
La jeune start-up avait dû fermer ses portes en mars 2007 suite au manque d'accords avec les ayant-droits. Depuis août dernier, le site est revenu sur le devant de la scène en signant successivement des contrats avec la SACEM et Free. Deezer cherche désormais à amadouer les producteurs qui restent frileux (particulièrement Universal). Plusieurs nouveaux accords sont en prévision, notamment avec la SPPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France).
En attendant, Christophe Lameignère, PDG de Sony BMG se réjouit de cet accord. "C’est un premier pas vers une nouvelle forme d’usage de la musique, avec un cadre respectueux des droits dans le nouvel environnement numérique. Nous félicitons Deezer de l’avoir franchi et encourageons les amoureux de la musique et des artistes à ne pas pirater leurs oeuvres".
Deezer compte aujourd'hui plus d'un million de membres dans sa communauté et prépare actuellement une nouvelle version. Celle-ci pourrait comprendre un portail d'actualité musicale mais aussi des nombreuses fonctionnalités de réseaux sociaux. De plus, la start-up se déclare capable de pouvoir techniquement identifier tous les morceaux en fonction de leur maison de disques d'origine, afin de rémunérer équitablement leurs auteur.

