La jeune génération hardcore posait ses valises à Paris le temps d’une date sur le Never Say Die! Festival. Très cosmopolite, cette affiche plus qu’alléchante a fait se déplacer en masse le public parisien, La Scène Bastille était bondée, et ce, dès l’ouverture. Certains regretteront l’impossibilité de fumer dans la salle à la demande des artistes, surtout quand les sorties sont définitives…
Première venue en France pour The Warriors et première prestation de la soirée, les californiens font doucement monter l’ambiance, quelques courageux commencent à s’échauffer dans le pit. Une voix de pitbull sur un hardcore métallique à la Madball, rien de nouveau mais ça met en jambe. Le groupe est peu statique mais la prestation est tout de même bonne. Sur l’avant-dernier titre, le chanteur de Comeback Kid vient faire un featuring, c’est bien simple, on ne regarde plus que lui, les cinq Warriors disparaissent entièrement derrière celui qui va mettre à sac la salle trois heures plus tard. {multithumb thumb_width=332 thumb_height=450}
This Is Hell accélère le rythme, plus dynamique et plus percutant, le quintette de Long Island rameute encore du monde dans le pit. Ça s’échauffe au fur et à mesure que les premières bières commencent à s’exprimer dans le sang des non straight edge. Les new yorkais font très bonne impression.{multithumb thumb_width=400 thumb_height=401}
On avait déjà remarqué Cancer Bats il y a tout juste un an lors de son passage en France avec Alexisonfire, on ne les oubliera définitivement pas en sortant de la salle aujourd’hui. Les Canadiens sont ultra motivés, la musique est sacrément lourde et burnée. La fosse finit par péter son câble sous les scansions acharnées du frontman. On soulignera l’effort de ce dernier pour s’exprimer en français entre les morceaux. La prestation du quintette est absolument convaincante même si le set finit par lasser en fin de parcours. {multithumb thumb_width=450 thumb_height=360}
Les australiens de Parkway Drive ont le sourire et le public aussi, le show qui va prendre place restera gravé dans les mémoires. Nombreux sont ceux à être venus voir LE groupe qui monte ces derniers temps. Le chant paraît sortir des entrailles d’un ours, les riffs épileptiques et la « quintuple pédale » transforment la fosse en no man’s land ! Le groupe bouge dans tous les sens, l’atmosphère est électrique et les sauts de cabri sont légion dans le pit. Parkway Drive réalise un show époustouflant d’intensité ; une tempête vient de s’abattre sur La Scène Bastille.{multithumb thumb_width=500 thumb_height=333}
Comeback Kid en live c’est un peu comme une arène où les plus grands free fighters se seraient donnés rendez-vous. Cours de Taekwondo gratuit dans la fosse, mawashi gueri sur scène, les canadiens sont décidément de très bons professeurs. Andrew Neufeld (chant) transpire le charisme dans tout son être, à la seconde où il s’empare du micro, le temps suspend son cours, c’est lui, et lui seul, qui décide de ce qu’il va advenir de nos pauvres âmes perdues. « Wake the Dead », « Broadcasting… » ou encore « Defeated » sont autant d’invitations aux stage diving et aux combats à mains nues dans la fosse, c’est la folie furieuse ! Pas de rappel, on a réussi à survivre… MAGISTRAL.{multithumb thumb_width=500 thumb_height=333}
On pourra se poser des questions sur le prosélytisme croissant de Peta lors des concerts, on avait le droit au DVD cette fois… En tout cas ce soir, c’était du très lourd et la nouvelle génération hardcore a mis tout le monde d’accord. Avec des groupes aussi puissants que Comeback Kid ou Parkway Drive, Madball et Sick of It All ont du mouron à se faire ! Vivement la prochaine édition !
Merci à Anne-Claire d’Active Entertainment et à Anissa !