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Skip The Use – « on a un discours d’ouverture d’esprit et de tolérance »

Après une pause de 3 ans, Skip The Use est de retour avec un nouvel album « Past & Future » sorti le 18 octobre et autant vous dire que ça casse la baraque !

Nous avons eu l’occasion de poser quelques questions aux groupe lillois lors de leur passage à Paris le vendredi 4 octobre…

Sans plus attendre voici l’interview de Mat Bastard et Yan Stefani !

Alors chez Vacarm on est super contents de vous rencontrer enfin ! Pendant votre break de 3 ans, Mat était en solo et Yan était dans le groupe The Noface. Qu’avez vous pensé des projets de chacun ?
Yan : J’ai trouvé que c’était vraiment de la merde (rires) !
Mat : Non moi j’ai trouvé ça cool tu vois. C’était une couleur qu’il n’y avait pas dans le rock à l’époque. Moi j’étais dans un délire complètement différent mais c’était cool et hyper complémentaire.

Et comment aviez vous envisagé les retrouvailles ?
Mat : Moi c’était l’envie de faire un disque parce qu’on avait encore des choses à dire, on avait envie de le faire d’une certaine manière et on était capable de le faire. On a arrêté parce qu’on avait aussi envie de travailler de notre coté et d’acquérir de l’expérience et des capacités supplémentaires.

Vous avez rencontré des challenges durant la réalisation de l’album ?
Yan : Déjà le challenge de le produire nous même avec Mat. On savait qu’on se lançait dans quelque chose de compliqué car on ne pouvait compter que sur nous-même. Il fallait vraiment aller au bout de nos idées sans jamais rien lâcher et ça demande beaucoup de travail.

Avec « Past & Future« , y-a-t’il des choses que vous avez pu faire dont vous n’aviez pas eu l’occasion auparavant ?
Mat : Ouais ouais carrément, plein ! Déjà la réalisation tout simplement et puis au niveau du son, l’idée c’était vraiment d’avoir notre identité, d’avoir notre son et d’y arriver nous-même. C’est-à-dire que ça vienne entièrement de nous, que de notre créativité qu’on peut mettre dans les morceaux ou dans les textes. Tout s’est retrouvé dans le son et la production. Ça a été la plus grosse partie du travail, on l’avait fait sur d’autres projets mais Skip The Use ça reste notre bébé, notre projet. On avait à cœur que ça soit vraiment bien alors forcément on était très exigent et on a mis la barre très haute.

Cet album c’est un vrai défouloir musicale notamment avec la chanson Marine
Mat : Déjà nous avons pas appelé la chanson Marine Le Pen parce que ça serait réducteur en fait. C’est un nom qu’on aime pas trop dire, on voulait pas l’appeler comme ça. C’est-à-dire que c’est plein de choses, elle aurait pu s’appeler Marion, Jean-Marie ou Salvini voir Donald. En gros ça va plus loin que ça. On n’a pas envie de résumer cette chanson à cette personne. Tu te rends compte que des jeunes ont voté extrême droite ? C’est un truc impensable !
Quand j’étais aux Etats-Unis, j’ai vu le second tour des élections présidentielles avec les manifestations à Paris des lycéens pour le « Ni Macron ni Le Pen » qui défilait. Quand tu as vu des mecs crevés parce qu’ils étaient arabes ou des descentes de skinhead et que tu mets sur le même plan Emmanuel Macron et Marine Le Pen, c’est que tu n’as rien compris. C’est que tu sais pas de quoi tu parles. Je me suis dis que c’était des gamins et que Mélanchon n’avait pas ouvert sa gueule donc ils avaient tous voté pour lui et donc ils ont fait ça machinalement mais on ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Au final, cet échec là vient aussi de nous, les plus vieux, c’est la transmission. Tu vois j’étais à Los Angeles devant ma télévision à voir ça, à me demander qu’est-ce que je fais ? Soit je soupir devant ma télévision sachant qu’aux Etats-Unis ils ont eu Donald Trump ou alors j’appelle Yan et on fait un album ou y’a une chanson qui s’appelle Marine et on utilise chaque concert pour en discuter avec cette jeunesse.

Vous pensez que vous êtes un groupe politique ou pas du tout ?
Mat : Je pense que tout le monde est politique mais au bout d’un moment la politique c’est quelque chose de citoyen, c’est pas un métier donc ceux qui en font un métier c’est des escrocs.

C’est LE politique et pas LA politique
Mat : Exactement ! Tu vois, on a un discours d’ouverture d’esprit et de tolérance. Ce que je veux dire c’est qu’en concert on fait notre truc, on déconne, on rigole mais à un moment donné vers la fin du concert on leur dit que ça fait 45 minutes qu’ils chantent et dansent, mais ça fait aussi 45 minutes qu’ils font ça avec leur voisin qu’ils connaissaient pas sans savoir sa sexualité, sa couleur de peau, sa religion, son statut social. Tout ce que l’ont dit à la télévision, tout ce que cette meuf là elle nous dit, c’est de la merde ! On a rien dit, on a juste fait de la musique et ils l’ont fait. Ça c’est politique mais pourtant pour ça on a pas eu besoin de parler, on a juste fait de la musique.
C’est ce que Nina Simone dit dans son discours, c’est qu’un artiste par sa prestation artistique, ça devient un acteur politique. Eux avec la lutte pour les droits civiques, nous avec les freaks et Shaka Ponk pour le climat par exemple. On le fait parce qu’on a des enfants aussi et que c’est chaud surtout quand ta fille a 4 ans elle te dit qu’elle veut être avocate. Tu fais le calcul, elle a 4 ans, dans 20 ans elle sera avocate et tu lis aussi que dans 20 il y aura plus de planète, je lui dis quoi ? Tu vois c’est chaud quand même.
Alors quand tu vas défiler pour dire « Ni Macron ni Le Pen », tu fermes ta gueule tu vois. A un moment donné tu t’en rend pas compte et le problème c’est que ces gens là qui enculent tout le monde avec la planète savent très bien que manipuler des gens c’est très facile. Tu dois les dresser les uns contre les autres. C’est ce qu’on fait avec nos chanson qui sont des fois très légère comme Give Me. C’est pas du tout comme Damien Saez ou un truc comme ça. On est pas dans ce délire là.
Et puis de toute façon regarde quand les gens s’unissent et sont fédérés ensemble, ils sont vachement fort. On le voit pour le climat, la jeunesse milite c’est chanmé ! Nous on a été élevé à Rage Against The Machine, et on a pu faire la première partie de la dernière tournée sur une date et on a vu 4 mecs faire le tour du monde juste pour ça. Pour dire attention il se passe ça là-bas, restez concerné, restez mobilisé. On a vu Tom Morello qui a fait le tour du monde juste pour ça.

Vous avez vu que sur sa guitare il avait mis « Soutenir les gilets jaunes » au Cabaret Vert cette année ? Vous avez un message comme ça à faire passer sur scène ?
Yan : En plus tu vois justement, lui c’est pareil il est tout le temps dans un truc très proche du peuple. Les gilets jaunes c’est un mouvement que Tom Morello aime bien. Nous d’une certaine façon le mouvement de base on l’aime bien. Après les gilets jaunes ça va bien plus loin que ça, c’est un peu confus.
Mat : Quand y’a un soulèvement social, Tom Morello va toujours du côté du peuple. Tout comme nous, on a été du côté du peuple quand il y a eu les premiers trucs sur les gilets jaunes forcément. Tu avais des gens qui racontaient leurs vies, c’était un enfer, tu souhaites ça à personne. Mais en même temps dans les gilets jaunes t’as Eric Drouet qui a voté Marine Le Pen aux 2 tours mais tout le monde s’en branle. Parce que c’est Eric Drouet, c’est un gilets jaunes. C’est à cause de trou de balle comme lui qu’on se tape pendant 5 ans un mec qu’on a pas choisit. Et que socialement on est dans la merde. C’est le coté obscur des gilets jaunes.
On préfère faire des chansons, faire des concerts et des choses dans notre vie privée et mobiliser les gens en faisant un peu les clowns de temps en temps je te l’accorde mais des fois on est un peu plus sérieux. Ou même dans des chansons comme Look Around. Purement influencé par un texte de Nina Simone qui parle en l’occurrence des droits civiques mais qu’on a voulu beaucoup plus général. C’est une vraie ballade, c’est un vrai truc dans lequel on se livre mais qui parle quand même de ça. De la solitude, du pouvoir d’être ensemble. Nous on est à 2 mais si on s’était pas mis ensemble à un moment donné de notre carrière, on aurait pas connu 5% de ce que l’on a pu connaître depuis 10 ans. On a fait un truc ensemble et le truc existe, c’est cool. Et ça, c’est important.

De même que c’est important pour vous de sensibiliser le public ? Je pense à la seule chanson française de votre album Du Bout Du Doigt qui parle du contraste entre le monde réel et le monde virtuel.
Yan : Ouais notamment avec cette chanson. Les réseaux c’est tellement compliqué, tu peux l’utiliser de tellement de manière différente et y’a le côté nocif des réseaux qui isole les gens aussi, ça a une certaine réalité de la vie tu vois. C’est comme les filtres, c’est des détails mais qui font que les gens peuvent s’isoler.
Mat : Et puis les fakes news aussi.
Yan : Ça représente plein de choses.
Mat : Avant c’était cool, je me souviens quand j’étais petit moi le premier le premier truc qui m’avait marqué c’était quand il y avait un match de l’équipe de France de foot. Tous les français étaient sélectionneurs et le lendemain au PMU tout le monde commentaient sur quel joueur aurait du rentrer ou pas sur le terrain. Sauf que maintenant c’est ça sur tout. C’est n’importe quoi et c’est ultra chaud.
Et d’un autre côté par le même média, on est en train d’avoir une communauté au Brésil où on est jamais allé et ça c’est génial avec les réseaux sociaux ! C’est trop bien, il y a des brésiliens qui écoutent notre musique alors qu’on a jamais mis un orteil au Brésil. On va dire qu’on a fait une chanson sur tel sujet et on va pouvoir échanger sur Instagram avec les gens et demander ce qu’ils en pensent. Et la, il y a un débat qui se passe, c’est tout ce que l’on veut nous.

Mais vous trouvez pas que ça a des limites notamment avec les haters ?
Yan : Admettons la chanson Marine, il y a de fortes chances que sur les réseaux et surtout nos réseaux, il va se passer quelque chose vu comment tout le monde en parle. C’est marrant parce que nous quand on fait ça, on n’y pense pas du tout. On s’en fou en fait. Mais je pense que il y a des personnages du style haters qui être contents de mettre de la merde sur nos réseaux. Ils font ce qu’ils veulent, c’est ça les réseaux. Je me rappelle avec Shaka Ponk quand ils avaient sorti leur album, le nombre de gens qui mettaient de la merde dessus. Dans ma tête je me suis dis que toi tu as pas conscience de ce que tu es en train de faire là, t’imagines même pas le travail, la débauche d’énergie. Que tu aimes pas c’est une chose, mais que tu déblatères de la merde sur quelque chose, tu as autre chose à branler dans ta vie j’espère parce que sinon elle est bien chiante quoi. Vraiment. Jamais j’ai mis quoi que ce soit de pourri sur les réseaux, ça sert à rien. Il y a d’autres choses à faire.
Mat : Tu prends un hater et tu lui dis ce qu’il a dit en face et tu lui demandes pourquoi et il bizarrement il parle plus.

Pour revenir au coté scène, on a assisté à votre concert au Lollapalooza cette année, on a trouvé que vous étiez génialissime et on trouve que la scène c’est votre ADN au même niveau que Shaka Ponk. Vous avez hâte de retourner en tournée ?
Yan : On est super content de revenir avec de la nouveauté sur tournée qui arrive et de se battre pour cet album. On a hâte ! Comme on aura hâte de faire le prochain album aussi.

Est-ce que vous pensez que vous pourriez venir au Hellfest en 2020 ? Ça fait partie de vos envies d’aller dans ce genre d’événement un peu plus métal ?
Yan : Clairement !
Mat : On s’est toujours dit qu’on nous invitera pas ou un truc comme ça, et là quand j’ai présenté le Hellfest pour Arte en 2017, j’étais dans la foule et le nombre de gens qui m’ont demandé pourquoi on est jamais venu jouer au Hellfest ! Je me suis senti con tu vois.
Yan : Je vais te dire un truc, clairement le Hellfest j’y suis jamais allé. L’ambiance que tu peux avoir là-bas avec les sois-disant « barbares » qui écoutent du métal alors que la quasi-totalité c’est juste des gens qui sont super content d’être ensemble et partager peut être une bière tranquillement entre eux. Je trouve ça génial, c’est un truc monstrueux ! Et les gars se démènent depuis je sais pas combien d’année à faire un spot de ouf en France. Je pense que c’est l’un des plus beaux festivals européen clairement par rapport à la décoration notamment. J’ai un pote qui m’a montré des photos et j’ai halluciné et je me suis dis qu’il fallait trop qu’on y aille ! Après on verra…

Y’a eu des artistes français au Hellfest…
Mat : En tout cas si on nous invitait, nous on serait très heureux d’y aller.

Vous écoutez un peu de métal ?
Yan : C’est ma base. J’étais fan de Panthera, Sepultura, Cannibal Corpse. Après les gros standards, Metallica, Iron Maiden c’est quand j’étais jeune, tout ce qui allait plus vite et plus fort ! C’était ce qui m’intéressait. Et encore maintenant y’a Bring Me The Horizon aussi.
Mat : Gojira.
Yan : Architects. C’est ce genre de groupe qui défonce.
Mat : Moi j’étais plus punk hardcore mais c’est vrai qu’en métal j’écoutais plus Death Penalty, Biohazard ce genre de chose. Mais en métal j’aimais bien Cannibal Corpse aussi.
Yan : Meshuggah aussi j’étais fan.
Mat : C’est vraiment des trucs qu’on kiffe.

Vous êtes toujours punk aujourd’hui ?
Yan : Je vais t’avouer un truc, si y’a un punk ici c’est Matt. Moi je suis pas très punk.
Mat : Lui c’est un rappeur, il a une casquette (rires).
Yan : En fait on est un peu de tout
Mat : Après on revendique aussi ce genre de chose comme étant plutôt une philosophie qu’un style de musique. Maintenant est-ce qu’aujourd’hui on fait du punk ? On a un passage du punk à 180 bpm dans notre nouveau set, on l’a collé juste à la fin d’un morceaux hip-hop parce que…
Yan : Parce que l’on fait ce que l’on veut (rires) ! On s’est dit putain l’idée !
Mat : Ouais on va vraiment foutre la merde.

Vous avez des références pour cet album ? Des artistes en particulier ?
Yan : On s’est inspiré de tellement de trucs, après les artistes en particulier on pourrait t’en nommer plein en fait comme Imagine Dragons, Post Malhone pour tout ce qui est coté prod, après il y en a énormément et on écoute beaucoup de musique donc ça resurgit d’une certaine façon.

D’autant plus que votre nouvel album est assez éclectique, on passe d’un genre à un autre, il y’en a pour tous les goûts.
Mat : L’idée c’est de fédérer tout le monde, que chacun est un peu sa chanson et puis après nous qu’on puisse amener les gens en voyage. Qu’on puisse aussi faire des chansons comme Calli qui a des gros riff métal et une chanson comme Toxic After qui est un peu plus hip-hop. L’idée c’est que le mec qui vient écouter le truc hip-hop puisse aussi kiffer le truc de métal et c’est vrai que les concerts ça aide la dessus. On peut emmener les gens qui vont se retrouver à écouter un morceau avec un vrai riff de métal alors qu’à la base ils écoutent Orelsan et qu’ils vont kiffer, passer un bon moment et inversement. C’est ça qu’on aime faire.

C’est important pour vous ?
Mat : Ben ouais parce que ça permet de rester ouvert.
Yan : Ça reflète qui on est. On a voulu être clairement authentique sur cet album la. On triche pas, tout ce qu’on a fait, on le porte à fond et on est fier de ça.

Vous avez mis combien de temps à peu près pour faire cet album ?
Mat : C’est sur 6 mois. Enfin pendant 3 ans on a écrit de la musique et on a mit de coté. Après pendant 1 an un peu moins, on a fait le tri dans tout ce que l’on avait. Ensuite on a bossé à 2 pendant 6 mois de manière intensive et après on est resté en prod sur une durée de 6 mois.

Et il y a une collaboration que vous rêverez de faire un jour avec un artiste ?
Yan : Moi j’aimerai bien faire un truc avec Tom Morello histoire de me prendre une petite baffe parce que c’est une gars que je kiffe. J’aime comment il est dans la vie et comment il lâche rien depuis toujours, il est lui-même.
Mat : Moi je rêverais d’une collaboration avec Tom Morello et Kendrick Llamar.

Parlant de Tom Morello, vous aimez bien son nouveau projet Prophets Of Rage ou vous pensez que c’est différent ?
Yan : Je pense qu’ils sont là pour casser des culs et je suis fan de Cypress Hill, moi je kiffe. C’est tout de même génial de retrouver cette vibe là. Elle est importante parce que il y a plein de jeunes qui vont voir des artistes comme Roméo Elvis même si j’ai rien contre lui mais là ils ont la vérité. Je parle surtout pour les plus jeunes.

Et une petite idée en artiste français pour une collaboration ?
Mat : Ceux qui veulent franchement, nous on est pas difficile. J’allais dire une grosse connerie mais je vais pas la dire.
Yan : Vas y dit la, lâche toi !
Mat : J’allais dire Damien Saez il peut venir mais il nous aime pas (rires) !
Yan : On a dit maintenant qu’on peut plus faire de blagues.
Mat : (imitant Damien Saez) Eh, le groupe qui chante anglais là.
Ah mais il y a une chanson en français dans votre album !
Mat : Ouais c’est pour ça, c’est pour Damien qu’on l’a faite (rires). Non mais je sais pas Orelsan, Shaka Ponk, ceux qui veulent franchement ! Last Train, Stuck In The Sound, Mass Hysteria.
Yan : Ouais !
Mat : Ah si, j’aimerais bien faire une reprise métal avec Gojira.

Je me demandais justement quelle serait votre prochaine reprise, vu que vous avez déjà repris Kiss et Téléphone dans le passé.
Mat : Moi je voulais faire une cover métal hardcore d’Angèle.
Yan : Ouais c’était une idée. Nous aussi on se demande parce qu’on a pas encore prévu grand chose à ce niveau là. Je voulais faire un truc de Prodigy et quand j’ai dis ça à Enzo (le nouveau batteur de Skip The Use), il a demandé c’était qui Prodigy… Et puis tu es jeune, tu connais Prodigy ?
Oui bien-sûr mais ce serait plus un hommage puisqu’il est mort…
Yan : Mais quand j’ai eu cette idée, il était pas encore mort !

Après peut être qu’Ultra Vomit Risque de vous piquer l’idée pour la cover métal hardcore d’Angèle
Yan : Ouais mais nous on connaît Gronibard tu vois.
Mat : S’il nous pique l’idée, on fait la même avec Gronibard (rires).

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