Grand dieu, cette affiche.
Mono (Site officiel / Facebook)
Formation japonaise, fameuse pour son post-rock instrumentale atmosphérique, poétique et onirique. Qui est assez haut pour prétendre classer leurs albums, tous sont aussi magnifiques les uns que les autres. Le pianos et les instruments à corde de Mono balayent un large ensemble d’émotions aussi brutes que précises. Leur dernière oeuvre (pour n’avoir à en parler que d’un seul), sortie en 2014 se compose de deux albums: Last Rays of Darkness et The Last Dawn. Deux albums « compagnons ». Si le premier surprend par ses ambiances sombres, le deuxième est plus proche de ce à quoi Mono a le plus longtemps aspiré. The Last Dawn est d’une quiétude progressive encore jamais égalée, sa symbiose avec son jumeau noir s’en trouve d’autant plus sublimée que sa noirceur peut paraître assez inhabituelle pour Mono.
Sólstafir (Site officiel / Facebook)
Les islandais auront beaucoup fait parler d’eux, impossible que vous n’ayez jamais entendu leur nom. Si tel est le cas, voilà qui devrait vous remettre sur le droit chemin. Sólstafir est une formule spontanée, qui laisse autant de fois la place à la rêverie qu’aux piquants rappels de la dureté de l’existence. D’aucun artifice ne viendra déranger ces compositions prenantes, de cette sensibilité qui nous parait si familière et si insaisissable en même temps. Ecouter un album de Solstafir c’est une invitation à un voyage, une rencontre de l’humain, dans ses bons côtés et ses obscurités. Ótta, leur dernier album, n’a d’ailleurs failli devant aucune critique, même les plus dures. Chapeau, les cow-boys.
The Ocean (Site officiel / Facebook)
Ah. The Ocean… Il n’y a pas plus contraignant de parler d’un artiste en quelques lignes, quand il s’agit d’un groupe dont la discographie est aussi variée. Au départ, collectif allemand extrêmement orienté vers le sludge parsemé d’un post-hardcore ultra raffiné comme on en avait jamais fait, les allemands ont décidé de fixer un line-up et de devenir un groupe à part entière depuis leur album Heliocentric, sorti en 2010, 3 ans après le sublime Precambrian qui avait alors construit toute la notoriété de la formation. Heliocentric donc, un album qui annonçait bien du changement. La voix parfois claire introduite par Loïc Rossetti n’a injustement pas fait l’unanimité parmi les fans. Pourtant son successeur, Anthropocentric, sorti quelques mois plus tard, venait compléter les idées développées et les thématiques approchées par son grand frère et d’ailleurs, s’inscrire dans la même démarche artistique et paradoxalement soulever moins de critiques. Pourtant, pour considérer qu’ils ne font qu’un seul album, il n’y a qu’un pas pas bien dangereux à franchir. Leur dernier ablum en date, Pelagial (2013), s’impose comme un chef d’oeuvre qui synthétise sans le vouloir, tout l’esprit de The Ocean depuis ses débuts. Les gros riffs sludges des débuts se fondent et s’entremêlent avec une grande fluidité et une cohérence naturelle dans les passages mélodiques, le tout baigné dans des structures de plus en plus inspirées du post-rock. Un trésor en soit.
Et pour couronner le tout, sachez que le 23 Octobre prochain sortira un Split entre Mono et The Ocean.
Retrouvez donc Sólstafir, Mono et The Ocean en tournée européenne, dont 3 dates en France:
Lyon
– Date : Samedi 31 Octobre 2015 (Organisé par Sounds Like Hell)
– Lieu : CCO Villeurbanne
– Billeterie
Toulouse (Organisé par Noiser)
– Date : Lundi 2 Novembre 2015
– Lieu : Le Metronum
– Billetterie
Paris (Organisé par Garmonbozia)
– Date : Jeudi 5 Novembre 2015
– Lieu : Le Trabendo
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