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Frank Carter & The Rattlesnakes – End of Suffering

En 2017, Frank Carter nous gratifiait d’un album parfait. « Modern Ruin » nous a accompagné quotidiennement, deux longues années durant, tandis que l’écorché roux sillonnait les routes, de pays en pays, de concerts en festivals. A nouveau accompagné de ses Rattlesnakes, Frank Carter livre aujourd’hui un troisième opus aussi coloré que poignant. « End of Suffering » marquerait-il la fin de ses tourments ?

Frank Carter est un écorché vif pour qui la musique est une chose extrêmement importante, comme exutoire de ses passions intérieures les plus sombres. Loin d’une posture mélodramatique, le chanteur a bâti sa carrière depuis une quinzaine d’année en partageant ses états d’âmes qui résonnent avec une intense sincérité. « End of Suffering » est, sans conteste, l’album le plus coloré de sa discographie. On peut même dire que c’est un album qui étonne par sa coloration étrangement pop. Et pourtant, c’est aussi un album qui recèle de complaintes toutes droites sorties des ténèbres. Derrière cette jovialité d’apparat se dévoilent des titres portés par une puissante tension mélancolique, à l’instar du single « Anxiety » – une composition slow tempo au refrain à la force herculéenne.

Si Frank Carter est devenu « mainstream » – n’y voyez aucune critique de notre part – il ravive en nous l’intérêt pour les mélodies faciles. Fidèle à ses thèmes favoris, il est question de haine et de cœurs brisés quand les lourdes guitares d’inspiration hardcore s’embrasent (« Supervillain », « Heartbreaker », « Love Games »). Avec une dose de second degré, « Kitty sucker » est un titre brûlant au gimmick addictif qui contraste avec le groove de l’autre single, « Crowbar ». Et quand on parle de groove, un maitre en la matière s’invite sur un autre titre remarquable, « Tyrant Lizard King » est poussé par les ondes de Tom Morello à la rythmique pondérale.

Bref, si Frank Carter nous surprend par la coloration pop de son nouvel effort, « End of Suffering » est un sans faute. Un album aussi agréable que tourmenté, qui rend encore une fois cet enfant terrible, bougrement attachant !

.: Tracklist :.

  1. Why a Butterfly Can’t Love a Spider
  2. Tyrant Lizard King
  3. Heartbreaker
  4. Crowbar
  5. Love Games
  6. Anxiety
  7. Angel Wings
  8. Supervillain
  9. Latex Dreams
  10. Kitty Sucker
  11. Little Devil
  12. End of Suffering

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