Premier single accompagné d’un clip, Sitting So High nous promène entre ciel et terre et encense l’évanescence des éléments qui sont nos repères. Sur un beat syncopé et une mélodie mélancolique, la voix aérienne d’Awir Léon apporte une note mystique à cette danse transcendantale pour échapper à la gravité d’une réalité dénaturée.
https://www.youtube.com/watch?v=qKG_FtIhW64&feature=youtu.be
Sur Sitting So High, la voix aérienne d’Awir Leon nous promène entre ciel et terre sur un beat syncopé et une mélodie mélancolique.
« Sitting So High » est le premier épisode d’une vidéo en trois parties qui illustrera mon album Giants. Je voulais réaliser ces vidéos moi même et y jouer/danser, car après avoir terminé l’écriture et l’enregistrement de Giants, il est devenu évident pour moi que c’était mon projet le plus intime jusqu’ici, que ce soit dans les paroles ou dans la musique. J’ai pu atteindre des endroits que je n’avais pas atteints avant, et j’en étais heureux car c’était ce que j’avais cherché à atteindre pendant tout ce temps. À partir de là, et en sachant que j’avais déjà le film en tête, le fait d’avoir le contrôle de la réalisation de ces vidéos tombait sous le sens.
« Sitting So High » a été filmée sur un terril (montagne de charbon) tout proche de ma maison d’enfance. L’idée était de montrer cet endroit comme « le point de départ » de mon histoire. Les terrils sont souvent vu comme un peu austères, mais je voulais les montrer comme le sommet de ce qui autrefois était mon royaume, l’enfance.
Le fait de vouloir regarder plus loin, dans l’idée que les autres avait plus que moi (« Everyone is sitting so high »/Tout le monde est assis si haut), et devoir « descendre de mon trône » pour les rejoindre symbolise pour moi le fait de quitter l’enfance, ce qui arriva quand j’ai quitté cet endroit.
J’ai quitté l’enfance, mais j’ai toujours voulu continuer a jouer, et c’est pour ça que je danse dans la vidéo. J’ai aussi réalisé plus tard combien je m’étais taché et sali dans cette transition, ce qui se traduit ici par mes vêtements couverts de terre.
J’ai voulu que la vidéo ait un rythme lent et contemplatif, qu’elle laisse au spectateur le temps de voir chaque chose, car c’est le but ici, regarder en arrière. Pas pour céder à la nostalgie, mais pour voir là ou on s’est tachés. »