Cela fait près d’une décennie que Frank Turner (en photo en tête d’article) s’est lancé en solo depuis la disparition de Million Dead, le quatuor hardcore dont il était le frontman. Depuis ce moment précis, il jouit d’une courbe de succès constamment ascendante.
« Normal » comme diraient certains, car la musique de Turner est propulsée par un mélange de force, de volonté et une facilité pour l’écriture des plus insolentes.
Chaque nouvel enregistrement fixe de nouveaux repères pour cet artiste âgé de seulement 32 ans issu de Hampshire. Son dernier album « Tape Deck Heart », confirme la règle. Ce chanteur/compositeur/interprète ambitieux et ignorant quelles conques règles ou restrictions, envahit de nouveaux territoires et nous emmène en territoire folk-rock conquis d’avance.
La première partie sera assumée par le groupe dream catcher (en image ci-dessous), qui est le projet solo de John Rech, l’ancien chanteur du groupe T42, un des groupes luxembourgeois les plus populaires entre 1990 et 2005 et un des rares à s’exporter régulièrement au-delà des frontières. T42 a assuré les premières parties de Bon Jovi, Michael Jackson, Alanis Morissette, Counting Crows et bien d’autres. Le groupe confirme bien qu’à force de vouloir attraper les rêves, ils finissent parfois par se réaliser.
Si dream catcher a gardé l’énergie de T42, les chansons écrites par John Rech et ses compagnons musicaux sont bien plus recherchées et regorgent d’influences pop, rock ou encore celtiques. En 1998, la sortie du premier EP « happy in my treehouse » souligne le potentiel radiophonique du groupe. D’ailleurs ce morceau deviendra un des titres les plus joués sur les radios locales, ainsi que d’autres tubes tels que le single de la campagne Télévie « deng Hand » ou encore « verluer » et « sunny days ».
Les concerts de dream catcher (en trio ici pour la première partie de Frank Turner) sont surprenants, tout d’abord par l’énergie dégagée mais aussi par leur set multilingue (anglais, français ou luxembourgeois). De la pop anglaise à la chanson française, les musiciens cosmopolites se baladent allégrement et sans difficultés dans différents styles et langues.
