Depuis sa fondation, la Bellevilloise a toujours été un haut lieu de la culture alternative. En 1877, aux lendemains de la Commune, La Bellevilloise, la première coopérative parisienne, avait pour projet de permettre aux gens modestes l’accès à l’éducation politique et à la culture. Le 24 juillet 2008 s’installe la soirée privée DC Shoes Live From Europe avec un programme très chargé… {multithumb thumb_width=450 thumb_height=320}
Une dizaine de skaters internationaux se lancent dans une série de démonstrations extravagantes sur une rampe installée dans la salle principale pendant que les invités se précipitent vers l’open bar. On retrouve sur le parquet PJ Ladd, Josh Kalis, Ryan Smith ou encore Colin Mc Kay (co-propriétaire de DC Shoes) qui nous démontrent toute leur dextérité en enchaînant les tricks. On en prend plein les mirettes, surtout qu’il y a du beau monde autour du tremplin : beautés fatales, people, artistes, journalistes, …
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Au « Club », Lula Fortune débute sa prestation très en retard, vers 22h30. Le programme de la soirée va être décalé, ce qui nous empêchera de voir le concert tout en puissance de Bukowski. Lula Fortune donne un set intimiste, touchant et sensible. Davy Portela, ancien guitariste de Pleymo, s’accorde à Vincent Jacob, chanteur de Death by the sin. Les compositions sont bien menées et on notera la rigueur de l’interprétation qui transcende ce duo. Les titres « Faith has gone away », « Dear Doctor » ou « Everybody is no one », disponibles sur Myspace, sont joués. {multithumb thumb_width=450 thumb_height=440}
Le clou de la soirée est l’entrée d’Enhancer sur la petite scène du club. Tel un électrochoc, le groupe recomposé va dynamiter la foule. Souvent controversé, Enhancer témoigne d’une réelle envie d’être là, de faire bouger le public et de partager collectivement 20 minutes de neo-metal. La set-list est extrêmement courte, 7 titres, 7 singles. Pas le temps de se poser, Enhancer ne laisse aucun répit à la foule qui va partir en transe en quelques instants pour se transformer en un lot de slammeurs peinant à nager au-dessus du public à cause de pogos virulents sous leurs ventres. {multithumb thumb_width=450 thumb_height=320}
Tony chante assis sur un tabouret, la faute d’une jambe cassée. Ceci n’entache en aucun cas l’aisance scénique du combo. Vida, Bill, Q et Davy s’imposent sur le front de scène. El Tunisiano, chanteur de Sniper, se joindra au groupe pour reprendre « Street Trash ». Autre moment fort, l’adaptation de NTM « Le Feu » qui va définitivement enflammer la Bellevilloise. A noter que plusieurs caméramans étaient présents pour capter des images qui pourraient se retrouver dans le prochain clip du groupe. {multithumb thumb_width=450 thumb_height=300}
Cette soirée privée était exceptionnelle. Rares sont les concerts qui dégagent une telle intensité. On ressort de la salle en sueur mais aussi avec pleins de souvenirs en tête.
.: Setlist :.
1. La Pression
2. Street Trash
3. Le Feu
4. Cinglés
5. Pas Sommeil
6. Street Playground
7. Hot