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Live report – Motocultor 2022 vendredi (The Ocean, Krisiun, Pogo Car Crash Control …)

Jour 2 pour le Motocultor et quoi de mieux que de commencer avec la 4ème nouvelle scène qui apporte toujours un peu plus de diversité au sein de la programmation du festival de Saint-Nolff. La Bruce Dickinscène officie dans le pagan aujourd’hui et c’est Sorcières qui ouvrent les hostilités pour présenter leur premier album Empoisonné qui puise son inspiration dans un black metal teinté de folk pagan chanté en Français. Une prestation sincère qui aura marqué les festivaliers en ce début de journée.

Sorcières

Direction la Suppositor Stage (soit l’exact opposé sur le site) avec un groupe bien énervé Frontierer qui assume clairement son envie de tout détruire. A la fois aussi énervé qu’un groupe de hardcore mais avec des compositions presque prog, il parait qu’on appelle cela du math-rock. Une chose est sure le public lui est remonté comme jaja et il vaut mieux être d’attaque pour mériter sa place dans le pit.

Frontierer

Puis, ce sera au tour de Klone de se montrer. Le groupe, connu et reconnu aussi bien en France qu’à l’international maintenant, défendra une setlist qui défend plusieurs époques de leur discographie. De l’émouvant Yonder en passant par Rocket Smoke ou encore cette incroyable reprise de Army of Me (Björk), on en a eu de toutes les couleurs et pour toutes les passions ! Les progueurs poitevins ont d’ailleurs largement eu une acclame du public bien à la hauteur de leur prestation impeccable, émotive et riche.

Klone

Petit détour sur la Massey Ferguscène pour Pogo Car Crash Control. On ne compte plus les articles sur P3C sur Vacarm mais comme on dit … quand on aime on ne compte pas ! Surtout qu’ils ne sont venus les mains vides mais avec un 3ème opus (Fréquence Violence) qui ose le pari de rajouter une dose de pop 80′ au sein de leurs nouveaux morceaux. Bizarrement cela marche toujours aussi fort et pour le coup le groupe est très en forme, une prestation comme cela on aimerait en voir tous les jours.

Pogo Car Crash Control

On revient dans l’ultra lourd avec le brutal death old-school de Krisiun. Si la prod de leurs albums laisse parfois de marbre, force est de constater que les brésiliens offrent une dimension toute autre sur scène, avec un son incroyablement lourd et précis qui ne fait que sublimer leur musique. On notera qu’ils ont inclus l’implacable Combustion Inferno, cinquième titre du 7eme et mythique album sorti en 2008, Southern Storm.

Krisiun

On change de registre et on se rue littéralement sur la Massey Ferguscène pour se placer bien devant afin d’admirer les maitres incontestés du post-hardcore progressif, j’ai nommé The Ocean. Les allemands n’avaient pas pu défendre comme il se doit leur dernier album en date Phanerozoic II: Mesozoic / Cenozoic à cause de ce maudit virus et ils étaient clairement attendus de pied ferme sur ces terres bretonnes. Pour l’occasion, les allemands ont largement promu leur dernier bébé, mais ils ont trouvé le temps d’inclure un ou deux titres plus anciens comme Bathyalpelagic II: The Wish in Dreams, du feu de dieu. On découvre un Loïc Rosseti plus qu’heureux d’être au contact de son public, au point de se lancer dans la foule, micro à la main, pour finir quelques titres. Un gros goût de trop peu avec seulement sept titres présentés, mais c’était absolument divin.

The Ocean

Plus tard encore, c’est au tour des progueux norvégiens de Leprous de se montrer. Avec une courte setlist de seulement sept titres, le temps a gravement manqué pour pouvoir y retrouver des vieux titres de l’époque de Coal ou encore Bilateral, ce sera donc majoritairement le rock prog plus pur et surtout dur de Malina entrecoupé de tubes des récents et pop albums Aphelion et Pitfalls qui nous seront servis, avec une petite frustration malgré la prestation incroyable du groupe et de chacun des musiciens de ne pas avoir entendu le fameux Aleviate, bien plus adoré que moqué qu’on ne le pense. 

Puis, allez, rien à voir. Énorme teuf sur la Bruce Dickinscène avec Plantec, qui n’a pas manqué l’occasion de s’entourer de guests, notamment des musiciens de The Shamisenists pour foutre une ambiance du tonnerre, des sonorités celtiques et d’autres folklores entourés d’un dub fusionnel et addictif qui ont clairement su faire danser toutes les viandes saoules du festival dans la bonne humeur et le bon goût !
On terminera cette soirée fatigués avec Denez, qui malgré tout le respect qu’il mérite pour sa carrière et sa sensibilité artistique, n’aura pas su nous tenir en haleine tout le long de son set.

Textes : Jean-Marie + Matt
Photos : Matt (Instagram : heavy.matt_pics / Facebook : heavy.matt.all)
Galerie complète ci-dessous :

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