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Dog’n’Style, interview pour la sortie du dernier album, Only Stronger.

Un mélange de rock’n’roll et de doggy style, tout simplement !

Le 14 octobre, au Hard Rock Café, Vacarm a pu poser quelques question à Yan, Robin et Greg du groupe Dog N Style, dont le nouvel album, Only Stronger, est sorti le 5 octobre.

Pouvezvous présenter le groupe pour les lecteurs de Vacarm qui ne vous connaissent pas encore ? 
Yan : Dog’n’Style est un groupe qui existe depuis 2013. Six ans d’existence, on a parcouru pas mal de pays. On a fait 250 dates dans 12 pays différents. Là, on sort notre deuxième album, Only Stronger produit par Rudy Lenners, ex-batteur de Scorpions.

Du coup pourquoi Dog N Style ? 
Yan : Un mélange de rock’n’roll et de doggy style, tout simplement ! (rires)

Pour le nouvel album vous avez lancé un financement participatif qui a bien marché. Ça vous a surpris ? Vous savez qui a participé ? Les fans ? 
Yan : Un peu tout le monde : les fans, la famille…
Robin : Oui pas mal de gens qui nous suivent.
Greg : Les crowfunding pour les groupes comme nous, c’est souvent un bon tiers de proches, les amis, etc. Puis après, le but c’est d’accrocher un peu les gens et faire participer un peu la fan base. 
Yan : Du coup on l’a clôturé vraiment le dernier jour.
Robin : C’était un peu au dernier moment, ouais.
Yan : De toutes façons, c’est comme les gens qui prennent leur ticket à la dernière minute en concert. Le soir même on a été au bistrot, le Vieux Naninne, en Belgique à côté de notre studio et on a bien fait la fête !

Donc en fait, vous avez déjà une vraie fan base, même dans toute l’Europe. 
Yan : Ouais ouais, un peu partout moi je dirais ! Principalement en France évidemment. Mais ouais un peu partout.
Greg : Après là dans trois jours on va en Espagne, on fait deux lieux qu’on a déjà fait et du coup il y a des gens qui nous attendent. Donc ça commence à être plutôt cool  
Robin : C’était pareil en Russie, la deuxième fois où on y est allés, il y avait quand même des gens qui nous avaient déjà vus et qui attendaient quand même le deuxième round.
Greg : Il était chargé hein !
Yan : Ouais le deuxième round est toujours plus chargé que le premier parce que les mecs, ils t’attendent. Tu te sens en confiance.
Robin : C’était chargé en émotion, évidemment ! (rires)
Greg : Surtout les émotions !
Yan : Et là c’est le troisième round en Espagne, alors je te laisse imaginer ce qui nous attend…

Ça va être intense ! Pour votre nouvel album, vous avez des partenaires qui vous accompagnent, c’est ça ? 
Greg : En fait, on a juste un label pour la distribution digitale. C’est un label anglais qui fait la distribution sur toutes les plateformes digitales. 

Pourquoi avoir choisi un label anglais ? 
Greg : Le deal paraissait assez intéressant et puis le fait de bosser avec des anglais c’est toujours une porte ouverte chez nous. 

Ça s’est passé comment la création de ce nouvel album ?
Robin : A quel niveau ? 

Ce qui vous a marqué le plus. Est-ce qu’il a été plus compliqué à sortir les autres ?
Robin : Ouais il a été plus long à sortir. Avant on avait dix titres et là, paf, on a fait un album. On a pris beaucoup de temps. On a eu 30 ou 35 pré-prod, donc vraiment on pris le temps. Et après les titres qu’on a choisis de travailler en long et en travers avec Rudy notre producteur, l’ancien batteur de Scorpions, qui a vraiment apporté un travail en profondeur sur les compositions : vraiment pour travailler les refrains, l’agencement des morceaux, tout ça…
Yan : ça nous a fait vraiment voir une nouvelle façon de composition et d’arrangement. Et ça je pense que c’est vraiment le point fort de cet album là par rapport à celui d’avant. Ça nous a vraiment ouvert les yeux sur pas mal de choses sur la composition. 

Vous l’avez rencontré comment, Rudy Lenners ?
Robin : Un peu par hasard en fait. On était à l’Autre Canal, une salle de concerts à Nancy, où on était en résidence et il était dans le public. Il y avait tout un panel d’accompagnateurs et il était là un petit peu en tant qu’observateur. On a joué le matin, juste en showcase, vingt minutes pour présenter le projet, et il a pas mal accroché. Finalement, on s’est revus derrière pour discuter avec lui. Il a pas mal accroché et adhéré à la démarche. Avant d’aller en studio, on a travaillé pendant quatre ou cinq mois en amont, sur les pré-prod. Il est venu plusieurs fois dans les Vosges pour travailler sur les morceaux et après il est venu 25 jours avec nous en studio. Et il était encore avec nous pour la sortie de notre album. Le 5 octobre il est venu au concert. 

Il a fait la fête avec vous ?
Robin : Alors il n’a pas fait la fête avec nous mais ça nous a fait très plaisir de le voir !

Dommage ! Du coup, qui compose ? Un peu vous tous ?
Yan : Oui, c’est un peu tous. En général il y a toujours quelqu’un qui a une idée et tout le monde brode un peu autour.

Et il y a du banjo dans votre album de hard rock !
Yan : Oui, un peu l’influence country, l’influence sudiste.
Greg : Il y en avait déjà un petit peu sur l’album d’avant, c’est un truc qui nous a toujours fait marrer. Et puis ça change un petit peu, ça fait des atmosphères un peu différentes.
Yan : ça rajoute de la nuance à l’album.

Et pas de chanson en français ? Vous voulez en faire ?
Greg : Jamais de la vie. (rires)
Yan : Le parti pris de ne chanter qu’en anglais, ça nous permet aussi de jouer un peu partout.
Robin : C’est plus universel. 

Et puis votre univers évoque beaucoup plus les Etats-Unis.
Robin : Chanter en français ça va tout de suite faire soit vieux groupe heavy des années 80’, soit punk à chien… Et c’est pas notre truc. On respecte, mais c’est pas notre monde !

Et dans votre album, on voit aussi plein de références à la pop culture. Sur la pochette, on a le Big Lebowski, Street Fighter…
Robin : Ouais, il y a pas mal de Dragon Ball et tout, ça vient de nous en fait. C’est un peu l’époque, la culture des années 80’, 90’.
Greg : ça nous fait marrer. Ça donne un côté visuel un peu décalé. Le but c’est que les gens ressortent et qu’ils aient le sourire. En concert ou avec la pochette de l’album, ce qu’on cherche c’est à donner le sourire.
Robin : Ce n’est pas pour se donner une image, c’est ce qu’on aime. Arnold Schwarzenegger, Rambo… Tout ça c’est des trucs qu’on regarde tout le temps.
Yan : C’est ça. Gladiator, tout ça c’est quelque chose de très important ! (rires)

Du coup, est-ce qu’il y a un thème autour de cet album ? 
Yan : Au niveau des textes, c’est vraiment des tranches de vie, des choses qui se sont passées en tournée ou qui nous sont arrivées. Des choses qui nous ont touchés dans le processus de l’album aussi.
Robin : Ce sont des situations auxquelles tous les gens peuvent s’identifier.
Greg : C’est ce qui nous “arrivé”, un peu enrobé bien sûr mais que les gens peuvent vivre au quotidien aussi. Des expériences bonnes ou mauvaises de la vie où les gens peuvent se retrouver, pas des trucs spécialement orientés vers nous. 

Et par rapport à l’album d’avant, vous sentez une évolution ?
Yan : La critique qu’on a beaucoup eu sur l’album d’avant c’est qu’il était bien mais linéaire.
Greg : Oui en gros tu te prends ça dans la tronche, c’est un bloc. Et du coup, la variation de tempo, d’harmonie… C’était pas encore ça.
Robin : ça manque de trucs qui ressortent.
Yan : En partant de ce constat là, on a essayé de changer pour cet album là. On a laissé la place à chaque instrument. Chaque instrument à son moment. Sur Pub’s Calling, tout était un peu à fond. Si tu as un gros truc de batterie, tu vas avoir un gros truc de guitare en même temps, du chant en même temps…
Greg : Il y a avait des lignes de guitares sur les refrains par exemple.
Yan : Alors que là, s’il y a un gros refrain, nous on se met un peu en arrière, quand il y a un solo de guitare, ils se mettent un peu en arrière.
Robin : C’est-à-dire que l’élément qui doit être mis en avant n’est plus bouffé par les autres.
Greg : Chacun a son rôle au bon moment.
Robin : Ce qui donne une certaine maturité et puis l’envie de faire les choses différemment.
Greg : C’est aussi une facilité d’écoute, parce que là on est focalisés sur un instrument et on peut le retranscrire sur scène. Sur scène, c’est le moment du solo de gratte, lumière et on se recule. Pour le solo de batterie c’est pareil, etc. Du coup les gens focalisent leur attention sur ce qu’on a envie qu’ils voient. Quand il y a tout ensemble, le mec sait plus où écouter, où regarder. 

Oh bah il headbangue c’est pas grave ! (rires)
Robin : De toutes façons il est raide, alors !

D’ailleurs en parlant de live, quand on écoute l’album on a plutôt envie de vous voir en live.
Yan : Ah oui on est un groupe de live !
Robin : Mais un peu moins maintenant, je trouve. C’est vrai que les deux autres d’avant je les écoute pas trop, celui là c’est celui que j’ai le plus écouté. Mais c’est vrai qu’on oriente pas mal sur le live. Même au niveau de la compo, on pense tout de suite en live.
Yan : Oui, le principe d’avoir un album c’est de pouvoir repartir en live, repartir sur les routes.
Greg : On a passé quasiment un an sans jouer, ce qui ne nous était pas arrivé depuis le début du groupe. Donc on en avait plein de cul ! (rires) C’est vrai, parce que tu passes de 60 dates par an à trois ou quatre, c’est compliqué.
Robin : On s’est fait chier, oui !
Yan : Oui voilà ! (rires)

D’ailleurs vous avez des taffs à côté ?
Greg : Pour l’instant, ouais. 

Aaaah ! Et un dernier mot, peut être ?
Yan : J’ai soif !
Greg : J’ai soif !
Robin : J’ai soif !

En même temps, c’est compliqué de vivre de la musique… Mais vous avez des taffs assez arrangeants pour partir en tournée quand même !
Robin : Tu m’étonnes ! (rires)
Yan : Il y a que l’un de nous qui est en CDI.
Robin : Et on fait des choses très éclectiques. 

Et en parlant de tournée, vous en avez une de prévue pour faire connaître l’album.
Yan : On est en plein dedans là.
Greg : On a commencé le 21 septembre au Ferrailleur à Nantes. Après on a joué à Paris avec Phil Campbell, l’ancien guitariste de Motorhead. Après on a fait Dijon et Epinal. Et là on poursuit, mercredi à Bordeaux, puis 5 jours en Espagne. Et puis après on repart un peu en France, en Belgique aussi. 

Et c’était comment de jouer avec Phil Campbell ?
Greg : Ouais c’était bien !
Yan : En plus ce qui est intéressant c’est de réussir à accéder à des salles intéressantes quand tu joues à Paris et que tu débarques de nulle part. Là c’était au Café de la Danse.
Greg : Là c’est, je pense, la sixième fois qu’on joue à Paris et on a été reçus…
Robin : De façon assez… Fraîche, on va dire !
Greg : Autant le public est sympa, autant les conditions sont compliquées. Et pour une fois là c’était différent et en plus les gens étaient réceptifs. Et beaucoup d’étrangers pour le coup, des gens qui venaient d’Allemagne et d’Europe du nord. Le Motörhead Fan Club ! Du coup c’était vraiment chouette. 

Si vous vouliez jouer avec quelqu’un ça serait qui ? Et où ? 
Yan : Ah bah moi je dis ça depuis qu’on est arrivés hein, je voulais jouer avec Johnny mais il est mort ! Alors Ozzy ça serait pas mal. 

Il commence à être fatigué un peu là Ozzy !
Yan : Ouais bah c’est pour ça !
Robin : C’est pour ça qu’il faut se dépêcher !
Greg : Ouais je pense qu’on est un peu d’accord là dessus. 

Alors une tournée aux Etats-Unis un jour ?
Robin : Ah, c’est peut-être en prévision !

Tout le monde Ozzy ?
Robin : Moi ça serait plus Heat.
Greg : Moi plus Foo Fighter. Il est en meilleur forme qu’Ozzy !
Yan : Du coup faut faire dans l’ordre de ceux qui vont crever ! (rires)
Robin : C’est ça ! Donc Ozzy, les Foo Fighters et Heat. 

Et un lieu où vous voudriez jouer ?
Greg : Los Angeles, California ! (rires)
Yan : Au Whiskey a Go Go, ouais clairement.
Robin : Ou au Japon, ouais. Si on fait une tournée au Etats-Unis c’est cool, mais si on fait une tournée au Japon c’est cool aussi hein. 

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