Que faisiez vous avant Sporto Kantes?
Benjamin: En fait c’était deux projets parallèles sur lesquels on travaillait et on s’est dit que finalement c’était trop con de faire deux disque chacun de notre côté alors qu’on pouvait réunir le meilleur de chaque dans une seule galette. On a donc montré ça au label (Village Vert) qui a adoré.
Benjamin, ton projet Sportès est toujours d’actualité quand même?
Nicolas: Et bien non puisque c’est devenu du Sporto Kantès finalement!
Benjamin: On verra…Inch Allah!
Quel a été le processus de composition de “Tower” qui est assez celtique?
Benjamin: C’est parti d’un riff de cornemuse en fait ensuite j’ai rajouté la rythmique basse/batterie et des bouts de sample à droite à gauche.
C’est donc Benjamin qui compose les titres?
Nicolas: Ouais, en fait moi je fait la première oreille et la dernière aussi. En cours de montage, je viens rajouter des petits trucs, des bouts de gratte, de voix… Comme on se connais bien, je peux avoir un regard extérieur sur les chansons et exprimer mes opinions objectivement et donc dire si c’est bon ou pas.
Tu travailles plutôt avec des samples ou tu crée tes propres compos?
Sur 3 at last il y a plus de trames vocales classiques plutôt que les gimmicks habituels, pourquoi ce changement?
Nicolas: Comme c’est le projet Sportès à la base, donc surtout une voix, il y a moins de trucs electro, c’est plutôt une trame classique couplet/refrain.
Finalement cet album semble plus adapté à la scène…
Benjamin: Oui, c’est pour ça en fait que je me suis dit que c’était la bonne formule.
Vous faites très peu de chansons de plus de 3min, est-ce volontaire?
Benjamin: Ouais…c’est vrai que même les morceaux avec pas mal d’instrumental dedans ne durent que 3min40 au final.
Nicolas: On va quand même ralonger quelques titres pour la scène. Les morceaux comme “Ambre” vont être retravaillé avec des passages plus longs au moment ou ça bouge bien. Mais pour l’instant on commence le live donc c’est évidement amené à évoluer par la suite.
Vous n’avez fait que très peu de dates pour l’instant…
Nicolas: C’est juste la seconde en fait, la première était sur radio sur Nova. Avant on ne faisait pas de scène car on trouvait que notre musique n’était pas adaptée.
Quelles ont été les collaborations sur 3 at last?
Votre dernier album sonne la fin de la série sur le thème de l'affrontement?
3 at last a-t-il été plus facile à réaliser que les albums précédents?
Benjamin: Et puis on s’est rendu compte que l’on faisait plein de bonnes choses ensemble. Quand je composais les titres, nico était toujours là pour donner son avis. C’est vraiment la première fois qu’on s’est consulté pour tout.
Nicolas: Finalement nos malentendus n’avaient rien à voir avec la musique et on s’est rendu compte qu’on faisait le meilleur boulot que en étant Sporto Kantes et pas chacun de son côté.
Que pensez vous de la scène française actuelle?
Nicolas: Y’a le Club des Chats qu’est sympa et d’autres truc assez underground mais y’a pas vraiment de groupe qui sorte du lot actuellement.
Quels sont vos projets futurs?
Merci à Nicolas Kantorovwicz et Benjamin Sportès pour m’avoir accordé cette interview.