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PLACEBO : LES RETROUVAILLES

Plusieurs tentatives de retour aux succès depuis la vague Sleeping With Ghost, et les échecs de Meds et Battle For The Sun. Le trio Londonien revient avec Loud Like Love (7ème album studio) et une campagne de pub bien marketé .

Octobre 2012 un nouvel EP sort , B3 ..
Pas d’accord du tout avec la critique , l’idée qu’on nous a (enfin) rendu Placebo traverse et commence à faire son chemin. Cà laisse entrevoir un nouvel opus plein de promesses après quelques désillusions passées. Mais patience, avec Placebo on prend son temps. On se nourrit de petites infos qui fuitent, on cultive le goût de l’attente.
Et puis un jour arrive, après un an de nouvelle rencontre musicale, d’errance stylistique et de tromperie rock, cet album que l’on avait presque oublié.
A la première écoute les 2-3 premières chansons défilent, damned..! çà ressemble à un rendez-vous en retard. Encore un retour en demi-teinte, des impressions de déjà-vu et entendu … C’est efficace, assez facile à l’écoute. On accroche vite sur certains refrains et compo dont seul Brian Molko à le secret, comme sur (Loud Like Love) ou (Too Many Friends) .
Mais l’enivrement de la retrouvaille tant attendue s’arrête là. Bien qu’efficace et bien ficelé, vient planer sur ce début d’album le doute..
L’ombre d’un retour aux sources avorté rode à nouveau. Les « échecs »(relatifs) des 2 précédents albums reviennent me hanter , et me replongent dans ma nostalgie adolescente rythmée par les (Without You I’m Nothing) , (36 Degrees) , (Blackeyed) et autre (Every You Every Me).


Placebo // Too Many Friends (with Bret Easton Ellis)
Clip du premier single officiel de LLL. Clip en forme d’enquête où Bret Easton Ellis (l’auteur d’American Psycho ..) sert de voix-off.

Un peu désabusé par les premiers échos et cette courte retrouvaille, c’est en laissant couler la suite de l’album et avec quelques écoutes que la magie commence à (ré)opérer.
Avec (Begin The End), (Exit Wounds) et (A Million Little Pieces), on se laisse prendre par la voix au timbre si particulier de l’icône androgyne. Nasillarde certes mais rempli de cette mélancolie, de ce romantisme écorché qui en font la véritable marque de fabrique du groupe.
Un de ces incontournables de la scène alternative, héritier du glam rock et de groupes tels que les Cure, T-Rex et autre Joy Division, adopté et adoubé par David Bowie lui même .


Placebo and Bowie live Without You I’m Nothing 1999

Brian Molko et Adam Noble (le producteur de Loud Like Love) avec ce nouvel opus qui sort aujourd’hui, ont tenté de mêler les aspirations sombres, mélancoliques et romantiques du groupe à des arrangements beaucoup plus actuels. Et à ma grande surprise çà fonctionne et donne l’envie d’y goûter à nouveau.
Dans l’attente de l’annonce de nouvelles dates sur la tournée qui va commencer, Placebo sera en concert à Bercy le 10 décembre prochain ..

Tracklist de Loud Like Love

1 – Loud Like Love
2 – Scene Of The Crime
3 – Too Many Friends
4 – Hold On To Me
5 – Rob The Bank
6 – A Million Little Pieces
7 – Exit Wounds
8 – Purify
9 – Begin The End
10 – Bosco

crédit photo : Kevin Westenberg
remerciement Universal music France, www.placeboworld.co.uk

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