A Place to Bury Strangers (APTBS) a été souvent qualifié de « groupe le plus bruyant de New York ». Et pour cause, la musique du groupe oscille entre un puissant mur du son et des influences psychédéliques, shoegaze et space rock. Avis aux amateurs de gros son US ! Formé en 2003, le groupe puise l’inspiration pour son nom dans un poème d’Aleister Crowley nommé « Aceldama : A place to bury strangers in ». Le groupe est fondé par Oliver Ackermann, qui avait déjà fait ses preuves au sein du groupe Skywave. Il s’est alors associé à Jay Space et Jono Mofo, ex-membres du groupe Mofo. Après plusieurs changements de personnel, le groupe est actuellement composé d’Oliver Ackermann, Dion Lunadon et Sandra Fedowitz. En 2007, le groupe sort son premier album éponyme et retient l’attention aux Etats-Unis après un avis élogieux du magazine Pitchfork. Le groupe fait ses premières armes en première partie de Black Rebel Motorcycle Club, Nine Inch Nails ou encore MGMT. Les albums s’enchaînent : « Exploding Head » (2009) puis « Worship” (2011) donnent lieu à des tournées mondiales où ils sont remarqués pour leur énergie communicative. En 2016, leur batteur Robi Gonzalez décide d’arrêter de tourner et est remplacé par Lia Simone Braswell puis Sandra Fedowitz, ce qui leur permet d’enregistrer de nouveaux titres et de partir en tournée. Les changements de membres du groupe au fil des années ont permis à la musique du groupe d’évoluer, notamment en y ajoutant des sonorités électroniques, à l’image de la chanson « Never Coming Back ». Celle-ci porte notamment l’empreinte de Lia Simone Braswell. Comme le relève Oliver Ackermann : “Il n’y a rien de pire que de stagner. Lorsqu’un projet a plus de dix ans d’existence, il devient très difficile de faire avancer les choses. Nous essayons d’être constamment en mouvement, que ce soit par l’intermédiaire des concerts ou de notre travail en studio. Nous cherchons toujours à être meilleurs. Il a vraiment fallu se dépasser pour que ça marche. Je crois bien que nous y sommes arrivés.” Aujourd’hui, le groupe continue de nous proposer de nouveaux morceaux et d’explorer sans cesse d’autres sonorités. Nous ne pouvons que recommander aux amateurs de noise rock d’aller applaudir le groupe et vivre l’expérience en live ! |
Nathalie
En premier lieu, toute personne qui fait de la musique son sujet principal d’écriture, ne peut être qu’un fan de musique. Cette personne aura été à un moment donné un obsessionnel d’un artiste en particulier. Moi, le virus m’a contaminée à l’âge de huit ans à la première écoute du titre « Liberian Girl » de Michael Jackson. L’usage de l’écriture et la musique sont des formes différentes de partage. Ma passion écrite de la musique, je la partage sur le quotidien Luxemburger Wort (version imprimée et site internet) depuis octobre 2011 et c’est grâce à eux que j’ai pu parler à des légendes comme Joe Cocker, Yes ou les Pixies. Mon plus beau souvenir restera jusqu’à présent ma rencontre avec Depeche Mode, rencontre immortalisée sur le site internet et la version imprimée du Magazine KARMA, trimestriel consacré aux musiques actuelles et distribué dans la Grande Région auquel j’ai contribué de 2013 à 2015. Je suis chez Vacarm.net depuis 2015.
Vous pourriez aussi aimer...
Cliquer pour commenter