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Live report : PVRIS in Paris (+Clouds et Charlotte Sands) Alhambra – 01/02/23

-CLOUDS-

On commence avec CLOUD une jeune artiste auteure-compositrice-productrice de Paris. Elle sera accompagnée d’un musicien multi-instrumentaliste, lui permettant de retranscrire au maximum une performance correcte. Après une longue bataille avec sa santé mentale – comme décrit dans ses chansons-, CLOUD nous offre de l’indietronica mélangeant l’hyperpop, l’electropop et un peu de Deep House. Ses chansons sont très introspectives et contenues, ce qui se ressent. La jeune artiste, assez timide, à du mal à emballer le public et reste un peu coincé dans son univers. De temps en temps, sa très bonne performance vocale accompagnée des synthés, des jeux de lumières, et une ambiance déviant plus vers le genre de sonorités qu’une artiste comme Halsey peut faire sur scène, arrive à réveiller la salle. 

-Charlotte Sands-

Après un petit tour aux toilettes, l’entracte est fini. Il est temps de faire face à Charlotte Sands et son groupe. L’ambiance est totalement différente, on est sur du pop-punk classique et il faut dire que ça marche. Charlotte Sands la tornade aux cheveux bleus électrique à une énorme prestance scénique, elle n’a pas peur d’en faire trop ou d’être trop bruyante. Chaque chansons s’enchaînent et le public à la pêche à chaque fois depuis le premier morceau. Les autres musiciens ne font pas les choses à moitié non plus et savent comment nous montrer un spectacle derrière leurs instruments respectifs. Entre le guitar flip, ou le batteur qui n’hésite pas à monter sur ses toms afin d’allumer le feu à l’Alhambra, les sauts dans la foule de la chanteuse, l’incroyable interaction avec le public mais aussi ses musiciens etc. Nous sommes plus que bien servis ce soir. Charlotte Sands est une découverte qu’il faudra suivre de près. Vous pouvez nous faire confiance, elle n’a pas été appelée une « force inarrêtable » par Alternative Press pour rien !

-PVRIS in Paris: Un coup de boost electrisant-

Animal est le premier punch dans la face que l’on se prend (Une des nouvelles chansons que PVRIS a sorti récemment). L’artiste Lynn Gunn est enragée derrière les grosses basses blastées par les amplis – faisant désormais partie du décor- et sa guitare électrique. PVRIS enflamme les planches de l’Alhambra et n’hésite pas à enflammer le public avec. Le dernier break sur les fûts du batteur Deny finit le tout en beauté, surtout lorsqu’il est suivi d’un excellent solo de guitare de Gunn, qui est armée d’une grosse dose d’attitude et d’un énorme besoin d’assouvir ses pulsions animalistiques.


Pulsions – contagieuses – et assouvies par l’enchainement direct d’un combo dévastateur : “ Monster” et “Fire”. La dernière est un classique de la discographie de PVRIS depuis ses débuts. Ce titre arrive bien à représenter une partie de ce que représente le groupe que Lynn continue de diriger jusqu’aujourd’hui. Cette chanson est un savant mélange entre l’électro et l’ambiant; haute en énergie et haute en émotions intenses avoisinant la rage, la colère et la défiance. Et il faut dire qu’il est bon, après toutes ses années sans concert et sans PVRIS in Paris, de revoir PVRIS crier et prendre leur pied dans notre capitale. 






Le public appréhendait le rendu des nouveaux titres (autant ceux de l’album Use Me que les derniers singles) du groupe sur scène et il faut dire que contre toute attente, la setlist est très bien ficelé et glisse comme une savonnette. Il est difficile de discerner les membres du groupe la plupart du temps car les fortes lumieres à l’arriere et l’ambiance favorisent l’apparition de silhouettes sombres. Le décor est sobre, épuré et réfléchi. La scène est transformée en petit jardin secret, ce qui fait écho au contexte musical et l’état d’esprit de la frontwoman de PVRIS.



Ce jardin et ses différents feuillages évoquent aussi un ressourcement, un épanouissement. L’ambiance est au rendez-vous, les cris, et les vibes aussi. Le passage d’une era à l’autre est impeccable. Les chansons plus calmes font leur apparition à un moment dans le set (ne vous inquiétez pas), elles permettent de mettre en avant la grande sensibilité de la chanteuse mais ont toujours mal à convaincre pendant les concerts. Old Wounds, Anwhere but Here etc sont des énormes entités à elles même en tant que chansons en version studio, qu’il est presque impossible de pouvoir recréer cette magie live.

La première fois que nous avons vu « You and I » en concert, on s’est pris une claque et on s’est immédiatement dit  » cette chanson sera un classique, c’est peut-être même déjà un classique ! « . Et bien nous pouvons vous le confirmer, plusieurs années sont passées, concerts après concert, la vérité est sans équivoque : cette chanson s’est définitivement hissé au rang de classique aux concerts de Pvris. Nous avons l’occasion d’entendre « Goddess », le dernier single du groupe sorti pendant cette tournée européenne. Le riff déroutant de la guitare électrique de Gunn n’est pas du tout un frein. Le public adore déjà cette chanson qui pleine d’énergie représente bien ce que PVRIS fait musicalement parlant récemment. La chanson est entraînante, boost au max, flatte votre ego et détient une touche d’humour très camp



Conclusion, on a été submergé d’émotions lors de ce concert de PVRIS in Paris qui s’est fait attendre et attendre. Mais l’attente ne fut pas vaine. Le groupe a été très bon ce soir, et n’oublie pas de nous quitter avec « My House » et on le reçoit comme un au-revoir tout plein de tendresse. Le fameux « C’est ma maison » n’a pas crié ses dernières notes et il semblerait -presque- que PVRIS était là pour nous le rappeler pendant ce show ce soir. La chanteuse Lynn Gunn l’a fait transparaitre tout le long de la soirée, un vrai bourgeon qui éclore et s’épanouit. Le groupe arrive à surfer, et sans entourloupes s’il vous plaît, entre les titres géants; imposant, prêts à remplir les stades, comme ceux du second album; et les titres moins sérieux, remplis de punch, d’attitude et de confiance de la dernière era « Goddess, Animal et Monster. PVRIS éléctrisé le public ce soir à Paris. Et confirme qu’il reste un très bon groupe à ne pas rater lorsqu’il passe à PVRIS.

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