en personne pour une fin de morceau enflammée autant dans le pit que sur scène.

Ultra Vomit et Mouss de Mass

Ultra continue jusqu’à son rappel avec Kammthaar et Evier Metal. Fin du concert, mais c’était sans imaginer une remise de diplôme en règle par Verycord et Rage Tour : Ultra Vomit est disque d’or avec Panzer Surprise sortit en 2017. Félicitations à eux !

Ultra Vomit

The last but not the least, Mass Hysteria est le dernier groupe ce soir au Zénith. Arrivant après une introduction sonore aux allures d’invasion, c’est Reprendre mes Esprits de l’album Maniac qui est interprété en ouverture. Le public est on ne peut plus chaud et scande avec ferveur le refrain « ça va aller ». Le son est massif, l’utilisation de l’écran géant et des jeux de lumières est en total adéquation avec la musique du groupe.

S’enchaine ensuite Positif à Bloc et Vae Soli. Dans la fosse c’est la fournaise, chacun reprenant son souffle entre deux chansons. Notre Complot est ensuite joué, Mouss frappant en rythme les cymbales de Raphael. Mais ce sont bel et bien les coups frénétiques du batteur qui dictent le tempo. Le calme avant la tempête : Nerf de Bœuf, excellente chanson du dernier album est l’occasion de créer un petit courant d’air dans la fosse avec un beau circle pit avant que les guitariste Yann et Fred balancent leur meilleur riff pour terminer le morceau.

Les flammes jaillissent sur Se Bruler Sûrement tandis qu’on en prend littéralement plein les yeux sur le break de Tout est Poison, le bassiste Jamie headbangant à s’en arracher les cervicales. Ce dernier est de plus en plus présent dans les cœurs sur la plupart des titres. Back to 90’s : Contradiction où comment faire jumper l’ensemble des spectateurs. Imparable. S’en suivra Arômes Complexe et Plus que du Metal avant un final avec Furia et les membres des autres groupes présents ce soir. Tout le monde chantant et dansant pour fêter la réussite de cette septième et avant dernière soirée du Gros 4.

Mass Hysteria

Un GROS merci à Acces Live et à Rage Tour pour cette date tout simplement monstrueuse !!! Et si vous avez aimé le show de nos Toulousains de Sidilarsen, ils seront de retour avec leur SidiFest au Bikini le samedi 22 octobre 2022 accompagnés de Black Bomb A et Shaârghot.

Textes : Criket
Photos : Matt (Instagram : heavy.matt_pics / Facebook : heavy.matt.all)

Galerie complète ci-dessous :

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