L’EP Zandoli de Charlotte Adigéry sort aujourd’hui 8 février 2019 sur DEWEE / [PIAS]. Avec ce nouvel EP, la caraïbo-belge Charlotte Adigéry prouve son talent de storyteller accomplie. Parfois introspective et parfois décalée, Adigéry sont autant absurdes que poignants. La descendante d’une tribu Yoruba du Nigeria qui s’est libéré du joug esclavagiste en Martinique, s’inspire de la musique traditionnelle de ses ancêtres. Le titre d’ouverture ‘Paténipat’ a pour refrain ‘Zandoli pa té ni pat’ traduit par ‘Le gecko n’a pas de jambes’ qui rentre parfaitement dans le rythme de la danse GWOKA. ‘High lights’ est une ode au pouvoir de transformation du tissage quand ‘Cursed and Cussed’ se place dans un remake X de Brokeback Mountain (« Squeaking Leather, Skin on skin / Latex singing songs of sins ») et ‘BBC’ contemple le tourisme sexuel des femmes d’une quarantaine d’années. (« It’s not wrong if it’s consensual / Never too old to feel real sensual. »). Sans jamais parler d’amour, Zandoli en est néanmoins un pur produit. En studio elle a été accompagnée de Bolis Pupul, descendant d’une vague d’immigration Chinoise en Martinique. Après avoir matché sur Tinder le duo explora leur histoire commune que l’on retrouve dans le travail d’Adigéry. |
Nathalie
En premier lieu, toute personne qui fait de la musique son sujet principal d’écriture, ne peut être qu’un fan de musique. Cette personne aura été à un moment donné un obsessionnel d’un artiste en particulier. Moi, le virus m’a contaminée à l’âge de huit ans à la première écoute du titre « Liberian Girl » de Michael Jackson. L’usage de l’écriture et la musique sont des formes différentes de partage. Ma passion écrite de la musique, je la partage sur le quotidien Luxemburger Wort (version imprimée et site internet) depuis octobre 2011 et c’est grâce à eux que j’ai pu parler à des légendes comme Joe Cocker, Yes ou les Pixies. Mon plus beau souvenir restera jusqu’à présent ma rencontre avec Depeche Mode, rencontre immortalisée sur le site internet et la version imprimée du Magazine KARMA, trimestriel consacré aux musiques actuelles et distribué dans la Grande Région auquel j’ai contribué de 2013 à 2015. Je suis chez Vacarm.net depuis 2015.
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