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Nordik Impakt 2013

Il y a un peu plus d’une semaine et demi ouvraient les portes de la quinzième édition du célèbre festival bas-normand de musique électronique : les Nördik Impakt. Le festival étendant son territoire d’année en année au sein de la cité Caennaise, nous avons choisi d’aller trainer les pieds là où le son tapait fort : la soirée de clôture du samedi. Récit d’une soirée pluvieuse, mais haute en sonorités.

 

 

La légende voudrait qu’une fois l’automne arrivé, la pluie ne quitte pas la normandie. Légende ou réalité, toujours est-il que ce soir la pluie est avec nous mais qu’elle n’a pas empêché les fêtards du coin se ruer sur une soirée qui affiche complet quelques heures avant l’ouverture des portes. Bref, accréditations en poche, nous faisons un peu de queue devant les barrières, avant de rejoindre le local Fakear qui ouvre la soirée sous le chapiteau, alors qu’il nous présente quelques notes de son futur EP. Woodkid prend le relai, avec un show comme on lui connait si bien, tout en théâtralité et en grandiloquence, devant un chapiteau tout bonnement rempli. On ne reste pas jusque à la fin puisque c’est Araabmuzik que nous ne voulons pas rater, et qui se produit dans la grande salle du Cargo. Si vous avez déjà vu le garçon en action (ne serait-ce que sur YouTube), vous vous doutez probablement de l’impressionnant show auquel nous avons eu le droit : véritable virtuose des MPC, l’américain nous envoie de la bass-music qu’il joue sur ses machines avec une dextérité incroyable. De quoi en mettre plein la vue et les oreilles des festivaliers présents. On retourne sous la chapiteau, afin d’assister à un des sets les plus attendus des spectateurs : Gesaffelstein, qui vient présenter le live de son nouvel album Aleph. Perché sur son monument (stèle, vous avez dit stèle ?), le français nous fait ce qu’il sait faire : une techno froide et percutante. On aime ou on aime pas, toujours est-il qu’on ne pourra pas nier la propreté et la technique que présente l’impressionant show de Gesa (de son petit nom). Une expérience à part entière.

L’aventure se poursuit de retour au Cargo, alors que nous allons voir les chouettes prestations de Jackson & His Computer Band qui délivre un set bien cadré de techno, ainsi que de Joris Delacroix. Le temps d’aller chercher une bière au bar et nous voilà face à un véritable mur humain : quasiment impossible d’entrer pour voir le live de Rone, devant qui la foule s’est amassée. Une chaleur étouffante et l’impossibilité de faire un mètre en moins de 5 minutes ne nous fait voir que quelques morceaux, ce que nous regrettons bien (mais nous nous réconfortons en nous disant que nous l’avons vu à Rock’n’Solex). On continue donc notre soirée sur le dj-set de Concrete Knive dans la petite salle du Cargo qui s’est transformée en véritable soirée entre copains : les Concrete sont chez eux, et ils le prouvent.

On termine la soirée sous le chapiteau aux environs de 05.30, trempés et boueux, mais heureux d’avoir vu tout ça, bien que déçus parfois de ne pas avoir pu être dans plusieurs salles à la fois. Nordik Impakt nous démontre une fois de plus pourquoi il s’est imposé en tant que festival de référence sur la scène électronique française. À l’année prochaine !

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