Disponible depuis l’automne dernier en Amérique du Nord, ce deuxième album de ROYAL TUSK est enfin disponible en Europe ! Cette sortie fait suite à la confirmation du quatuor en 1ère partie de la prochaine tournée européenne de leurs potes de Monster Truck.
Les accros à YouTube avaient déjà peut-être jeté un œil le clip de « Aftermath », premier titre extrait de ce nouvel opus. A travers des images fortes et un chorus entêtant le groupe avait à cœur de démontrer à quel point notre culture (et en particulier la culture des « jeunes ») est de plus en plus désensibilisée à la violence, et ce en parti à cause de la surcharge d’informations tragiques et d’autoritaires propagées par les certains médias.
Aussi énergique qu’authentique la musique de ROYAL TUSK est à l’image de ses membres. Issus de familles de cols bleus, nos 4 gaillards débarquent d’Edmonton, Alberta, dans le Grand Nord du Canada. Profondément honnêtes ils n’ont n’a pas tardé à devenir des champions du riff qui bastonne, le bruit de leurs guitares sonnant comme un repoussoir aux hipsters et autres poseurs.
Ces types tentent toujours de donner un sens à leurs compos, parfois même de délivrer un message, le tout étant construit dans d’une ambiance puissante et passionnée. Les mecs de ROYAL TUSK débordent d’optimisme et n’oublient jamais qu’ils ont grandi dans des familles d’ouvriers. Pas de doute, ils tirent leur réalisme et cette attitude sans compromis de leurs origines et ça se sent dans leur musique.
« TUSK II » fait suite à un excellent premier album « DealBreaker » (2016) et un EP « Mountain » (2014).
ROYAL TUSK veut s’inscrire dans cette tradition de groupes tels que Soundgarden, Mudhoney ou Pearl Jam, ces pionniers qui ont réussi à s’imposer à leur manière, suivant leurs propres termes, en mettant d’abord l’art et l’authenticité en avant. C’est ainsi qu’ils aiment laisser libre court à leur créativité débridée, aussi provocante, nuancée que captivante. Pour ce ils combinent le charisme « laidback » du groove Stoner, les mélodies du classic rock, voire du progressif, et l’énergie punk… même si, au final, tout repose sur la stabilité et l’impact de leurs riffs, comme les 35 minutes et 55 secondes de ce « TUSK II » le démontrent note après note. Simple mais terriblement efficace.
A VOIR EN CONCERT AVEC
MONSTER TRUCK
Vendredi 10 mai – Savigny Le Temple / l’Empreinte
Samedi 11 mai – Vauréal / Le Forum
