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Report The Melvins à l’Alhambra (Paris) le 2 octobre 2018

Déjà 35 ans que The Melvins, groupe légendaire originaire de Washington, influence majeure de Kurt Cobain et de toute la scène grunge de Seattle (rien que ça !), distille sa musique oscillant entre punk, metal, noise et garage rock. Après la sortie de son 20e album studio Pinkus Abortion Technician, sorti le 20 avril 2018 chez Ipecac Recordings, le groupe était de passage à Paris le 2 octobre, pour un concert sold-out à l’Alhambra.

C’est l’étonnante jeune suédoise Åsa Söderqvist de Shitkid, qui assure la première partie, accompagnée d’une bassiste. Les deux jeunes filles, munies de guitare, basse, clavier et boîte à rythme distillent un rock de chambre lo-fi et dérangé. Peu chaleureuses et minimalistes musicalement (à la guitare notamment !), mais c’est toute l’essence de Shitkid, les demoiselles délivrent une prestation qui, sans soulever  totalement l’Alhambra, reste néanmoins intéressante, suffisamment pour aller jeter une oreille sur Fish, le premier album de Shitkid, bien meilleur que la prestation scénique.

Place à la tête d’affiche ! La bande de Buzz « King Buzzo » Osborne (chant, guitare), frontman déjanté de The Melvins, débarque sur la scène de l’Alhambra où la température grimpe immédiatement, ce qui ne semble guère déranger King Buzzo, pourtant vêtu d’une lourde et improbable tunique longue façon robe de bure, la chevelure en pétard comme à son habitude. Après avoir eu deux batteurs, le groupe compte désormais deux bassistes, Steven Shane McDonald, dans un incroyable costume style Halloween avec cercueils, fantômes et têtes de mort, et Jeff Pinkus, vieux briscard du rock, barbe poivre et sel et tatouages apparents. Avec l’excellent Dale Crover à la batterie, The Melvins va déployer sans relâche une belle énergie et combler le public de l’Alhambra avec son punk/rock déjanté. Les américains vont revenir sur leurs 35 ans de carrière avec notamment « Anaconda » (1991), « Honey Bucket » (1993), « Let It All Be » (1999), « The Talking Horse » (2006), « Evil New War God » (2010), « Sesame Street Meat » (2014) et des covers tels « Moving to Florida » (Butthole Surfers cover), « What They Say » (Redd Kross cover), « Saviour Machine » (Bowie cover) et « Rebel Girl » (Bikini Kill cover) en final, sur lequel le groupe sera rejoint sur scène par le duo de Shitkid dont la chanteuse finira en slam dans le public. Le public est rassuré, The Melvins et leur infatigable frontman sont loin d’avoir dit leur dernier mot !

Un grand merci à Charlotte de LA Factory pour l’accréditation !

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