Juillet 2007. Le label UWE s’associe avec la salle parisienne du Cabaret Sauvage pour lancer la 7ème édition de son festival d’été, le Cabaret Remixé. Le concept ? Etablir une programmation éclectique sur deux semaines et proposer à chacune des dates plusieurs artistes au talent plus que confirmé. Electro, rock, hip-hop, soul, jazz… Tous les genres y sont représentés. Pour l’ouverture de cet évènement estival, le pop-rock-folk est à l’honneur avec une line-up emblématique : Das Pop, Sébastien Tellier et Herman Düne. Trois concerts et trois formations pour une soirée que le public ne sera pas près d’oublier.
21H. Le moment est venu pour les flamands de Das Pop d’ouvrir le bal. La formation guitare, basse, chant-batterie s’installe et démarre son set. C’est parti pour 40 minutes de pop-rock énergique au groove vigoureusement dansant. Les titres s’enchaînent à une allure de feu, sur fond de riffs de guitares entraînants et de lignes de basses claquantes, le tout mené par les rythmes surpuissants et les mélodies douces et sucrées du frontman Bent Van Looy. La musique du trio belge attire les yeux et les oreilles et la salle se remplit rapidement. Le groupe reçoit d’ailleurs un bon accueil du public, notamment avec les singles « You » et « The One », tirés des deux albums I Love et The Human Thing. En reprenant le tube « What a Feeling » de la Bande Originale du film Flash Dance en chanson de rappel, Das Pop ravi les fans des 80’s et confirme son statut de nouveau symbole pop. {multithumb}
22H00. Le Cabaret Sauvage devient de plus en plus blindé, les gens se serrent et se rapprochent de la scène. Il est l’heure pour Sébastien Tellier de prendre place. Accompagné pour l’occasion d’une formation complète, le gentleman parisien au charisme kitsch et décalé séduit le public avec son apparence de dandy loufoque et son humour déjanté. La musique démarre sur une guitare légère qui se mêle rapidement aux sons d’un clavier effleurant la dream-pop et l’electro. Avec des morceaux comme « La Ritournelle » et « Wonderafrica », l’atmosphère se fait légère et l’ambiance surréaliste. Personnage atypique, Sébastien Tellier n’hésite pas à insérer quelques blagues tout au long du concert (les mouches de la salle, sa veste cheap achetée chez C&A…), rendant la proxémique avec l’audience permanente. En guise de final, il décide lui aussi de faire référence aux années 80’s avec sa reprise de « La Dolce Vita » de Christophe, dont le refrain est d’ailleurs repris en choeur par un certain nombre de demoiselles du public.
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C’est avec le sourire et les oreilles remplies de sons divers que le public quitte la salle. Grâce à une programmation de rêve et une qualité sonore incroyable (due à la configuration circulaire du Cabaret Sauvage), le lancement de cette nouvelle édition du Cabaret Remixé s’est déroulé avec grand succès.