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PETE THE MONKEY FESTIVAL – Retour sur la première journée!

Nous avions parlé dans un article précédent du Pete The Monkey Festival qui a lieu le 10,11,12 juillet 2015 à Saint-Aubin-Sur-Mer.

Vacarm passe trois journées dans ce festival coupé du monde entre terre et mer.

Arrivé sur la côte normande, les festivités commencent dans ce petit village à proximité de la mer. Dans les champs s’est bâti un décor fantastique. Nous pénétrons dans un tout autre monde: celui de Pete!

Ce festival coup de cœur, annonce non seulement le bon vivre mais il produit sur scène une palette d’artistes pointus ayant le potentiel de briller. Ces talents sont issus de la scène francophone mais aussi en dehors de nos frontières hexagonales. Nous nous sommes intégrés dès les premières minutes dans l’ambiance du festival où les liens se mêlent et où l’ambiance familiale et décontractée n’apporte que du positif à cet événement.

La programmation du premier jour nous a tapé dans l’œil. Monogram, AmarilloIñigo  Montoya, Calypsodelia, L’Imperatrice et Jacques (en direct)… Ont enflammé la côte d’Albâtre.

Premier pas vers Amarillo. Une formation qui succombe aux charmes solaires. Un style  électro-pop parisien qui vient rafraîchir les festivaliers. Entre ballades et musique plus rythmées, Amarillo s’empare du public. Les accords électroniques et les teintes folk, pop n’y sont pas pour rien. On contemple sur scène un groupe estival qui amène sa chaleur parisienne sur la scène de normandie.  

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Inigo Montoya! a amené une pop purement française sur le devant de la scène. Les rythmiques pop sont accentuées par les sampleur électroniques. La voix française apporte au groupe une belle empreinte sur leurs productions. Les envolées et la puissance de la formation apportent joyeuseté, leçon et rêverie à son auditoire. Iñigo Montoya! marque son empreinte pétillante à la fois et plus obscure sur une autre face. Sur scène, batteries électroniques, synthétiseurs, guitares sont employées sans aucune réserve. Nous sommes conquis par les sonorités et les empreintes vocales planantes de Iñigo Montoya!. On en redemande!

Pete The Monkey cache bien des choses dans son festival. Une petite superficie parsemée de différentes scènes dans différentes ambiances. Un peu plus reculé , on découvre Lockhart en solo. Devant lui une estrade sous les lampions de quoi faire déjà rêver. On se laisse apprécier par la pop nébuleuse de l’artiste. Une musique simple, rêveuse et simplement pacifiste. Tout un univers se cache derrière lui. Accompagné par ses musiciens en « carton » (dans le sens premier du terme), nous apprécions sa musique française qui peut-être vachement funky!

La soirée avance et le festival commence gentillement à se remplir, le rassemblement s’est effectué devant Calypsodelia. Un live riche en couleur sonore et visuelle. Une pop pétillante et une énergie particulière dégagée sur scène qui a conquis les festivaliers. Calypsodelia ce n’est pas que l’originalité du nom de scène mais aussi une originalité musicale. Retour dans un monde où les années ce sont confondues. Le groupe emprunte un style dans ce melting-pot des cultures. La richesse de la prestation charme l’auditoire. On n’hésite pas à jouer sur les effets tout au long du set, voix humanoïde, reverb et autres magies de la technologie ont su sublimer la formation parisienne.

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Comment parler de Pete The Monkey sans son art culinaire. Les Food trucks et compagnie ont su rassasier la population dans une nourriture variée et même de qualité! Pause repas et c’est reparti pour: L’Impératrice.

Les disc-jockeys prennent possession de la grande scène avec un set groovy! Les deux DJ’s de l’Imperatrice ont su accorder une grande importance à la basse puissante qui porte les riffs et les solos. Une somptuosité qui a su s’emparer du public. Un set hors normes qui a pour le moins mit le feu sur la scène du festival.

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Entre deux concerts, les DJs du festival prennent le relais sur la troisième scène qui a des allures de club la nuit. La grange accueille les festivaliers dans un endroit insolite vers les rêveries jusqu’au petit matin.

Pour clôturer cette première soirée. Une techno insipide et expérimentale à jailli sur la grande scène. LA révélation techno Jacques a réalisé ses performances en direct. Tout un univers propre au personnage, un style peu commun, Jacques a fait escale à Saint-Aubin où il laisse résonner ses basses frappantes dans tout le village. À partir d’objets, de bruitages et de jouets couinants, Jacques travaille et retravaille ses sonorités pesantes à l’aide d’un enregistrement en direct. Le public est vite enjoué par sa prestation, l’harmonie des festivaliers se ressent, Jacques apporte ses riffs à la guitare donnant une touche dance à ses compositions. Un réel performeur timide qui a reçu les ovations du public.

La grande scène se vide mais la grange réclame sa musique. Pete The Monkey a fait fort pour son premier jour et on lui redonne rendez-vous ce soir avec FishBach, Palace, Jupiter & Okwess International, Teme Tan, Babe et Acid Arab.

PLUS DE PHOTOS!  Flickr

Bonus: Le festival à son propre photomaton!

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©Photos : Florian Moka

 

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