Ils ont piqué leur nom de scène à une chanson des Libertines mais le bad boy Doherty, ex leader du groupe devrait peut être prendre exemple sur ce trio angevin des Likely Lads du point de vue de l’attitude hors scène. Formé en 2002, ils ont écumé les petites salles de concerts d’Angers et de ses alentours pour diffuser un rock énergique et mélodieux à chacun de leur concert. Likely Lads s’apprête à sortir dans quelques mois un Ep de plusieurs titres pour tenter de faire connaître leur son à un nouveau public. Depuis début 2008, la salle du Chabada a pris sous son aile ces jeunes musiciens pour les aider à se professionnaliser dans différents secteurs. De passage à Angers, ma rencontre avec ce jeune groupe prometteur s’est faite dans un pub du centre ville. Interview découverte…
Hervé : Pourrais je avoir une présentation des membres des Likely Lads ?
Bruno : Bruno, le bassiste du groupe.
Dimitri : Dimitri, guitariste
Gwendal : Jean Claude, triangle et percussions africaines ou Gwendal à la batterie (Rires !)
Hervé : Comment s’est faite la formation des Likely Lads ?
Dimitri : On s’est formé il y a très longtemps avec Bruno. On était pote de lycée depuis notre première donc ça date d’au moins 2001 puis on a commencé à jouer de la musique ensemble. A la sortie du bac, on a été à l’IUT ensemble donc on a pu continuer à jouer. Ensuite, j’ai changé d’étude pour effectuer une licence d’histoire où j’ai rencontré Matéo. Il a intégré le groupe en 2004-2005. Ensuite j’ai rencontré Gwendal grâce à un collectif monté par une maison de quartier au sein d’Angers. On faisait plusieurs groupes pour faire des reprises et c’est comme cela que j’ai rencontré Gwendal. Je l’ai rencontré l’année dernière mars 2007…
Gwendal : Pile un an que l’on se connaît ! On fête ça… (Gwendal et Dimitri se font la bise) Ils ont voulu faire un super groupe et ils ont trouvé un super batteur. (Rires !){multithumb thumb_width=450 thumb_height=320}
Hervé : Comment est venu le nom du groupe The Likely Lads ?
Dimitri : En fait on est passé par plusieurs noms de groupes dont je ne dirais pas les noms (Rires !) Un soir sur une discussion msn, on parlait des Libertines et plus spécialement de la chanson « What Became The Likely Lads » des Libertines.
Hervé : C’est donc pour faire une référence au Libertines que vous avez choisi ce nom de groupe.
Dimitri : Oui, exactement.
Hervé : Est ce la même formation depuis le début du groupe ou il y a déjà eu des changements de line-up ?
Dimitri: Il y a eu des changements car on a eu deux batteurs avant Gwendal. Il y a eu un pote de lycée, Etienne. Il commençait la batterie et il est venu avec nous pour nous faire plaisir. Il n’est pas resté longtemps car il y a eu des tensions assez rapidement donc on a clashé. Après il y a eu Paolo, un portugais de 40 ans que Bruno connaissait par le pub où l’on se rend souvent sur Angers. Il n’est pas resté longtemps et dans la même période on a rencontré Gwendal.
Hervé: Est ce que The Likely Lads est votre première expérience musicale ?
Bruno : Personnellement, c’est mon premier groupe et Dimitri aussi.
Gwendal : Non car j’ai commencé ma carrière musicale dans un groupe de punk à 12 ans. A 14 ans je suis passé batteur car je faisais de la guitare au départ. Puis j’ai enchaîné les groupes de métal. J’en ai toujours un d’ailleurs et depuis un an je suis dans un groupe de rock qui s’appelle The Likely Lads dont tu es en train de faire une interview d’ailleurs Hervé. (Rires !) A la base, ce n’était pas mon style musical.
Hervé : A l’écoute de vos chansons, on ressent indéniablement une influence anglo saxonne sur vos compositions. Effet accentué du fait que vous chantez en anglais. Quels sont les groupes ou artistes qui font aujourd’hui l’identité musicale des Likely Lads ?
Bruno : Je crois que je vais déballer une de ces listes de groupes…
Dimitri : C’est clair.
Bruno : Personnellement c’est plus des groupes comme The Cure, Joy Division, The Doors, Jimi Hendrix, Muse et bien sûr Rage Against The Machine.
Dimitri : On peut compter dans mes influences des groupes comme Queen, David Bowie. Mais le groupe qui m’a vraiment donné envie de jouer, je les connais depuis leur début en 1999, c’est Muse pour le style à la gratte. J’ai toujours appris à jouer avec Muse et Radiohead.
Gwendal : J’ai commencé la musique avec Nirvana, j’ai dérivé ensuite sur des groupes de métal des années 1980 genre Metallica. Mais en matière de rock c’est plus Queens of the stone age, Eagles Of Death Metal, The Kills. J’essaie d’écouter pas mal de choses dans le style rock.
Hervé : En parlant des influences, on s’est rencontré lundi soir, le 3 mars 2008 au concert des Queens Of The Stone Age. Quelles sont vos impressions sur ce concert ?
Bruno : C’était super sympa de les voir sur scène mais c’est dommage que le son n’était pas bien. On n’entendait pas les grattes dès le début donc ce n’était pas terrible.
Dimitri : Mis a part le son de la Trocardière, le concert était bien sympa. Je n’ai pas trop accroché sur Biffy Clyro mais finalement en réécoutant leur disque à la maison je trouve que c’est sympa.
Gwendal : Biffy Clyro c’était un bon coup de boost pour le début du concert. Puis c’est comme ce que je disais tout à l’heure à Bruno dans la voiture, Queens Of The Stone Age ils auraient joué avec les pieds, c’était les dieux de la soirée.
Hervé : Question difficile, si vous deviez choisir trois albums cultes dans votre discographie personnelle lesquels vous choisiriez ?
Dimitri : C’est super dur à répondre…
Gwendal : Je pense qu’il y aurait Bleach de Nirvana, un cd mp3 avec tous les albums des Queens of the stone Age sur le même disque et pour le dernier j’hésite un peu… soit Rage Against The Machine ou Metallica.
Dimitri : Il y aurait le Ziggy Stardust and The Spiders from Mars de Bowie, Showbiz de Muse et en dernier Without You I’m Nothing de Placebo.
Bruno : Je dirais Substance de Joy Division, Pornography de The Cure et le premier album des Rage.
Dimitri : Si je pouvais rajouter un album, je mettrais Ok Computer de Radiohead.
Hervé : Voyez vous un fossé entre le rock français et anglo saxon ?
Dimitri : Là, je sens que je vais encore balancer. Ce n’est pas un fossé, c’est un ravin ! (Rires !)
Bruno : Ce n’est pas une mer, c’est un océan (Rires)
Gwendal : On est tous d’accord pour dire que le seul groupe de rock français c’est Noir Désir.
Dimitri : Oui pour nous, il n’y a qu’un seul groupe de rock français et c’est bien évidemment Noir Désir même s’il y a beaucoup de groupes français qui ont comme influence principale Noir Désir. C’est le seul qui a marqué le paysage du rock français…
Gwendal : Non pour moi il y a aussi BB Brunes et Second Sex. Ce sont les meilleurs groupes de rock français depuis Noir Désir…sans oublier les Naast. J’adore le chanteur avec sa petite coupe de cheveux. (Rires!)
Hervé : Pourra t’on un jour entendre une création des Likely Lads en français ?
Dimitri : J’ai envie de dire pourquoi pas ? A voir. Pour le moment, les textes sortent en anglais mais si l’on trouve quelque chose d’intéressant en français, ce n’est pas exclut.
Hervé : Si vous deviez choisir une chanson de votre répertoire qui définirait le style et l’état d’esprit des Likely Lads vous choisiriez quel titre ?
Bruno : Cela dépend si c’est actuellement ou avant car notre son est en train de changer. On faisait du pop rock mais on tend vers le stoner rock. Personnellement, je dirais « Love set ».
Dimitri : Je n’aurais pas dit cela mais je ne peux pas dire de nom car les nouvelles chansons n’ont pas encore de noms.
Gwendal : Je dirais « Hell of Set » et « Black Soap » puis les dernières que nous sommes en train de préparer. Elles représentent plus le style de musique que l’on souhaite jouer.
Hervé : Mais vous n’allez pas oublier les anciennes compositions ?
Dimitri : Non car ces chansons font partie des Likely Lads mais on va retravailler ces morceaux pour qu’ils sonnent un peu plus vers le stoner rock.
Hervé : Comment se passe le processus de composition au sein du groupe ?
Dimitri : Etant donné que l’on est en train de retravailler les morceaux, le processus de composition a totalement évolué. Avant j’arrivais avec les idées c’est à dire les lignes de grattes, de basses et de batterie. Je donnais tout cela aux gars et ils tournaient ces idées à leur sauce. Maintenant chacun vient avec sa petite idée comme pour les titres que l’on a cité tout à l’heure, c’est des idées de Bruno à la base. Il a écrit une grosse partie de la musique et des riffs. Après on arrive avec les textes et on voit si ça colle. On peut dire que cette méthode tend à se démocratiser.
Hervé : Vous pensez apporter des sonorités plus rock, plus nerveuses à vos prochaines compositions. Pourquoi voulez vous effectuer ce changement ?
Dimitri : On va dire que l’on veut effectuer ce changement parce que dès le début on voulait faire du rock. On s’est rendu compte avec les premiers enregistrements que ce que l’on faisait en studio sonnait assez pop. Ce n’est pas que l’on a horreur de la pop mais ce n’est pas sur ce style que l’on veut tendre. En ce moment on s’inspire beaucoup des Queens Of The Stone Age…
Bruno : Notre son tournerait plus vers le stoner rock…
Dimitri : Peut être pas stoner rock mais un stoner mélodique avec un côté progressif.
Hervé : Le 1er février 2008 devait sortir votre premier Ep Moon Hotel, un maxi de 5 titres. Suite à quelques problèmes logistique sa sortie a du être décalé. Cette sortie d’Ep est elle toujours d’actualité ?
Gwendal : On a enregistré le disque un peu rapidement, on était un peu dans l’enthousiasme de sortir un Ep. Lorsque l’on a écouté le rendu avec le matériel qu’il fallait dans le studio, on s’est dit qu’il sonnait bien cet album. Au fur et à mesure que le cd devait sortir, on a vu que les compositions sonnaient pop rock donc au final on était un peu déçu de cet Ep. On repoussait la date de sortie et au final on ne le sort pas cet Ep, du moins sous cette forme car nous préférons faire un autre enregistrement avec nos nouvelles compositions qui sont un peu plus nerveuses.
Bruno : Je pense que les compositions que l’on a enregistré étaient assez jeunes. On ne les a pas trop laissé murir et pas trop testé en live. Je pense que l’on s’est rendu compte des mauvais côtés de certaines chansons après notre session d’enregistrement. Du coup, on a beaucoup parlé de cette sortie d’Ep, on a décalé la date de sortie.
Dimitri : Vu que c’était notre premier enregistrement, on s’est un peu fait avoir car c’était l’euphorie du premier enregistrement. C’était parfait, on a enregistré super vite puis comme l’a dit Bruno on a enregistré des chansons récentes sans les avoir réellement testées. Après réflexion, on pense qu’il est plus raisonnable d’attendre pour avoir une vision plus concrète et récente du groupe.
Gwendal : Je voudrais rajouter que pour ma part, au niveau batterie ça ne faisait que 5 mois que j’étais dans le groupe donc il y a une dizaine de morceaux que j’ai travaillé à l’arrache. Au final, ces morceaux n’étaient pas aboutis sur le point de vue de la batterie et je le ressent sur le cd. Il y a des choses que j’aurais pu faire qui auraient renforcées ce côté nerveux que l’on recherche.
Hervé : Pour le moment, il y a une démo qui n’est disponible que pour faire de la démarche professionnelle. Est ce que vous avez fait des démarches auprès des maisons de disques ? Je ne parle pas forcément des majors comme Sony, Universal… mais au niveau des labels locaux ?
Bruno : Pour le moment nous n’avons fait aucune démarche car si l’on voit des défauts dans notre musique, les maisons de disques les verront facilement donc je pense que le jour où l’on sera prêt à présenter quelque chose ou à envoyer quelque chose, c’est que l’on sera totalement fier de ce que l’on a enregistré.
Dimitri : Je vais juste tempéré ce que vient de dire Bruno. Ce n’est pas que l’on n’est pas fier de ce que l’on a fait pour le moment mais pour l’instant c’est un maxi qui est capable de nous faire jouer, trouver des dates car notre but pour le moment c’est de jouer et de faire connaitre le groupe par la scène. Venez voir les Likely Lads en live ! (Rires !)
Hervé : Sur votre myspace, on pouvait voir une bande annonce annonçant la sortie prochaine d’un clip pour le titre Burning World. Où en est ce projet ?
Dimitri : Ce clip devait être tourné en trois étapes…
Gwendal : C’est le moment de parler de Jonathan.
Dimitri : Oui, tout à fait. Ce clip devait être tourné en trois étapes sous l’impulsion de Jonathan Dailler qui est notre manager/photographe et producteur. Ce clip était réalisé en collaboration avec son père qui travaille dans le cinéma car il a une boite de cascadeurs pour le cinéma qui s’appelle cascade events. Là on attend la deuxième étape de tournage qui a du être repoussée parce qu’il y avait des intervenants qui ne pouvaient pas venir. On doit attendre que ces intervenants sont disponibles pour la deuxième journée de tournage.
Gwendal : Mais il y a aussi un problème qui se pose.
Dimitri : Oui, étant donné que l’on retravaille les chansons, la chanson Burning World possède un format qui date du premier enregistrement. Si on retravaille ce morceau, il ne sera plus du tout le même mais je pense que c’est un problème assez contournable.
Hervé : C’est un peu original et inhabituel qu’un jeune groupe décide de sortir un clip avant même la sortie d’un support musical.
Bruno : Ce n’était pas du tout prévu, loin de là. Pour reparler de Jonathan, c’est son père qui avait écouté ce que l’on avait enregistré et il nous avait proposé de faire un clip sur Burning World. On a été très étonné par cette demande mais on a accepté tout de suite car c’était un projet intéressant. On a sauté sur l’occasion.
Hervé : Quel sera le scénario de ce clip ?
Gwendal :Pour le moment, on a enregistré que les plans intérieurs où l’on joue avec nos instruments. Normalement, le scénario sera une course poursuite à la fois en voiture avec des carambolages pour promouvoir le coté cascade de la profession du père de Jonathan. Mais aussi une course poursuite à pied où Dimitri serait pris en chasse par deux mecs assez louches. Bruno et moi, nous serons au volant d’une magnifique voiture. Ce n’est pas un scénario exceptionnel mais il y aura de beaux carambolages.
Bruno : C’est juste des brides d’idées qui ont fait ce scénario c’est à dire que ce qui est vraiment intéressant et c’est ce qui fait le talent de Jonathan, c’est qu’il travaille au feeling. Il a quelques idées pour le scénario mais il va trouver des enchainements et des idées sur le moment, c’est ce que j’adore dans son travail c’est qu’il fait tout au feeling et à chaque fois il a les bonnes idées au bon moment.
Hervé : Depuis quelques semaines, la salle angevine du Chabada vous a prise sous son aile en vous proposant un parrainage. Que va vous apporter ce parrainage au sein des Likely Lads ?
Dimitri : Il nous propose un suivi musical où un intervenant va nous suivre un peu en répétition pour appuyer sur les points faibles du groupe sur la plan musical et sur nos chansons. Il va nous aider à devenir plus carré dans nos chansons. Après on aura un suivi au niveau de la communication où ils nous donnent des tuyaux pour nous aider à nous faire connaître. Leur but est d’essayer de nous faire connaître sur Angers et sa région vers la fin 2008 et début 2009. Si notre évolution plait au Chabada, peut être que la salle nous produira pour une première partie ou quelque chose comme cela.
Gwendal : Tu as oublié de préciser qu’ils nous proposaient des stages. Des stages de chant pour notre chanteur, stages basse/batterie avec les membres de Zenzile qui vont nous donner des coups de mains pour améliorer notre jeu et la mise en place rythmique.
Hervé : Vous avez abordé le sujet tout à l’heure mais est ce que le Chabada vous proposera réellement des premières parties ?
Bruno : On en a parlé avec Stéphane Martin, le programmateur du Chabada. Il nous a dit pourquoi pas. C’est lié à l’évolution de note parrainage et de notre travail avec eux. Ce n’est pas impossible que les likely lads soient programmés un jour au Chabada en tant que premiere partie. On va faire tout notre possible pour que ça se réalise car nous avons envie de travailler avec eux.
Hervé : Pour quels groupes aimeriez vous assurer des premières parties en gardant les pieds sur terre bien sur ?
Gwendal : Queens Of The Stone Age !! (Rires !)
Dimitri : Je suis prêt à faire n’importe quel première partie du moment que le groupe rentre dans nos cordes, notre univers musical, je ne dis pas non. Même si c’est un groupe qui fait sa première tournée ou dixième tournée…
Gwendal : BB Brunes par exemple…
Dimitri : Il y a des limites quand même à la connerie. Il faut que se soit des groupes que l’on apprécie, peut être pas globalement tout ce qu’ils font car tu ne peux pas aimer tout ce que fait un groupe. Du moment que ça rentre dans nos cordes, je suis partant et sans hésitations.
Hervé : Depuis vos débuts, vos prestations de font dans des cafés concerts de la scène angevine. Avez vous envie d’exporter votre musique et de toucher un nouveau public ?
Bruno : Bien sur, on est prêt à se déplacer où on nous demandera de jouer. On a vraiment envie de jouer le plus souvent possible et nous ne sommes pas du tout bloqué sur Angers. On désire se faire découvrir dans toutes les villes où l’on pourra jouer.
Dimitri : On attend juste l’appel de la route. On voudrait avoir un maximum de villes pour faire des concerts.
Hervé : Est ce que vous avez des morceaux de votre répertoire pour lesquels vous avez des faiblesses à jouer en live ?
Gwendal : Quelques unes des anciennes chansons mais c’est surtout sur les nouvelles compositions que je me fais plaisir à la batterie. Sur ces nouvelles chansons, j’impose un peu plus mon style.
Dimitri : Il faut dire que plus on avance et plus on sent l’empreinte de Gwendal et de Bruno. On ressent l’identité de chaque musiciens. On a opéré un cut dans notre répertoire, nous sommes passés de 18 chansons à 12 titres. On a exclut les plus anciennes, celles qui péchaient avant même l’arrivée de Gwendal.
Hervé : Est ce Gwendal le sauveur ? (Rires !)
Dimitri : Lorsque Gwendal est arrivé, il a donné une nouvelle impulsion au groupe. Il a évolué dans le métal don c’est un style musical assez technique…
Gwendal : Continue Dimitri, continue… (Rires !)
Dimitri : Je crois que je vais arrêter de lui lancer des fleurs car il ne va pas arrêter.
Bruno : Chacun de notre coté on a des chansons pour lesquels on aime mieux jouer que d’autres mais globalement je pense que les chansons que l’on préfère sont les mêmes pour tout le groupe.
Gwendal : Je vais dériver de la question mais le fait de venir d’un univers musical différent, j’ai développé un style de jeu à la batterie qui est peut être plus bourrin de ce qu’ils attendaient mais quand tu viens du métal et que tu veux faire quelque chose de plus posé lorsque tu as une batterie bien présente c’est mieux d’être plus nerveux. Quand tu as un mec qui ne tape pas super fort ou qui n’a pas une super frappe, je pense que ça clash un peu.
Hervé : Quels sont vos projets pour 2008 ?
Gwendal : Tout arrêter…en tout cas si je te revois j’arrête tout !
Bruno : Jouer au Ferrailleur (Nantes)
Dimitri : Mener au mieux le parrainage avec la Chabada, en tirer la meilleure expérience et tourner au maximum…
Gwendal : Faire l’Olympia…Ou le Stade de France en première partie de Johnny pour sa tournée d’adieu. Avec ce concert, c’est sûr, on deviendra des légendes ! (Rires !)
Merci à Bruno, Gwendal et Dimitri pour avoir répondu à mes questions.
Merci à François (alias Hyde) pour son accueil sur Angers.