Actuellement en pleine tournée européenne pour défendre leur deuxième album, Down To Earth a pris le temps de répondre à nos questions sur la longue route qui les menait à Genève. Le groupe originaire de la Rochelle nous parle de son expérience en studio lors de l’enregistrement de Prisms.
Pouvez-vous nous décrire votre univers ? Comment définissez-vous la musique que joue Down To Earth ?
Nous sommes plutôt issus d’un univers Rock au sens large du thème avec des influences des groupes des années 90 (helmet, fugazi, tool, refused…) tout en ayant une oreille sur les sons plus actuels.
Quel a été votre parcours pour en arriver là ?
Ca fait plus de 12 ans qu’on joue ensemble avec toutes les étapes basiques : participations à des compilations, un ep 4titres, un split, 2 albums, des tournées, des 1ère parties, des plans rade excellents et d’autres moins mémorables, beaucoup de monde rencontré … puis une envie plus précise pour ce 2ème album d’avoir un son plus personnel.
Vous avez eu une forte activité cette année entre la sortie de votre nouvel album, de nombreux concerts et une couverture médiatique soutenue.
Peut-on dire que Down To Earth s’avance sur le chemin d’un « groupe confirmé » ?
Ca suit le cours normal des choses, on a essayé de faire un 2eme album meilleur que le premier avec un son et des chansons plus aboutis, du coup plus de monde nous soutiennent et si ça peut nous amener à être plus exposé et jouer plus.. tant mieux ! D’ailleurs, merci à yrletter, deepelm, dvs, brilliance, et blackmailmedia pour leurs soutiens.
Comment expliquez-vous la force de ce nouvel album, Prisms ?
Il est plus varié dans les compos que le précédent (Room for the three of us), on a été très détendus pendant l’enregistrement car on a bossé avec Sylvain Biguet pour la 2eme fois, on se connaissait bien et on a réussi à s’approcher d’un son qui nous correspond.
Quelles évolutions majeures de votre style musical avez-vous ressenti lors de la composition de ce nouvel opus ?
Toutes nos compos sont adaptées de créations à la guitare acoustique, ce qui donne une unité avec cet esprit plus basé sur l’écriture de la chanson en elle-même, l’arrangement..
Pouvez-vous me parler plus en détails de vos dernières compositions ? les thèmes abordés, les ambiances recherchées, …
Le morceau tryptique du début qui s’appelle Prisms est un pur hasard à la base, mais ça a tellement bien fonctionné que ça finit par donner le nom de l’album qui justifie aussi toutes les autres chansons de l’album qui sont plusieurs facettes de Down to Earth.
Quel est selon vous la recette d’une composition efficace de Down To Earth ?
Un morceau sur lequel chacun de nous 3 apporte sa patte, tire un peu la couverture à lui-même tout en arrivant à garder une unité et de la sincérité dans l’interprétation du morceau. Peut importe le style…
Suite à votre collaboration avec Sylvain Biguet, vous dites avoir enregistré l’album spécialement en vue de la scène. Quel rapport entretenez-vous avec le live ?
C’est ce qui façonne les morceaux, la façon dont on va les jouer sur scène. C’est aussi pour préciser que l’album n’est pas une fin en soi mais juste le prétexte pour partir sur la route. Le live a toujours une connotation lié à la rencontre, le dépaysement, le voyage, et on a pas fait ces morceaux pour les garder dans notre local de répétition…
Quels retours du public avez-vous reçu depuis le début de votre nouvelle tournée ?
On la commence à peine, on joue ce soir à Anvers et c’est seulement la 3eme date donc on verra ce soir. Pour l’instant tout va bien…
Quels souvenirs gardez-vous de votre précédente tournée ?
Du fun, de la rigolade, des engueulades, des bons concerts, l’envie de repartir…
Maintenant que Prisms est sorti, quels sont vos objectifs pour le reste de l’année ? Un clip, un nouvel album ?
Et bien on devrait sortir l’album en vinyle, et beaucoup d’autres dates sont à venir, c’est la priorité.
Un mot croustillant sur Down to Earth pour conclure cette interview ?
Au moment où on est en train de faire cette interview, ça sent pas bon dans le camion…