Dans l’ouverture fracassante de la première édition du festival « Touch of Noir » au CCRD « opderschmelz » à Dudelange, le 22 mai 2008, James Taylor, une des grandes stars de l’Acid Jazz a déversé des torrents de groove sur un public mesmérisé. Après des débuts dans le band anglais The Prisoners, James Taylor crée son fameux Quartet à géométrie variable en 1985. Les disques du quartette deviennent rapidement des best-sellers dans l’Angleterre de la fin des années 80 et bien au-delà. Taylor fait partie de cette génération de claviéristes qui ont remis à l’honneur l’orgue Hammond, tombé en désuétude au début des 70’s lors du déferlement des synthétiseurs. James Taylor est toujours considéré comme l’un des maîtres incontestés de l’orgue Hammond B3. Depuis la fin des 80’s il est l’un des chefs de file du mouvement Acid Jazz qu’il a contribué à créer. Conçu comme quartette, son groupe va s’élargir souvent jusqu’à six ou huit musiciens. Avec sa musique puissante au groove incroyable, James Taylor a réussi à réconcilier férus de jazz, aficionados de soul et même amateurs d’easy-listening, mais il a aussi anticipé la forme actuelle du house et du hip hop. Ses relectures magistrales de thèmes de films policiers du cinéma et de la télévision, dont e.a. Mission Impossible, Starsky and Hutch, Dirty Harry, sont souvent supérieures même aux versions originales. Admirateur inconditionnel de compositeurs de jazz et musiques de film comme Lalo Schifrin, Quincy Jones, Oliver Nelson, Curtis Mayfield, il est allé jusqu’à composer des bandes sonores pour films imaginaires. Avec son premier album « Mission Impossible » en 1987, le Quartet a jeté les bases de ce qui allait devenir un son emblématique : jazz organique à la sauce funk et nasty groove. James Taylor, gourou de l’orgue Hammond, a un pied bien ancré dans le nouveau millénaire, et l’autre tout aussi solidement arrimé à la période pré-1970. A côté de brillantes réalisations en studio où James a notamment collaboré avec U2, Tina Turner, Manic Street Preachers, The Pogues et Tom Jones, le Quartet est avant tout réputé et apprécié pour ses spectacles mémorables. Habitué du Jazz Café London, du Blue Note Milano et du Ronnie Scott’s, James Taylor parcourt le circuit des spectacles au Royaume-Uni, en Europe et aux Etats-Unis. Pour sa performance au CCRD opderschmelz, James Taylor recrée la sonorité crue et le groove acide du quartette de ses débuts, renforcé de cuivres, démontrant que l’originalité de son style demeure résolument contemporaine. |
Nathalie
En premier lieu, toute personne qui fait de la musique son sujet principal d’écriture, ne peut être qu’un fan de musique. Cette personne aura été à un moment donné un obsessionnel d’un artiste en particulier. Moi, le virus m’a contaminée à l’âge de huit ans à la première écoute du titre « Liberian Girl » de Michael Jackson. L’usage de l’écriture et la musique sont des formes différentes de partage. Ma passion écrite de la musique, je la partage sur le quotidien Luxemburger Wort (version imprimée et site internet) depuis octobre 2011 et c’est grâce à eux que j’ai pu parler à des légendes comme Joe Cocker, Yes ou les Pixies. Mon plus beau souvenir restera jusqu’à présent ma rencontre avec Depeche Mode, rencontre immortalisée sur le site internet et la version imprimée du Magazine KARMA, trimestriel consacré aux musiques actuelles et distribué dans la Grande Région auquel j’ai contribué de 2013 à 2015. Je suis chez Vacarm.net depuis 2015.
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