L’opus enregistré par Ivan herceg, a été mixé aux USA par le producteur Ulrich Wild, connu pour ses collaborations avec Deftones, Staind, Bleeding Through, ou encore Incubus… En parallèle, l’arrivée de Thomas au chant, l’homme providentiel, élargit la palette musicale du groupe. Visiblement influencés par de multiples styles, puisant aussi bien dans le screamo et le metalcore, que dans le post-rock et l’électro, les membres de Doyle nous présentent une série de titres où l’émotion est reine. Si la rythmique apporte les soubassements nécessaires à maintenir en place chaque morceau, les harmonies / dissonances alternées tout au long des compositions sont centrales. A l’image de « And Gods Will… », morceau qui donne son nom à l’album, Doyle cherche à mettre les nerfs de son auditoire à vif, notamment avec un leitmotiv (quelque peu étrange) « God is the answer »… C’est avec la même ferveur que Doyle va chercher à nous confronter à des émotions paradoxales. Sur « Her belly’s an ocean » nous voici en pleine fureur des temps modernes, tandis qu’à peine 3 minutes plus tard, sur « John Airence », le rythme se calme pour laisser place à de longues plages instrumentales où les guitares se font tendues dans le plus pur style post-rock. On retiendra aussi des titres comme « Almost Quiet » pour son défoulement jubilatoire ou « Submerge » pour son couplet qui en fera bouger plus d’un.
Au final, Doyle livre un premier album plutôt convaincant qui devrait séduire un public d’initiés. Bien évidemment, la scène est toujours primordiale. La tournée en soutien de la sortie de cet album devrait enrichir l’expérience du groupe et renforcer la spontanéité de ses compositions.
.: Tracklist :.
1. Dragged down bu the stone
2. New Season
3. And Gods Will…
4. Her Belly’s An Ocean
5. John Airence
6. Welcome to your life
7. Almost Quiet
8. Hung Vagrants (On The Road)
9. Sink Islands
10. Submerge
11. Ask
12. Words