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Entretien avec Christine (Avril 2013)

Nous avons croisé la route de Nico et Stéphane, les deux membres du duo Rouennais Christine, lors de leur passage au festival Mythos.

Bonjour, pour commencer est-ce que vous pourriez vous présenter ?
N : Salut, moi c’est Nico.
S : Salut, moi c’est Stéphane, de Christine.
N : Ça fait longtemps qu’on a pas fait un interview (rires) !
S : Ouai c’est vrai ça (rires).

Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de votre musique ?
S : Notre live, c’est un road-movie musical, un peu à la Tarantino.
N : Oui, c’est un peu ça. On essaie d’avoir un live dynamique, et référencé de plein de vieux films qui nous plaisent bien. On a un certain attachement pour le vintage, donc on essaie de le retranscrire aussi dans notre musique. Et voilà.

Qu’est-ce que ça vous fait d’être dans un «festival des arts de la parole» (mythos, ndlr) ?
S : On y avait pas vraiment réfléchi en fait.
N : C’est vrai qu’on découvre là.
S : On est toujours friands d’aller jouer n’importe où, peu importe si ça cadre ou pas avec notre style.
N : J’ai appris tout à l’heure que la programmation, c’était genre Dominique A, tout ça.

Oui, c’est un festival qui est pas mal axé chanson et théâtre.
N : On l’a appris en arrivant, mais c’est cool, on a aucun problème de clivages ou quoi que ce soit.
S : Bon c’est vrai que ça peut contraster avec d’autres artistes, mais on est très contents d’être là.
N : Finalement, on collabore aussi pas mal avec des groupes français, donc peut-être que de nouvelles collaborations vont naître ce week-end, qui sait peut-être avec Fauve, pourquoi pas.

En recherchant Christine sur Google, le moteur de recherche nous propose «Christine Boutin». Est-ce que vous voulez lui faire passer un petit mot ?
S : Non, pas spécialement (rires).
N : Oula, bon je suis un peu déconnecté des infos mais ça m’emmerde grave leurs conneries là.
S : L’homophobie ambiante qui ressort, c’est incroyable. Ça lève le voile sur plein de gens.
N : C’est d’ailleurs très triste pour la France, et hyper dommageable pour les pauvres familles qui n’ont rien demandé, qui voient de la violence gratuite alors qu’ils n’ont rien demandé. C’est triste.
En tout cas, dommage que Google nous « associe » à elle.

Est-ce que vous avez une préférence particulière pour les clubs ou les festivals ?
N : Ça dépend, les festivals c’est vrai qu’on aime bien quand il fait beau. Là la période commence, et on a fait un festival à La Rochelle il y a quinze jours, on a vraiment caillé. Mais quand il fait beau c’est vraiment cool.
S : C’est vrai que quand on est en live, qu’on a l’écran et les phares et tout ça, c’est vrai qu’une salle, une SMAC, c’est plus approprié pour nous recevoir, plus que des clubs où on peut pas forcément mettre l’écran ou les choses du genre. Après ça dépend, souvent en club on fait des dj sets. Enfin personnellement je préfère les salles de spectacle.
N : C’est vrai que les conditions de travail sont mieux dans une belle SMAC toute neuve. Après au niveau de l’ambiance, en festival c’est énorme aussi.

Est-ce que vous avez été voir / allez voir d’autres concerts ce soir ?
N : Ouai complétement.
S : Carrément, on joue à 1h45, donc on va s’occuper en attendant (rires).
N : On va aller voir Fauve, parce que j’ai vraiment envie de les voir. Et puis Cabaret Freaks, dont l’un des gars est un pote. Il monte plein de projets, et on connaissait pas son nouveau projet Cabaret Freaks donc on va aller le voir.
S : On le connait juste sous Le catcheur et la pute.
N : Ouai, c’est la pute dans Le catcheur et la pute (rires).

Enfin, un dernier mot par rapport à votre actualité ?
N : Alors, on est sur un nouvel EP, qui prend un peu de retard.
S : Là tout le début de la semaine on était à Paris en studio pour préparer au mieux le mix de cet EP, au moins les quelques titres du EP.
N : On a fait pas mal d’arrangement. Cet EP est très important pour nous, on l’avait annoncé pour fin mai, mais il va être reporté à début septembre. Par contre, on prévoit normalement un single et un clip avant l’été, début juin normalement.

Merci beaucoup.
N : Merci à toi aussi, à bientôt.

Merci à Nico et Stéphane pour leur temps, ainsi qu’à Morgane pour avoir planifié cet interview.

Propos recueillis par Colin FAY pour Vacarm.net

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