Depuis déjà six mois, Beat Assailant parcours les villes de l’Hexagone afin de présenter aux aficionados de hip-hop métissé les morceaux de son nouvel album Imperial Pressure. A l’occasion de son passage aux Solidays, ce parisien d’adoption a bien voulu répondre, en français, à quelques unes de nos questions sur sa vision de la scène, son groupe, ainsi que la composition de son dernier opus.{multithumbs}
Quels sont tes sentiments par rapport à la prestation que tu as donnée ici, aux Solidays ?
C’était vraiment énorme de voir tant de personnes qui étaient là pour la bonne cause, pour symboliser la lutte contre le SIDA. Le public a bien réagi. Ca m’a fait super plaisir.
Pour toi, il y a eu un moment phare durant le concert ?
Il y en avait plein, mais pendant « BA’s Back » (ndrl : morceau tiré d’Imperial Pressure), tout le monde avait les mains en l’air. C’était incroyable.
Comment le public a-t-il réagit face à tes nouveaux titres ?
Plutôt bien. Avec le groupe, on touche du bois pour l’instant. La plupart des nouveaux morceaux qu’on a sortis marchent assez bien en concert. On va continuer de bosser, de faire des répétitions et des séances studio pour essayer de trouver de nouvelles idées, d’aller un peu plus loin.
La musique de Beat Assailant est pensée pour la scène, elle est conçu pour donner de l’énergie, être dynamique. De quelle manière fais-tu le lien entre le live et le studio ?
Au début, c’était un peu difficile à gérer du fait qu’il a eu une évolution depuis le premier album. Maintenant, avec le groupe, on a plusieurs façons d’enregistrer en studio. Pour Imperial Pressure, par exemple, il y a eu une vraie recherche au niveau sonore.
Est-il essentiel pour toi, en tant que rappeur, de t’accompagner de musiciens ?
Ce n’est pas essentiel, mais c’est ce que je préfère. J’aime être sur scène avec un groupe. Il y a une vraie énergie, quelque chose qui se passe. Pour moi, c’est une expérience.
Tu es originaire d’Atlanta, aux Etats-Unis : est-ce que la culture française t’a influencé au niveau de ta musique ?
Juste le fait de voyager, de changer de cadre, ça change beaucoup. Etre ici, à Paris, c’est une chance pour voir les choses différemment, surtout au niveau de la musique. J’ai rencontré beaucoup de monde, comme Dany Wilde (ndlr : producteur de Beat Assailant) et les membres de mon groupe. Avec eux, on touche à plusieurs styles, on effectue une véritable recherche musicale. Tout ça nous est permis ici.
Ce soir, NTM va jouer au concert des 10 ans des Solidays. Tu penses aller les voir ?
Oui, je vais assister au concert. Je pense que ça va être énorme ! J’ai hâte de voir ça.
Dernière question : quelle évolution va suivre Beat Assailant ?
L’histoire continue. On prépare le troisième album. On croise les doigts et on espère qu’il sera prêt pour l’année prochaine.
Un grand merci aux équipes de LC Les Filles et des Solidays pour l’organisation de l’interview.
Entretien réalisé par Cap’tain Planet et JiHeF.
Crédits Photos : Robert Gil