Ho, ho, ho, joyeux noël les diablotins, c’est Satan qui s’adresse à ses ouailles. Je vous ai préparé un chouette programme de réveillon ! On va retourner et brûler tous ces sapins. On lira Sade et le nouveau Détective. On sacrifiera des vierges et Bernard Canetti. On fera des orgies et des cours d’écriture inclusive. Et pour la musique, je vous ai prévu du lourd, on passera le nouvel album de Ringworm, Death Becomes My Voice. Voici un extrait de ce rituel à ma gloire :
Comment ça “C’est qui Ringworm ?” Là, mes gobelins, vous méritez un bon coup de fourche au séant ! Depuis 30 ans, ces Clevelandais sont le chantre d’un hardcore négatif et horrifique. Ils sont inspirés par leur grande culture cinématographique en films d’horreur, que ce soit dans leurs clips, leurs flyers ou dans le nom du groupe, tout droit sorti d’un vieux film avec Vincent Prize. Les textes sont graphiques à souhait (« If you could see me, under the skin, slowly we rot away« , « It’s time for amputation, can you handle the loss?« ). Tantôt incontrôlables (Carnivores), tantôt extrêmes (I Want to Tear the World Apart), ces 13 titres vous emmèneront au 7e cercle de l’enfer. Et admirez-moi cette pochette chargée de symbolique : une succube nue, un crâne de bouc, un serpent. C’est comme à la maison, j’en ai le bouc qui frétille ! Allez, venez à ma fête mes petits farfadets, ça va être chouette…
.: Tracklist :.
1.Death Becomes My Voice
2.Carnivores
3.Acquiesce
4.Do Not Resuscitate
5.Dead to Me
6.The God of New Flesh
7.I Want to Tear the World Apart
8.Dying by Design
9.Separate Realities
10.Let it Burn
11.Final Division
12.I Hide in You (Bonus Track)
13.I’m Not Right (Bonus Track)
