Début novembre 2015, les canadiens de Monster Truck lançaient le titre « Don’t Tell Me How To Live », un premier extrait de « Sittin’ Heavy » leur nouvel album qui sortira le 19 février 2016 sur Mascot Records/Mascot Label Group (Black Stone Cherry, Black Label Society, Joe Bonamassa…), leur nouveau label en Europe (distribué par Wagram Music en France). Quelques semaines plus tard, une autre chanson, «The Enforcer» était également disponible en ligne. Cet hymne au hockey sur glace, sport national au Canada, confirme toute la puissance du rock de ces furieux canucks, qui aiment eux aussi manier la crosse lorsqu’ils ne grattent pas leurs guitares.
Notre pays a découvert MONSTER TRUCK l’an passé, tout d’abord à travers « Furosity », leur 1er album sorti tardivement chez nous – pourtant n°1 au Canada dés 2013 – puis en 1ère partie de Slash, au Zénith de Paris les 12 et 13 novembre 2014.
Grand pote du groupe, l’ex-guitariste de Guns N’Roses, est l’un des nombreux artistes avec lesquels MONSTER TRUCK est parti en tournée des deux côtés de l’Atlantique. Le quatuor ayant également partagé les scènes d’Alice in Chains, Nickelback, Deep Purple, ZZ Top, Buckcherry, Alterbridge, Kid Rock, The Sheepdogs ou encore Vista Chino (Kyuss).
Né en 2008 à Hamilton, Ontario, des cendres de différents groupes « indépendants », Monster Truck s’est lancé dans l’aventure sans trop se soucier des codes dictés par « l’industrie du disque » et en décidant avant tout jouer une musique influencée par les groupes de hard rock, de punk et de classic rock qui plaisaient depuis toujours à ses membres fondateurs : Jon Harvey (chant / basse), Jeremy Widerman (guitare), Brandon Bliss (orgue) et Steve Kiely (batterie).
De nos jours, alors que l’on a un peu trop tendance à utiliser le terme « Rock’ n’Roll » pour tout et n’importe quoi (au point de parfois en oublier son véritable sens) il est important que de temps à autres, des groupes comme Monster Truck soient là pour remettre les pendules à l’heure et nous rappeler que pour être « rock » il ne suffit pas d’avoir de jolis tatouages tout neufs et de simplement booster le son des guitares.
Fort de la maxime « Don’t F*ck With The Truck » qui a très vite contribué à forger sa réputation, Monster Truck poursuit donc sa route avec ce « Don’t Tell Me How To Live » qui lâche d’emblée ses bonnes vibrations rock et authentiques ! On a hâte de découvrir la suite… car c’est clair ce putain de camion ne carbure pas au diesel mais bel et bien au super plus…
