I know what I want and I want it now, I want you ’cause I am Mr. Vain…
Ce refrain vous dit forcément quelque chose. Les souvenirs sont trop lointains ? Bon aller, pour vous rafraîchir la mémoire, il s’agit de « Mr Vain » du groupe Culture Beat.
Bref, cette petite parenthèse n’était pas la (uniquement) pour étaler la culture approfondie des 90’s de la rédaction de vacarm, mais plutôt pour amorcer le groupe dont il sera question aujourd’hui, à savoir Dancefloor Disaster, cover-band de Nantes dont le nouvel EP comprend notamment une reprise du titre cité plus haut.
 
L’histoire commence en 2011, lorsque des membres de Kiemsa, Eradicate, Gokan, Mamagreyo, Omaira et I.M.O.H décident d’envoyer valser le purisme propre au milieu métal pour proposer une nouvelle recette détonante : reprendre des tubes dancefloors à la sauce métal. Bonne surprise pour un groupe qui se veut fondateur du mouvement « Club-métal », le résultat se veut énergique et les premières propositions de dates commencent à affluer : l’espace V.I.P du Hellfest 2011 marque le début de plusieurs concert complets dans l’ouest de la France. Dancefloor Disaster continue son ascension en 2012, sort deux premiers clips et commence à sillonner la France pour partager avec son public un « mosh-beat sur un deathfloor déchaîné ». Après un nouveau passage au carré V.I.P du hellfest, le groupe nous laisse écouter son premier EP 8 titres, dont nous venons vous entretenir aujourd’hui.
Peur d’être déçu par un groupe de métal qui ne se prend pas au sérieux ? Sus aux puristes et aux sceptiques, Dancefloor Disaster est un groupe qui vaut le détour. Le second degré est finement dosé sur cet EP et la production n’en pâtit pas, les morceaux s’enchaînent et sonnent justes, le professionnalisme du groupe n’étant à aucun moment sacrifié sur l’autel de ce sus-cité second degré, le groupe n’ayant rien à envier à d’autres poids lourds de la scène métal française. L’EP enchaîne dans l’ordre une reprise de Culture Beat, Lady Gaga, 2 Unlimited, Discobitch, Katy Perry, LMFAO et The Prodigy.
Une dose de second degré énergiquement assumée pour ce groupe de club-métal, qui pourrait être considéré comme une première initiation au milieu métal d’un public qui n’en serait pas friand, sans pour autant jamais oublier le professionnalisme musical qu’on peut entendre tout au long du disque.
 
Voici les deux clips dont il était question plus haut :
 
 
.: Tracklist
01. Mr Pain
02. Lady Gras Gras
03. No Limits
04. La Bourgeoisie
05. I fist a Girl
06. LMFKO
07. Oh Men (feat Max – Mamagreyo
08. Robert Kilomètre (instru)
 
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