Help she can’t swim a ouvert le bal des festivités. Une partie des gens était venue les voir, juste eux, mais la salle n’a pas désempli pour autant. Les quatre British guys ont insufflé une touche pop-rock, avec une bonne dose d’énergie, idéal pour une première partie.
Vive la Fête s’est fait attendre. Trop ? En tout cas assez, pour que cris, sifflements (stridents de ma voisine) et trépignements se fassent entendre crescendo, jusqu’au moment où la belle ex-mannequin Els Pynoo est apparue. {multithumb thumb_width=450 thumb_height=320}
Guêpière en cuir noire, bas résille assortis, et cheveux blonds coupe très sixties, elle était enchanteresse. Tubes de leur dernier album – Jour de chance – (La route, Aventures fictives), et plus anciens tels Maquillage, Scwharzkopf, Nuit blanche, leur recette fonctionne.
Mais justement, leur show est si bien huilé, qu’on en vient à se demander s’ils ne s’ennuient pas : aucune fausse note, un enchaînement de titres dont le succès ne fait plus de mystère, une chanteuse qui campe son rôle de star inaccessible. Airs de Marylin Monroe, tambourin à la main, peu d’échanges avec le public, si ce n’est un baiser de la main.
Au total, un concert d’une heure trente d’un délicieux mélange de courants musicaux, qui constitue la « marque » du groupe : au croisement de la cold wave, de la pop et de l’electronica, le tout relevé d’une touche rock des titres du dernier opus du duo belge. Certains spectateurs ont été déçus, les autres, habitués des prestations scéniques du groupe gantois et ultra fans, ont adoré.
Vive la Fête est actuellement en tournée en Espagne et en Allemagne.