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Entretien avec Yann, guitariste du groupe de hard-rock niçois Balls Out

C’est aujourd’hui qu’est sorti le premier album de Balls Out, groupe de hard rock originaire de Nice, dont les membres ont fait la promesse d’être les gardiens du rock’n’roll et c’est plutôt bien parti avec ces huit titres prometteurs du plus australien des groupes français, dont les membres sont les dignes héritiers d’Airbourne et AC DC !

Le 5 avril, au Black Dog (Paris), Yann, guitariste du groupe, a répondu à nos questions, à quelques jours de la sortie de leur premier album Let Me In (I Know Someone Inside).

Un mot sur votre rencontre ?
Moi et Pat le chanteur on se connait depuis très très longtemps, on a déjà fait de la musique ensemble par le passé et en 2015, on a refait quelques répètes, on a rencontré Sonny l’autre guitariste et Pierre le batteur, via une annonce internet, eux se connaissaient, ils étaient potes, le courant est passé tout de suite et Balls Out est né. On a commencé par faire de la scène avec nos compos en 2017, on a fait un an de concerts sans Ep ni album. On a sorti le premier Ep « Too Big To Handle » en mars 2018 et ensuite on a tourné pour le promouvoir.

Le choix du nom du groupe ?
Ça vient d’une conversation Facebook, on se parlait tous les quatre, c’était au tout début, et on se disait qu’il fallait se trouver un nom de groupe, et Pat dit “allez les gars, sortez vos couilles, mettez vos balls out” et on s’est dit “bingo, on ne cherche pas plus loin c’est ça !”

Peux-tu m’en dire un peu plus sur le processus de composition ? Paroles ? Musique ?
Les paroles c’est le boulot de Pat et la musique c’est un travail collectif. Après forcément moi et Sonny l’autre guitariste apportons les riffs avec la guitare mais après chacun y met de ses influences, on fait un petit mix et ça donne le morceau final.

Raphaël Gary (mix-mastering) a apporté quoi à l’album ?
On le connait bien parce qu’on répète dans son studio, il nous a vus évoluer au fil du temps, il a du bon matériel et comme on passe un peu toutes nos soirées là-bas, c’est un peu la maison donc on a décidé d’aller vers lui parce qu’au niveau du feeling ça passe très bien.

Pourquoi ce choix du hard rock un peu old school comme mode d’expression ?
Je suis un grand fan de groupes comme AC DC, Airbourne, le hard rock traditionnel, Pat est un peu plus hétéroclite, un peu plus heavy, il est fan de Metallica, Sonny est un peu plus ouvert aussi il adore Zakk Wilde, mais on est tous tourné vers le hard rock traditionnel, tous des fans de Kiss, d AC DC, c’est la musique qui nous procure du plaisir à jouer.

Tu as découvert le hard rock avec tes parents ?
Oui, j’ai eu le déclic quand je suis tombé sur le live d’AC DC « If You Want Blood » dans la discothèque de mon père, je me souviens de cette pochette avec Angus transpercé par sa guitare et j’écoutais « Let There Be Rock » en boucle. C’est ce qui m’a donné envie de jouer de la guitare, Angus c’est mon idole, je voulais jouer comme lui.

De quoi parlent vos chansons ?
Pas mal d’expériences personnelles et surtout les filles, le rock, la bière, les sujets traditionnels du truc quoi (rires) on ne change pas une équipe qui gagne.

Vous avez fait la promesse d’être les gardiens du rock’n’roll, pourquoi ? Ce style est menacé selon vous ?
Menacé non parce que la relève est quand même assurée avec l’exemple d’un groupe comme Airbourne qui marche très très bien mais à côté d’Airbourne, médiatisés comme ils le sont, y en a pas 50 et puis c’est surtout qu’on aime vraiment cette musique et on veut la voir durer. AC DC ils sont pas éternels, Kiss et tous ces groupes là ne seront plus là à un moment et merde qu’est-ce qu’on va faire ! c’est vrai qu’on a sorti une phrase : “on fait ce qu’on aime et on aime ce qu’on fait”. On a envie que le rock’n’roll perdure le plus possible parce que merde c’est bon cette musique quand même.

Quelles circonstances vous ont amené à partager la scène avec Norbert Krief ?
On a joué aux Hell Sessions à Clisson, c’était vraiment super parce que tu es aux portes du Hellfest, Norbert Krief était là pour une séance de dédicace à l’espace culturel du Leclerc de Clisson et il venait partager la scène avec des musiciens qui venaient jouer sur le festival et la chance a fait que c’est tombé sur nous. Il est donc monté sur scène avec nous, a joué des morceaux à nous, on a fait aussi quelques reprises et on s’est retrouvés tous les autres avec Norbert Krief à côté de nous et on était sur un nuage parce que ce gars est une légende et c’est tellement gratifiant de le voir faire tes solos, c’était vraiment un super moment.

Vous êtes tous originaires de Nice. Il y a une scène rock à Nice ?
C’est un peu compliqué parce qu’il y a beaucoup de salles qui ferment, heureusement il reste un petit bastion qui perdure, l’ALTHERAX MUSIC, mais c’est vrai que sur Nice c’est un peu compliqué, sur Fréjus t’as une super salle Le Monster’S Art, le gérant s’appelle Philippe et on le connaît un peu donc coucou Philippe ! heureusement qu’il existe encore des lieux comme ça pour pouvoir jouer de la musique localement. A Nice les treebutes marchent très bien mais pour les groupes de compos c’est un peu plus compliqué.

Comment s’est passé l’ouverture du concert de Clutch à Paris en décembre dernier ?
Le groupe Inspector Cluzo qui les accompagnait sur la tournée ne pouvait pas assurer cette date là à Paris à l’Elysée Montmartre, notre maison de disques M&O Music a proposé plusieurs groupes dont le notre et c’est nous qui avons été retenus. On a été super bien reçus par le public , en plus c’était complet donc jouer devant 1 500 personnes c’est génial. Et l’Elysée Montmartre est une super belle salle.

Des concerts prévus pour défendre l’album ?
On a une petite tournée prévue en train de se monter avec, pour le moment, Marseille, Lyon, Toulouse, Paris (Metal Story festival), Fréjus et d’autres dates

Les concerts dans toute la France, c’est facilement compatible avec votre vie professionnelle à tous les quatre ?
Jusqu’à présent ça ne pose pas trop de souci, on arrive à poser des congés, de toutes façons rater une proposition de concert à cause du boulot c’est pas possible ! si demain on nous dit “vous faites la première partie d’Airbourne” on y va quoi qu’il arrive !

C’est la première partie dont vous rêvez ?
Oui, Airbourne est un groupe que j’adore, ils passent en fin d’année à Paris, on s’est proposés on verra bien.

Un mot sur le choix de « Moaning Hard » pour le premier clip ?
Parce qu’on l’adore. On a voulu le clipper et comme c’est un morceau qui parle un peu de gonzesses, de sexe , on a une amie à nous qui est venue danser en sous vêtements, rock’n’roll quoi !

Le futur ?
Le prochain album est déjà dans un coin de notre tête.

Toujours dans le même style ?
Oui je pense, on ne veut pas faire autre chose parce que comme je te le disais on fait ce qu’on aime alors oui ça restera dans la lignée de celui-là.

Il y a beaucoup d’influences dans votre musique, vous jouez un peu « à la manière de » ça ne vous embête pas d’être comparés ?
Non parce qu’on est comparés à des gens qu’on adore. Moi je préfère qu’on me dise que ça ressemble un peu à AC DC ou à Airbourne, on nous a même dit qu’on serait peut-être les Airbourne français, c’est génial. Je trouve ça cool plutôt qu’on me dise que ça ressemble à U2 (rires). On est comparés à des gens qu’on adore, qu’on a écoutés un nombre incalculable de fois.

Le mot de la fin ?
Nous c’est Balls Out, écoutez nous, on espère vous voir en concert, boire une bière, écouter de la bonne musique, la fête commence maintenant !

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