Quelques mois après la sortie de leur premier maxi, Furykane prépare la sortie d’un album qui s’annonce tout aussi explosif. La jeune formation parisienne prépare avec soin ce nouvel album, fusion entre rock / metal et crunk, en multipliant les dates de concerts un peu partout en France et en s’installant en résidence à la Clef de Saint Germain en Laye pour travailler leur présence scénique. Avec toute cette actualité, il nous semblait nécessaire de faire le bilan. Interview sous vitamine C avec l’ensemble du groupe.
Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, comment peut-on qualifier votre style musical ?
On a une dominante rock assez large issue de la vague néo début 2000.Qu’on renouvelle aussi bien au niveau rythmique, en s’inspirant d’un style métal plus vif, plus syncopé qu’au niveau mélodique où Jen aime bien partir dans la direction inverse de ce que l’instru pourrait inspirer au premier abord. Elle y apporte un mélange de couleurs assez inattendues, en mariant des influences allant du progressif (Tool, A Perfect Circle…) au crunk (Missy Elliott, MIA…)
Dans quel parcours s’inscrit ce premier maxi ?
C’est la concrétisation d’un an et demi d’existence avec le nouveau line-up.C’est un petit peu comme notre acte de renaissance. On l’utilise comme une carte de visite pour présenter notre musique et notre univers auprès du public et des professionnels.
Qu’avez vous retenu de votre expérience en studio ?
La recréation d’une cohésion de groupe avec Romain arrivé 7 mois plus tôt. Nous nous sommes posés pas mal de questions sur nos objectifs en terme de création. Cette expérience nous a vraiment permis de préciser notre démarche artistique. On a vraiment passé un bon moment, c’était notre première fois avec Furykane et on en a profité au maximum ! On remet ça cet été d’ailleurs !
Comment s’oriente ce premier maxi par rapport aux précédentes démo diffusées sur internet ? Pouvez vous le décrire ?
Plus jumpy ! On a cherché plus efficace, plus énergique, plus spontané et plus brut. On a voulu revenir à l’essentiel le « Head Banging ». On refuse l’excès de sophistication qui était peut être notre défaut sur les anciennes compos.
Quelle chanson doit-on retenir de ce maxi ? pourquoi ?
Chacun des titres représente une facette de notre univers. Chacun est libre de retenir tel ou tel morceau en fonction de ses affinités : de STFU, le premier titrez du maxi, très néo metal à Absolute Disgrace, le dernier, plus ouvert sur un univers Jazzy.
Quelle différence faites-vous entre la scène et le studio ?
Sur scène comme en studio, nous avons mis un point d’honneur à faire ressortir notre énergie bien qu’elle soit plus intense sur scène. Sans oublier les échanges avec le public !
Quelle sera votre actualité pour ces prochains mois ?
L’enregistrement cet été d’un album complet accompagné de la sortie d’un clip, et la préparation d’une tournée en France pour la sortie.
Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter de bon pour la suite ?
Qu’il y en ait une et que l’album fasse des petits !