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Interview : I Machine

En septembre 2008, le groupe I Machine naît avec la location d’un double container industriel soudé dans la « pampa » Est Etang de Berre, vaste terrain vague bordé d’une part d’un chemin de fer, de l’autre d’usines. Les répétitions débutent sous l’impulsion de Seb et Lolo tous deux guitaristes et désireux de fonder un nouveau groupe : I Machine était née.

Après un premier EP 5 titres en 2010, le groupe sort en mars 2015 un premier album appelé « L’Origine ». Avec « L’Origine », I Machine réussit le parfait amalgame entre l’électro, le métal et le rock. Tout en s’inspirant des grands du genre – Mass Hysteria, Rammstein ou Faith No More – I Machine conserve une vraie identité musicale. Avec une section rythmique de haut vol, des riffs de guitare puissants et une étendue vocale complète, les musiciens d’I Machine ont tous les ingrédients pour s’imposer comme une référence dans le paysage rock/métal français. On a parlé à Seb lors de leur passage promo à Paris.

Bonjour Seb ! Peux-tu nous raconter d’où vient ce nom « I Machine » ?

Bonjour Nathalie ! Au départ on s’appelait Indicible Machine. On avait choisi ce nom pour le côté industriel. On répète dans un hangar pas loin des chemins de fer dans une sorte de terrain vague, donc cela impacte forcément ta musique. On a pris « I Machine » à partir du moment où notre line-up s’est stabilisé. C’était une grande étape pour le groupe et on a ainsi marqué le coup.

Et avec « I Machine », vous n’avez pas eu de soucis avec la marque à la pomme ?

Je n’y avais jamais pensé en fait. Non, on n’est pas un produit Apple comme iTunes, l’iPad ou l’iPhone. (rires !)

Vous avez sorti un premier album appelé « L’Origine ». Pourquoi ce nom en particulier ?

On a regardé ce qui se faisait et on s’est rendu compte que souvent les artistes prenaient le nom d’un des morceaux de l’album comme dénomination. Nous avons un morceau dessus qui s’appelle « L’Origine » et puis à force d’y réfléchir, on s’est dit que ce nom tombait sous le sens. C’est notre premier album et on espère qu’il sera l’origine de quelque chose qui va perdurer. C’est le début d’une belle histoire, du moins on l’espère.

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Vous êtes en ce moment en promo sur Paris et il vient de se produire les barbaries que l’on sait. Et votre premier morceau de l’album s’appelle « Carpe Diem ». C’était prémonitoire ?

Peut-être oui. Notre message dans ce morceau c’est « la culture contre la pourriture ». Il faut utiliser les produits culturels pour lutter contre ce qui se passe dans le monde. Il ne faut surtout pas donner de l’importance à ces enflures. Il faut essayer de passer outre, continuer à vivre et ne pas créer la névrose. Ils ne pourront pas venir faire la guerre chez nous.

Le sujet « Ni dieu ni maître » revient deux fois sur ce LP. Est-ce que c’est un message important pour vous ?

Nous avons toujours été indépendants et revendicatifs de liberté. C’est Fred le chanteur qui écrit aussi les paroles de la plupart des chansons, il pourrait sûrement t’en parler mieux que moi, mais je sais que c’est important pour lui.

Vous n’avez pas peur de tomber dans la classification du groupe « politiquement engagé » ?

On refuse de rentrer dans la politique. On veut rester dans ce terrain de mélancolie et de noirceur, qui nous correspond. Le reste ce n’est pas nous.

Les morceaux en anglais sur l’album c’était un clin d’œil ou une réelle volonté de s’internationaliser ?

Aucun des deux, je pense. Nous avons de grosses références de rock en langue anglaise ou de rock américain, comme Rage Against the Machine, Limp Bizkit ou encore System Of A Down. Ces morceaux sonnaient un peu comme eux. Et puis nous avons la chance d’avoir un batteur qui est prof d’anglais donc on en profite un peu. D’ailleurs c’est lui qui chante sur ces morceaux.

Un autre morceau s’appelle « Big Brother ». Quelles sont vos relations avec internet, les réseaux sociaux etc. ?

Je pense que cela fait clairement partie du jeu de la promo aujourd’hui. Personnellement j’utilise spotify et franchement c’est toujours agréable de savoir que les gens suivent ce que nous faisons. On a juste un grand manque de temps par rapport à tout ça. D’ailleurs on vient seulement de changement le nom du groupe de « Indicible Machine » à « I Machine » sur Facebook, c’est pour te dire. On doit s’y mettre plus.

Quels sont vos projets ?

Quelques concerts, notamment en janvier. Nous venons de sortir un premier clip du titre « Crazy », qui est autoproduit. On adore cette chanson qui une intro techno et électro. Là on hésite pour le second clip, ce sera « La Crise » ou « Ni dieu ni maître ». A part ça, on travaille déjà sur le deuxième LP et on a une quinzaine de chansons.

Un festival où vous aimeriez être à l’affiche ?

Soyons fous ! Je vais prendre le Hellfest ! Je pense qu’il faut voir grand !

Enfin notre question rituelle : Beatles ou Rolling Stones ? Et pourquoi ?

 Je chéris énormément les Rolling Stones. Je regardais souvent une série sur le Vietnam étant plus jeune et la chanson du générique est « Paint it Black » des Stones. Ça s’appelait « L’enfer du devoir » ou un truc dans le genre. Cette chanson m’a scotché.


Propos recueillis par : Nathalie Barbosa pour Vacarm.net

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